Editions Milan 2008 63 pages 17x12x1cm. 2008. Broché. 63 pages.
Reference : 76577
ISBN : 9782745931900
french édition - Le livre qui n'a jamais été lu présente des marques de stockage sur la couverture et/ou les pourtours mais reste en tres bon état d'ensemble. Expédition soignée sous blister dans une enveloppe à bulles depuis la France
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
contact@demons-et-merveilles.com
07 54 32 44 40
Rapidité d'envoi Tous nos articles sont expédiés le jour même de la confirmation de la commande Soin de l'emballage Un soin particulier est apporté à l'emballage, vos objets voyagent en toute sécurité. A votre écoute Si toutefois un incident devait survenir lors de l'acheminement de votre paquet, n'hésitez pas à nous contacter, nous mettrons tout en oeuvre pour vous satisfaire, en vous proposant un retour, un remboursement ou toute autre soluton à votre convenance. Professionnalisme Les livres que nous vendons sont pour la plupart des livres anciens, nous tâchons d'être le plus objectif possible quant à leur état.
Montréal, Parti-pris, 1974. 28 x 21,5 cm, 272pp. Broché, ouverture illustrée couleurs. Bon exemplaire. Première monographie sur les arts populaires au Québec.
« Ces annales sont un des documents historiques les plus précieux que l’on possède. » Montauban, chez Jerosme Legier, et se vend à Paris, chez Claide-Jean-Baptiste Herissant, s.d. [1752]. In-12 de (8) ff., 556 pp., (1) f. Veau brun, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 91 mm.
Édition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu. Barbier, II, 686. Chassés de la Nouvelle-France après la chute de Québec aux mains des frères Kirke en 1629, les Jésuites y retournent trois ans plus tard après que le Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) ait rendu à la France sa colonie et, pour un temps, « l’Église canadienne sera missionnaire », avec à sa tête le père Paul Le Jeune. C’est lui qui, en 1634, exprime le besoin d’un hôpital pour soigner les autochtones et les quelques colons qui s’y trouvent. C’est en pensant surtout aux autochtones que le père Le Jeune demandait la venue à Québec de religieuses hospitalières. « S’il y avait ici un Hopital il y aurait tous les malades du pays, & tous les vieillards, pour les hommes nous les secourerons, selon nos forces, mais pour les femmes il ne nous est pas bien seant de les recevoir en nos maisons», écrit-il. L’institution souhaitée était en effet moins destinée aux Français qu’aux autochtones, « sujets à de grandes maladies, et qui n’avaient aucun moyen d’adoucir la misère dont ils étaient accablez surtout dans leur extreme vieillesse». « L’élan mystique qui traverse la France dans les premières décennies du XVIIe siècle coïncide avec le mouvement colonisateur » et il n’est pas étonnant que plusieurs religieuses d’ordres et monastères manifestent un vif intérêt pour le projet du jésuite. Toutefois, les conditions matérielles pour l’établissement de religieuses et l’aménagement d’un monastère-hôpital à Québec sont à toutes fins utiles inexistantes. Le père Le Jeune lance alors nouvel appel mais cette fois il s’adresse aux personnes « capables de supporter financièrement l’entreprise ». La réponse est venue de la cour de France. La duchesse d'Aiguillon, mariée à 16 ans au marquis de Combalet, selon la volonté de son oncle, le cardinal de Richelieu, devient veuve à 18 ans ; elle ne se remarie pas et emploie presque toute sa fortune à soulager les pauvres et à fonder des établissements de charité. À 31 ans seulement, elle est déjà très engagée à ces fins. Elle est notamment la principale fondatrice du grand hôpital de Paris, rappelle l’historien Henri-Raymond Casgrain. