Lancaster 2010 19x14x2cm. 2010. DVD. Chaque maison cache un secret les murs ont des oreilles mais la bouche cousue. Il faut poser longtemps la joue contre leur sein comme un docteur fiévreux pour les entendre respirer. A Dun-le-Palestel dans la Creuse la maison de famille du narrateur en a si gros sur le c?ur et tant à dire qu'on va la confesser pièce après pièce l'écouter se raconter souvenirs dérangés vérités arrangées les choses et les gens tels qu'ils furent les échos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lâcher cequ'elle sait. Elle sait l'histoire d'un père qui lui avait choisi de se taire
Reference : 68214
ISBN : 3700173223318
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[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
[J. J. Dubochet, Le Chevalier et Cie] - REYBAUD, Louis ; GRANDVILLE, J. J.
Reference : 65425
(1846)
1 vol. in-4 cartonnage d'origine pleine percaline polychrome, toutes tranches dorées, J. J. Dubochet, Le Chevalier et Cie, Paris, 1846, 4 ff., 460 pp. avec 32 planches hors texte On joint une LAS de l'auteur, de 2 pp. et 4 lignes
Première édition illustrée, dans son cartonnage d'origine orné de l'amusant blason de Jérôme Paturot. Nous joignons une L.A.S. de Louis Reybaud dans laquelle il assure un ami de son soutien à un certain Marquis, manifestement candidat pour une charge d'agent de change : "les agents de change venus ici pour réclamer ont été fort mal reçus par le Ministre, de sorte que l'affaire suivra son cour naturel. J'ai vu Sénard, j'ai causé avec Mr. de la Coste, et avec Reynard. La conclusion de ces entretiens, si l'on m'a parlé avec sincérité, c'est que les choix du jury seront strictement confirmés. On semble s'être mis d'accord là-dessus afin de s'épargner les conflits d'influence. C'est du moins de cette façon que l'entend Sénard et il faudra qu'on lui force bien la main pour qu'il agisse autrement. Dans ce cas, le plus grand effort doit être fait à Marseille. Ce qui se fera dans le jury est décisif. J'ai pourtant déjà parlé de Marquis à Sénac : il a entendu son nom et ses titres. Il ne fallait pas insister, sous peine de nuire au candidat, devant la déclaration formelle du directeur de l'Intérieur. [... ] Député, je te garantirais l'affaire ; non député, je me remuerai pour l'enlever [...]". Louis Reybaud fut député des Bouches-du-Rhône d'août 1846 à février 1848, membre de la Constituante de juin 1848 à mai 1849 et à nouveau Député de mai 1849 jusqu'au coup d'état du 2 décembre 1851. Or l'on sait d'Antoine Sénard que, organisateur de l'un des banquets réformistes, qui marquèrent les débuts de la révolution de 1848, il siégea à l'Assemblée constituante qu'il présida et son appui au général Cavaignac pendant l'insurrection lui valut son poste de ministre de l'Intérieur de juin à octobre 1848. Cela permet de situer avec quelque vraisemblance ce courrier entre février et juin 1848. Etat très satisfaisant (une planche débroché, dos passé, bon état par ailleurs, 2 ex-libris en garde dont celui d'Albert Insinger). Vicaire, VI, 1100
1 lettre recto verso, avec la mention en haut à gauche, de la main de l'ingénieur des chemins de fer et Président honoraire des "Patriotes de La Moselle" David Dietz : "Lettre adresse à Mr. Veschoutre de Metz. J'ai vu l'original". [ Copie d'une lettre d'Alexandre Dumas Fils adressée à M. Veschoutre de Metz évoquant la condamnation à mort du communard Louis Rossel ] Puys, (Seine Inférieure) 18 août 1871. Monsieur, Rossel sera certainement condamné à mort, il ne peut pas ne pas l'être. Il a déserté, il a passé à l'ennemi, il a combattu des chefs et des camarades ; la loi militaire est formelle, et l'acquittement de Rossel serait du plus mauvais et du plus dangereux effet. Pour le principe, et surtout en des moments comme les nôtres, il faut que Rossel soit condamné à mort, et si j'étais un de ses juges, je n'hésiterais pas une seconde ; mais une fois la condamnation prononcée, je demanderais sa grâce et de cette grâce je ne doute pas un moment. Rossel excite déjà de grandes sympathies et c'est au maréchal Mac-Mahon qu'il doit de n'avoir pas été fusillé sommairement. S'il ne prend pas devant le conseil de guerre une mauvaise attitude, il aura pour lui toutes les indulgences possibles. Je ne suis pas dans le Secret des Dieux, mais je crois pouvoir vous rassurer d'avance sur le sort de votre ami. Du reste, le moment venu, je ferai de mon mieux et je ne serai pas le seul. Je retournerai justement à Versailles pour cette affaire là. Très affectueusement à vous". A. Dumas On joint le numéro 106 du "Courrier de la Moselle" du samedi 3 septembre 1870 (qui évoque "M. Dietz, le directeur bien connu des ateliers de Montigny" ainsi que l'enterrement de sa mère, de religion réformée, à l'enterrement de laquelle au cimetière du Sablon l'autorité catholique avait voulu porter obstacle), ainsi qu'un prospectus : "Discours prononcé dans la réunion de la Salle Chaynes le 30 août 1893 par le Citoyen Dietz, ancien ingénieur en chef de Chemins de Fer, Président honoraire des Patriotes de la Moselle" à Paris, en soutien au candidat républicain Delattre.
