‎Philippe Grimbert‎
‎Un Secret‎

‎Le Livre de Poche 2006 185 pages poche. 2006. Broché. 185 pages.‎

Reference : 65176
ISBN : 2253117188


‎french édition - quelques marques plis de lecture et/ou de stockage mais du reste en bon état. Envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis France‎

€3.99 (€3.99 )
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‎[Société Nationale des Entreprises de Presse] - ‎ ‎SECRET, Bernard (1893-1968)‎

Reference : 29245

(1950)

‎Le Bras de Monsieur Saint Claude : Mystère en 3 tableaux par Bernard Secret.‎

‎Avant-propos de Georges Gros, exécuté sur la place de l'Abbaye le 6 juin 1950 à l'occasion du XVe centenaire de la fondation de l'Abbaye de Saint-Claude, 1 brochure in-8, Société Nationale des Entreprises de Presse, 1950, 48 pp.‎


‎Bon état. L'auteur était un prêtre et un historien, spécialiste de la Savoie. Dans ce petit ouvrage, c'est cependant dans le Jura que l'auteur emmène le lecteur.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR25.00 (€25.00 )

‎[De l'Imprimerie de Schulze et Dean Chez Delaunay, Dentu, Lenormant] - ‎ ‎Anonyme ; [ COUCHERY, Jean-Baptiste ] ; RIVIERE, J.-L.‎

Reference : 27395

(1814)

‎Le Moniteur Secret ou Tableau de la Cour de Napoléon (2 Tomes - Complet) [ Suivi de : ] Réflexions sur Napoléon Buonaparte ; précédées d'une notice concernant le caractère français ; par J.-L. Rivière, Officier de Santé, Oculiste, Dentiste, etc.‎

‎Le Moniteur Secret ou Tableau de la Cour de Napoléon, de son caractère, et de celui de ses Agens (2 Tomes - Complet) [ Suivi de : ]1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, Le Moniteur Secret : De l'Imprimerie de Schulze et Dean, Londres, Chez les Marchands de Nouveautés, Paris, 1814, 2 ff. (faux-titre et titre), iv-263 pp. ; 2 ff. (faux-titre et titre), 267 pp. / Réflexions sur Napoléon Buonaparte : Chez Delaunay, Dentu, Lenormant, Paris, 1814, 2 ff. (faux-titre et titre), 134 pp.‎


‎Edition originale. L'ouvrage de Rivière, faisant suite au célèbre pamphlet de Couchery, est rare. Etat très satisfaisant (dos et coupes frottés)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR185.00 (€185.00 )

‎[Maison Didot, Librairie de Paris ] - ‎ ‎MARLITT, E. ; [ JOHN, Eugenie ] ; (RAYMOND Emmeline )‎

Reference : 61657

(1885)

‎[ 11 Titres en 20 Volumes sous reliure uniforme ] La Servante du Régisseur - La Dame des Pierreries (2 Tomes) - La Maison des Hiboux (2 Tomes) - Chez le Conseiller (2 Tomes) - La Maison Schilling (2 Tomes) - Le Secret de la Vieille Demoiselle (2 Tomes) - La Seconde Femme (2 Tomes) - Elisabeth aux Cheveux d'Or (2 Tomes) - Barbe-bleue - Gisèle, Comtesse de l'Empire (2 Tomes) - La petite Princesse des Bruyères)‎

‎Traduit de l'allemand par Mme Emmeline Raymond, 20 vol. in-12 reliure uniforme demi-chagrin maroquiné bleu vert, dos à 5 nerfs orné (fleurons), tête dorée, s.d. [ circa 1885-1890 ] : La Servante du Régisseur, Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot, s.d. - La Dame des Pierreries (2 Tomes), Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot, s.d. - La Maison des Hiboux (2 Tomes) roman posthume, cinquième édition, Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot - Chez le Conseiller (2 Tomes), Cinquième édition, Bibliothèque des Mères de Famille, Librairie de Paris, s.d. - La Maison Schilling (2 Tomes) Bibliothèque des Mères de Famille, Librairie de Paris, Firmin-Didot & Cie, imprimeurs-Editeurs, s.d. - Le Secret de la Vieille Demoiselle (2 Tomes), Dix-septième édition, Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot - La Seconde Femme (2 Tomes), Quatorzième édition, Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot - Elisabeth aux Cheveux d'Or (2 Tomes), Quinzième édition, Bibliothèque des Mères de Famille, Librairie de Paris, Firmin-Didot & Cie, imprimeurs-Editeurs, s.d. - Barbe-bleue, suivi de Variétés de Mme Raymond, Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot, s.d. - Gisèle (2 Tomes), huitième édition, Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot, s.d. - La petite Princesse des Bruyères), Dixième édition, Bibliothèque des Mères de Famille, Maison Didot, s.d. ‎