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, promoteur et initiateur de nombreuses œuvres de charité et marquée par sa lecture des Relations des Jésuites, notamment celle de 1635 du Père Le Jeune, la duchesse prend conscience de l’importance des missions canadiennes dans l’histoire de l’Église. En 1636 en effet, la duchesse d’Aiguillon « se résolut de fonder à ses dépens un Hôtel-Dieu ». Et, pour réaliser cet ambitieux projet, elle choisit de faire appel aux Religieuses Hospitalières de l’Ordre de Saint-Augustin, dites alors Filles de la Miséricorde, installées au monastère de Dieppe. « Le Cardinal de Richelieu, son oncle, voulut entrer dans la bonne œuvre, & jusqu’à leur mort ils eurent l’un et l’autre une affection singulière pour cette maison, ils donnerent quinze cent livres de revenu au capital de 20000 liv. à prendre sur les coches et carosses de Soissons qui leur appartenoient, le contrat fut passé le 16 août 1637. ». Le Dr Yves Morin décrit la « jonction des quatre facteurs » qui ont amené la duchesse à exécuter son œuvre : « (…) l’esprit de charité de la duchesse, son influence à la cour par le biais de son oncle, le cardinal Richelieu, sa connaissance de la Nouvelle France grâce aux Jésuites et le rôle essentiel de l'Hôtel-Dieu de Dieppe, un des établissements prééminents en France ». En avril 1639, le roi Louis XIII accorde des lettres patentes pour l’établissement de l’hôpital et mentionne explicitement les motifs religieux de la duchesse. Il y aura aussi un second contrat en 1640 où ces mêmes motifs seront énoncés. Dans sa lettre à Marie Guenet de Saint-Ignace, première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, la veille du départ pour Québec des trois Augustines, la duchesse d’Aiguillon écrit clairement que l’Hôtel-Dieu devra être « dédié à la mort et au précieux Sang du fils de dieu répandu pour faire miséricorde à tous les hommes et pour lui demander qu'il l’applique sur l’âme de Monseigneur le Cardinal Duc de richelieu, et celle de Madame la Duchesse Daiguillon et pour tout ce pauvre peuple…». La duchesse obtient de la Compagnie des Cent-Associés une concession de sept arpents dans l’enclos où on avait commencé à bâtir Québec et un fief de soixante arpents dans la banlieue, entre Cap-Rouge et le coteau Sainte-Geneviève, ce terrain qu’on avait désigné sous le nom de Sainte-Marie. Les mères Anne Le Cointre de Saint-Bernard (28 ans), Marie Forestier de Saint-Bonaventure-de-Jésus (22 ans) et Marie Guenet de Saint-Ignace (29 ans), qui deviendra la première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, quittent familles et amis, et leur monastère de Dieppe, établi depuis 1285, le 4 mai 1639, à destination de Québec. « De 1739 à 1779, Latour publia une imposante somme de sermons, panégyriques, discours dogmatiques, mémoires liturgiques, canoniques et autres. En quittant le Canada, il avait emporté une copie manuscrite des ‘Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec’ rédigées par Jeanne-Françoise Juchereau de La Ferté, dite de Saint-Ignace. Il fit paraître ce texte en 1752 à Montauban, sous le titre d’’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec’ ». « Dans ses notes bibliographiques touchant les sources de sa propre « Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec », Montréal, éd. C. O. Beauchemin & Fils, tome 4, p. 11, l’historien Henri-Raymond Casgrain écrit à propos de l’« Histoire de l'Hotel-Dieu de Québec », par la mère Juchereau de Saint-Ignace : « Cette Histoire a été écrite d'après les renseignements de la mère (Marie Guenet) de Saint-Ignace et rédigée par la mère de Sainte-Hélène. Une copie de ces annales ayant été fournie à M. de La Tour, doyen du chapitre de Québec, qui retourna en France en 1731, il prit sur lui de les faire imprimer à l'insu de la communauté de Québec. Cette impression se fit sans beaucoup de soin, et il s'est glissé dans l’ouvrage un grand nombre de fautes typographiques. Heureusement qu'on possède encore à l'Hôtel-Dieu la copie originale de la main même de la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère Jeanne-Françoise Juchereau de Saint-Ignace. CES ANNALES SONT UN DES DOCUMENTS HISTORIQUES LES PLUS PRECIEUX QUE L’ON POSSEDE. » Le texte de Jeanne-Françoise Jucheron a été réédité à Québec par Dom Albert Jamet en 1939 sous le titre de « Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716 » ». Précieux exemplaire de ce rare canadiana conservé dans sa reliure de l’époque.
