‎Bernard Liran‎
‎Et cependant je crois‎

‎GLN-339, Normand & Cie 1972‎

Reference : 11475975397


‎Satisfaisant‎

€16.50 (€16.50 )
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Livres Anciens et Contemporains
M. Michel Lassalle

bertrand.barousse@neuf.fr

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‎LIRAN BERNARD‎

Reference : RO80182868

(1972)

‎ET CEPENDANT JE CROIS‎

‎C.L.D NORMAND & CIE. 1972. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 127 Pages. Saissure sur les plats.. . . . Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne‎


‎ Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR49.50 (€49.50 )

‎[Imprimerie Emile Flouret] - ‎ ‎DE LA BATUT, Jeanne et Pierre‎

Reference : 44471

(1900)

‎Carnet Manuscrit de "Souvenirs et anecdotes de Tante Lair", Angèle Lair, fille du peintre Alexandre-Gabriel Decamps, vraisemblablement notés par sa nièce Jeanne Dentu Epouse De La Batut puis son petit neveu Pierre de La Batut.[ Anecdotes sur Decamps, Gambetta, Emile Gaboriau, etc. ] : [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎

‎1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎


‎Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR180.00 (€180.00 )

‎PAIX DE CAMBRAI OU PAIX DES DAMES. Le traité de la Paix faicte et accordée entre notre saint père le Pape. Très haultx tresexcellāns et trespuissāns princes Francois.‎

Reference : YTB-89

‎Paris, J. Niverd, 1529. In-4 de (4) ff. à 20 l. ; maroquin rouge, plats ornés de la dentelle au Pélican, dos à nerfs orné d’un décor à la grotesque, doublure de maroquin rouge ornée de la même dentelle, double filet sur les coupes, tranches dorées. Chambolle-Duru. 174 x 128 mm. PREMIERE EDITION CITEE PAR Bechtel (T. 104). Précieux exemplaire de cette édition de la « Paix de Cambrai ou Paix des Dames » qui mit fin au conflit opposant la France au reste de l’Europe. La paix fut signée par Louise de Savoie, mère de François Ier et Marguerite d’Autriche, tante de Chasles-Quint, le 5 août 1529. La France abandonnait Asti et le royaume de Naples, la Flandre, l'Artois et le Charolais, mais gardait la Bourgogne et la Picardie. Le titre est orné d’un encadrement renaissance et des armes royales, le verso est illustré de quarte gravures sur bois de facture lyonnaise, légèrement ombrées, très affinées dans le détail. CELEBRE ET SPLENDIDE EXEMPLAIRE DE FERNAND COLOMB, FILS DE CHRISTOPHE COLOMB, qui réunit en son temps une bibliothèque somptueuse, acheté en 1885 par le Baron Pichon qui imposa à son relieur - Chambolle Duru - la reliure au Pélican. L'exemplaire comporte cette note manuscrite du Baron « L'exemplaire du Traicté de Cambray vendu 400 F Ruggieri en 1873 n° 219 était l’édition connue de Nicolas Basin à Paris. Celle-ci que je crois lyonnaise porte le nom de François Ier avant celui de Charles Quint et n'est citée nulle part à moins que celle grand in-8 (indiquée par Brunet) ne soit la même. Ce volume-ci est cependant bien in-4. B.J.P. Ex. de Fernand Colomb acheté en 1885 ». Précieux exemplaire : de la première édition décrite par Bechtel, d’un ouvrage historique infiniment rare, dans la fameuse reliure « au Pélican » exécutée par Chambolle-Duru pour le baron Pichon, et ayant appartenu à Fernand Colomb, fils de Christophe Colomb, vendu 25 000 € le 5 mai 2002. Fernand Columbus (1488-1539), fils du découvreur du Nouveau Monde, accompagna son père lors de son quatrième voyage en Amérique entre 1502 et 1504. Après sa mort, il rentra en Espagne, puis voyagea dans toute l’Europe et constitua une bibliothèque de plus de 15 000 livres. Elle fut confiée à la bibliothèque de la cathédrale Saint-Paul de Séville. Négligée, comme tant d’autres durant les XVIe et XVIIe siècles, elle fut inventoriée en 1684 : son contenu avait alors diminué de 10 000 volumes pour n'en plus compter qu'environ 5 000. Les livres de cette provenance sont extrêmement rares sur le marché. Provenance : Fernand Colomb (d’après la note du Baron Pichon) ; Baron Pichon (n° 1218) (note de sa main, ex-libris) ; Charles Van Der Elst, président de la société royale des bibliophiles belges (ex-libris). ‎


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