‎Belle série établie en reliure uniforme de 11 romans de l'écrivain allemand E. Marlitt (pseudonyme d'Eugenie John, 1825-1887). Renvoyé de son emploi de lectrice auprès de la princesse Mathilde von Schwarzburg-Sondershausen (suite à des restrictions financières), Eugenie John commença à écrire en 1865 sous le pseudonyme d'E. Marlitt (à consonance masculine, à l'instar de George Sand, de George Eliot ou des soeurs Brontë...). Le succès fut immédiat et immense, et le succès de "Gisèle, Comtesse Impériale" lui permit d'acheter une magnifique villa près d'Arnstadt, en Thuringe. Son héroïne est toujours une jolie jeune fille (entre 17 et 21 ans), très souvent confrontée à un secret ; la connaissance de la vie de cour qu'avait l'auteur participa fortement à son succès. Bon état (qq. ressauts de cahiers ou cahiers faibles dans qq. volumes, bon ensemble par ailleurs) pour cet ensemble assez remarquable, idéal pour s'initier à l'oeuvre de cet écrivain qui aurait fortement marqué son temps. La traduction est l'oeuvre d'Emmeline Raymond (pseudonyme de Marie de Suin, Comtesse de Beausacq) qui fut notamment la fondatrice et la directrice de "La Mode Illustrée". Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR380.00 (€380.00 )

‎SOUBIRAN, Yvonne‎

Reference : 54723

(1928)

‎Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

‎3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎


‎Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR590.00 (€590.00 )

‎[Ponthieu, Le Normant, Dentu, Cosson, Méquignon] - ‎ ‎LE JOYAND, Claude François ; SARRAN, Jean-Raimond-Pascal ; DONNADIEU, Gabriel ; LA MENNAIS, Félicité de ; HALLER, Charles-Louis de ; [ LAMENNAIS ]‎

Reference : 64200

(1821)

‎[Recueil de 5 titres : ] Pétition concernant la nécessité et les moyens d'effacer toute différence et toute distinction politiques entre les propriétés patrimoniales (par Le Joyand) [ Edition originale ] [ Suivi de : ] De la nécessité et de la légalité de demandes en indemnité à raison des biens vendus par l’Etat, et de toutes les autres réclamations légitimes à poursuivre par toutes voies et contre qui de droit, au nom d’émigrés ou autres Français dépossédés (par Sarran) [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Développement de la proposition de M. Le Général Donnadieu dans le comité secret du 11 avril 1821, tendant à ce qu’il soit fait une adresse à sa majesté pour la supplier de bien vouloir choisir un autre ministère, attendu que celui actuel est capable et anti-français (par Donnadieu) [ Edition originale ] [ Suivi de : ] Quelques réflexions sur la censure et sur l’Université (par Lamennais) [ Edition originale ] [Suivi de : ] Lettre de M. Charles-Louis de Haller, membre du Conseil souverain de Berne à sa famille, pour lui déclarer son retour à l'Église catholique, apostolique et romaine ‎

‎Recueil de 5 titres en 1 vol. in-8 reliure demi-basane marron : Pétition concernant la nécessité et les moyens d'effacer toute différence et toute distinction politiques entre les propriétés patrimoniales, adressée à la Chambre des Députés (par Le Joyand). Paris, Ponthieu, 1821, 53 p. [ Suivi de : ] De la nécessité et de la légalité de demandes en indemnité à raison des biens vendus par l’Etat, et de toutes les autres réclamations légitimes à poursuivre par toutes voies et contre qui de droit, au nom d’émigrés ou autres Français dépossédés (par Sarran), Paris, Le Normant, 1821, 319 p. [ Suivi de : ] Développement de la proposition de M. Le Général Donnadieu dans le comité secret du 11 avril 1821, tendant à ce qu’il soit fait une adresse à sa majesté pour la supplier de bien vouloir choisir un autre ministère, attendu que celui actuel est capable et anti-français (par Donnadieu), Paris, J. G. Dentu, 1821, 28 p. [ Suivi de : ] Quelques réflexions sur la censure et sur l’Université (par Lamennais), Paris, Cosson, s.d. [1821], 15 p. [Suivi de : ] Lettre de M. Charles-Louis de Haller, membre du Conseil souverain de Berne à sa famille, pour lui déclarer son retour à l'Église catholique, apostolique et romaine, Deuxième édition, Paris, Méquignon, 1821, 46 p. ‎


‎Intéressant recueil de 5 titres peu communs publiés sous la Restauration, dont 4 en édition originale. Etat satisfaisant (reliure frottée avec accrocs en mors, première page de titre anciennement restaurée, bon état par ailleurs). Le second titre est signé par Sarran.‎

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