Québec, Librairie Garneau Limitée, 1976. 682 x 937 mm.
Très beau panorama, peu commun, figurant le Vieux-Québec, centre historique et culturel de la ville de Québec, et joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il a été conçu et dessiné par Mariette Boivin en 1976, et publié à Québec. La vue est ornée d'un beau titre décoré des armoiries de la ville. Au centre figurent les armoiries de Louis-Joseph de Montcalm, sur la droite, une représentation du bas-relief du Chien d'Or, qui se trouve dans la Haute-Ville et qui montre un chien couché rongeant un os, avec une inscription de quatre lignes. De part et d'autre figurent dix blasons appartenant à des personnes illustres ayant compté dans l'histoire du Québec et de la ville de Québec : Jacques Cartier, navigateur malouin, Jean de Brébeuf, Jésuite français, François de Laval, premier évêque de la Nouvelle-France, Jean de St-Vallier, fondateur de l'Hôpital Général en 1688, Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec en 1608, le comte de Frontenac, gouverneur de Québec à la fin du XVIIe siècle, Jean Talon, premier intendant de la Nouvelle-France de 1665 à 1672, François Gaston de Lévis, James Murray, gouverneur de Québec après la victoire des Britanniques, et enfin James Wolfe, vainqueur de la bataille des Plaines d'Abraham sur les troupes françaises de Montcalm. Berceau de la civilisation française en Amérique, Québec est aussi la seule cité fortifiée en Amérique du Nord, dont les fortifications sont encore pratiquement toutes intactes, comme on peut le voir sur cette vue, avec la citadelle et ses quatre bastions. Le Vieux-Québec regorge également de monuments et lieux historiques. Tous sont légendés et numérotés, et repris un à un en anglais dans la bordure de droite. Ainsi on peut voir le lieu du débarquement de l'explorateur français Samuel de Champlain en 1608, la maison qui servit de résidence en 1758 et 1759 à Louis-Joseph de Montcalm, lieutenant général des armées, mort au combat à Québec en 1759, le Château Frontenac, l'emplacement du Fort Saint-Louis érigé en 1620, le bastion Saint-Jean, la redoute Dauphine, la batterie royale, ou encore le Parc des Champs-de-Bataille, qui fut le théâtre de la bataille du 13 septembre 1759. Cette bataille, appelée bataille des Plaines d'Abraham, décida du sort de la Nouvelle-France. La prise de Québec par l'armée britannique, victorieuse des Français, marqua le début de la conquête britannique du Québec. Vue peu commune, imprimée dans d'élégants coloris. Bel exemplaire. Légères marques de pliures et petite déchirure dans la marge supérieure, deux déchirures dans la marge gauche empiétant sur la partie imprimée.
Quebec Literary and Historical Society of Quebec 1882
in-8, n.p. [5]p. Couverture verte imprimée. :: Manuscripts published under the auspices of the Literary and Historical Society of Quebec, 1882 [titre de la couverture] :: 4 pages de tableaux : An account of vessels arrived at Quebec in the year 1793. :: Brochures québécoises 3220. :: Broché. Bon état.
Winnipeg Canadian Dimension 1967
in-4, 44p. incluant les couvertures. :: Numéro dont l'éditorial de G. David Sheps est consacré au Québec : Quebec libre: where it's at ; aussi : Quebec, France and the Future of Canada, by André Rossinger... :: Agrafé. Bon état.