Très intéressant ensemble réunissant la copie d'une lettre d'Alexandre Dumas fils évoquant la condamnation à mort de Rossel (malgré l'optimisme de Dumas fils, Louis Rossel sera fusillé le 28 novembre 1871) et le numéro 106 du "Courrier de la Moselle" du samedi 3 septembre 1870 (qui évoque "M. Dietz, le directeur bien connu des ateliers de Montigny" ainsi que l'enterrement de sa mère, de religion réformée, à l'enterrement de laquelle au cimetière du Sablon l'autorité catholique avait voulu porter obstacle), ainsi qu'un prospectus : "Discours prononcé dans la réunion de la Salle Chaynes le 30 août 1893 par le Citoyen Dietz, ancien ingénieur en chef de Chemins de Fer, Président honoraire des Patriotes de la Moselle" à Paris, en soutien au candidat républicain Delattre.
Affiche (en trois exemplaires) au format 61 x 42 cm, Imprimerie Mélanie Dupin, Toulouse, s.d. (circa 1872), : Elections au Conseil général du canton de Castelsarrasin. Réponse à la circulaire de M. Flamens, avocat. "... je vous ai fait l'exposé de mes idées. Un autre candidat n'a pas gardé la même réserve ; il m'oblige à lui faire ces observations : ... N'est-ce pas vous qui en février avec enravé la liberté des électeurs ? qui avez mis les scellés sur les presses qui imprimaient les bulletins des candidats conservateurs ? ... Vous vous prononcez contre les dépenses excessives. Avez-vous refusé de recevoir le traitement des préfets de l'empire, 25 000 fr ? Après la chute de votre protecteur Gambetta, n'avez-vous pas sollicité auprès du pouvoir exécutif la continuation de cette fonction lucrative ? Vous parlez de guerre civile. Ce n'est pas nous qui l'avons jamais provoquée. Mais nous nous rappelons les paroles prononcées en votre présence au balcon de la Préfecture par votre ami Duportal ; il excitait la population à marcher conte une catégorie de citoyens avec des fourches, des faux, etc... avec Gambetta, vous vouliez la guerre à outrance, alors que pour lui, pour vous, il était évident qu'elle était impossible, qu'elle devait entraîner l'invasion, la ruine de tout le pays... Vous calomniez ! vous calomniez toujours ! Vous parlez de retour de privilèges, de droits seigneuriaux... Est-ce moi que vous accusez d'avoir de pareilles idées, moi qui ai étudié sérieusement aux facultés de Paris en plein XIXe siècle ? Non, vous ne pensez pas ce qe vous avez écrit. Vous voulez en imposer aux ignorants."
On joint une affiche au même format : Ernest de Guiringaud, docteur en droit, Candidat au Conseil Général.
[Librairie Plon, Plon-Nourrit et Cie, Imp. de veuve Weins, Imprimerie de Vanwormhoudt,] - COCHIN, Henry ; BARTHELEMY ; LAMARTINE, Alphonse de
Reference : 63506
(1831)
Avec huit gravures hors texte, troisième édition, 1 vol. petit in-8 reliure postérieure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, couvertures conservées : Lamartine et la Flandre, Troisième édition, Librairie Plon, Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1912, XXVI-442 pp. [ Suivi de : ] A M. de Lamartine, Candidat à la Députation de Toulon et Dunkerque, Extrait de la 13ème Livraison de Némésis, par Barthélémy, Imp. de veuve Weins, 2 ff. [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Electeurs ! Nommons M. de Lamartine, Bergues, 5 juillet 1831, 1 f. [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Electeurs ! Laet ons myn heer De Lamartinenaemen. bergen den 5 julius 1831 [ Edition originale ] [ Suivi de : ] A Messieurs les Electeurs du 2me arrondissement de Dunkerque, par Alphonse de Lamartine, 24 juin 1831, Imprimerie de Vanwormhoudt, Dunkerque, 2 ff. [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Explication aux Electeurs, par Alphonse de Lamartine, Hondschoote, 2 juillet 1831, 2 ff., [ Edition originale ] [ Suivi de : ] A Messieurs les Electeurs du 2me Arrondissement de Dunkerque, par Alphonse de Lamartine, Hondschoote, 2 juillet 1831, Vanwormhoudt, Imprimeur du Roi, Dunkerque, 1 f. dépliant [ Edition originale ] [ Suivi de : ] A Messieurs les Electeurs de l'arrondissement de Bergues, par Alphonse de Lamartine, St-Point, 22 octobre 1837, Imp. de Vanwormhoudt, Dunkerque [ Edition originale ] [ Suivi de : ] A Messieurs les Electeurs de l'arrondissement de Dunkerque - Bergues, par Alphonse de Lamartine, St-Point, 17 novembre 1837, Imp. de Vanwormhoudt, Dunkerque, 7 pp.
Remarquable exemplaire recueillant, in-fine, 7 très rares prospectus électoraux, en édition originale, relatifs aux candidatures d'Alphonse de Lamartine aux élections de la ville de Bergues (Nord). Eugénie, la soeur de Lamartine et épouse du Baron Coppens et seigneur d’Hondschoote, l’avait incité à se présenter à la députation. Battu une première fois, il sera élu député de Bergues en janvier 1833. Bon exemplaire (ex-libris Robert Thibaut).