Nathan 2016 480 pages 22x15x4cm. 2016. Broché. 480 pages.
Reference : 90064
ISBN : 9782092563236
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[Weybridge] 19 août 1898, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un bifeuillet.
| « Dans la lâcheté universelle, vous ne sauriez croire combien je suis ému de sentir quelques fidèles autour de moi » | * Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 19 août1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Trace de pli horizontal, inhérente à l'envoi. Publiée dans ses uvres complètes, t. XLIX, éd. F. Bernouard, 1927, p. 808. Superbe missive d'amitié et d'abnégation d'Emile Zola en exil, après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !" Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Après sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. Il partit le soir même par le dernier train, avec pour seul bagage une chemise roulée à la hâte dans du papier journal. Un mois après son départ, l'écrivain rédige cette superbe réponse à une lettre de son fidèle soutien, Octave Mirbeau, qui lui écrit quelques jours auparavant : «Nous ne pensons qu'à vous; il n'est pas une minute de notre existence que vous ne la remplissiez tout entière » (14 août 1898). Installé à Weybridge dans la banlieue londonienne, il reçoit avec colère les"échos de Paris" et enrage de voir Esterhazy encore blanchi, cette fois par la justice civile. « Mon cher ami, Merci de votre bonne lettre[...] Dans la lâcheté universelle, vous ne sauriez croire combien je suis ému de sentir quelques fidèles autour de moi. Mon existence, ici, est devenue possible; depuis que j'ai pu me remettre au travail. Le travail m'a toujours réconforté, sauvé. Mais mes pauvres mains n'en restent pas moins tremblantes d'un frisson qui ne peut finir. Vous ne sauriez croire la révolte où me jettent les échos de France qui m'arrivent. Le soir, quand le jour tombe, je crois que c'est la fin du monde. Vous pensez que je dois rentrer et me constituer prisonnier, sans retourner à Versailles. Cela serait trop beau, d'avoir ainsi la paix de la prison, et je ne crois pas que cela soit possible. Je ne suis pas parti pour rentrer ainsi, notre attitude ne serait ni logique, ni belle. Je crois plutôt que c'est pour moi l'exil indéfini, à moins de courir l'abominable risque d'un nouveau procès. D'ailleurs nous ne pourrons prendre un parti qu'en octobre. Et d'ici là, qui sait ? bien que je ne compte plus que sur un miracle, auquel je ne crois guère. Soyons donc braves, mon ami, et que notre oeuvre se fasse ! Si je puis continuer à travailler, tout n'ira encore pas trop mal. [...] Je vous embrasse vous-même, mon bon ami, l'ami fidèle et rare des jours mauvais» Poignante confession manuscrite de l'écrivain justicier contraint à l'exil. La mort viendra le frapper en pleine gloire, sans qu'il puisse connaître le dénouement de l'Affaire à laquelle il a consacré de longues années de lutte. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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PHILIPS. 1979. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Photos de Enrico MACIAS sur la couverture et le dos de la pochette par T. FRANCK.. . . . Classification : 410-33 Tours
Classification : 410-33 Tours
P.O.L, 1992 In-8° broché, couverture blanche, 139 pages, parfait état
in8. Sans date. Broché. 196 pages. Très bon état
Quimper, Imprimerie de Lion, 1841. In-8 broché de (4)-38 pp.
Nouvelle édition de l'eschatologique de l'abbé Moëlo imprimée dans sa paroisse quimpéroise. « Yves Moëlo, né à Arzano (Arzannô) le 27 Avril 179 était recteur de Loctudy en 1824. Il avait commencé ses études chez l'Abbé Le Nir (Lenir), au presbytère d'Arzano, tout comme le poète Brizeux dont il allait demeurer l'ami. Il les poursuivit au Collège de Quimper. Il fut ordonné prêtre le 27 mai 1820. Nommé vicaire à Saint Mathieu (Quimper), il y reste un peu plus d'un an. Le 1er août 1821, il est nommé recteur de Langoulen (Langolen), puis le 1er Octobre 1824, recteur de Loctudy. À Loctudy, on n'avait pas encore perdu le souvenir de M. Moëlo, vers 1910. Au presbytère on appelait encore à cette époque une chambre située sur la tourelle, la «chambre des révélations de M. Moëlo». On lui croyait, en effet, des dons de prédiction. M. Moëlo fait imprimer en 1828 le livre de la fin du monde dont la page de garde précise le titre qui devient : La bonne nouvelle, c'est-à-dire la nouvelle de la délivrance prochaine de l'Eglise par la fin du monde. Dans ce livre étrange, touffu, qu'il a fait imprimer, il annonce la fin du monde pour l'année 2004. Dans l'avertissement, on lit : «les trois dernières heures du mercredi après dimanche de Pâques, neuvième jour du mois d'avril 1828, étant à genoux dans la chambre des révélations du presbytère de Loctudy, qui est au bout oriental de cette maison, je désirais connaître la durée du pèlerinage de l'Église et l'époque où elle doit quitter le lieu de son exil pour s'envoler dans le sein de son divin époux. C'est donc le 9 avril 1828 qu'il eut l'idée d'écrire ce livre et de fixer, après de savants calculs la fin du monde en l'an 2004 de l'Incarnation Il apparaît qu'il y eut plusieurs éditions de la brochure. » (site Loctudy).