Editions Albin Michel 2011 237 pages in8. 2011. Broché. 237 pages.
Reference : 54857
ISBN : 9782226221353
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Cannes 1952, 20,9x27cm, 90 feuillets.
| Le palmarès de Queneau | * Dossier des fiches du jury remplies par Raymond Queneau pour le Festival de Cannes de 1952 soit 90 feuillets presque tous remplis de sa main.Un seul film manque hélas à l'appel,Dans la tempête(Arashi no naka no hara)de Kiyoshi Saeki, l'ensemble est sinon complet de toutes les critiques des35 longs et 50 courts-métrages en compétition officielleau festival cette année-là. S'y ajoutent 4 pages au crayon et un feuillet à la plume de notes autographes recensant chaque résultat de vote pour l'ensemble des prix décernés. Amusant ensemble des critiques de Raymond Queneau, alors membre du jury du Festival de Cannes. Ces fiches retracent les impressions acerbes ou élogieuses de l'écrivain au visionnage des films. L'année 1952 voit se dérouler la cinquième édition du jeune Festival de Cannes avec comme président du jury Maurice Genevoix. Le grand prix est remporté par deux films,Deux sous d'espoir(Due soldi di speranza) deRenato CastellanietOthellod'Orson Welles. Sur la fiche de ce dernier, l'avis de Queneau est sans appel :"Number one". Quant au film de Castellani, le critique estdithyrambique :"enfin ! du cinéma - intelligent, vivant, humain. Deux ou trois passages ont de la grandeur. Et ce n'est pas prétentieux.",il juge sa vedette féminine, Maria Fiore,"épatante". Du côté français, c'estFanfan la Tulipequi est en lice et Queneau n'est pas tendre : "ça aurait pu être un film agréable, mais le dialogue gâche tout." Gina Lollobrigida est "quelconque" et Gérard Philippe "pas bon, cette fois-ci". Le film obtiendra malgré tout le prix de la mise en scène. Il trouve Marlon Brando, qui sera sacré "meilleure interprétation masculine"; "T.B." dans Viva Zapatad'Elia Kazan. L'un de ses coups de coeur est incontestablementLe Mediumde Gian-Carlo Menotti qu'il qualifie d'"EPATANT/ un film ! un opéra ! saisissant ! poignant !"et qui remportera lePrix du film lyrique. Queneau a également inscrit sur quatre pages le résulat des scrutins du jury pour chaque catégorie. On y découvre que les deux films gagnants, Deux sous d'espoir(Due soldi di speranza) deRenato CastellanietOthellod'Orson Welles - ont récolté chacun 18 voix à l'issue de pas moins de six scrutins. André Cayatte se voyait décerner un prix spécial pour " Nous sommes tous des assassins " dans la catégorie hors compétition, à seulement une voix près. A travers les décomptes de Queneau, on y découvre également l'écrasant plébiscite du jury pour les stars Hollywoodiennes Lee Grant et Marlon Brando, qui remportent respectivement les prix d'interprétation féminine et masculine pour Detective Story et Viva Zapata! Précieux témoignage des coulisses d'un des tout premiers Festivals de Cannes, de la main d'un des plus grands écrivains français du XXe siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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In-8, broché, couverture de papier moderne, 90 p., qqs rouss. Paris, Imprimerie nationale, An II [1794].
Edition originale du procès verbal de la première séance du "Jury des Arts". Constitué sur proposition du peintre David, conventionnel et ami de Robespierre, Le "Jury des Arts" était destiné à se substituer à toutes les juridictions anciennes après l'abolition des anciennes académies pour juger les ouvrages de peinture, sculpture, architecture mis au concours. Il était présidé par de Jean-Nicolas Pache qui fut ministre de la guerre et maire de Paris.Parmi les membres du jury: Dufourny (architecture), Monge, Nicolas Xavier Willemin (gravure), Goust, Fragonard, Naigeon et Pierre-Paul Prud'hon (peinture), Poidevin (architecte), Talma, etc.Bon exemplaire.
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1928 Sans date [1928]. 5 pp. (5 ff. manuscrits au recto). Cartonnage, papier marbré, pièce de titre en basane havane sur le plat supérieur. Frottements, mors supérieur fendu en queue. MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ, préparé vraisemblablement pour parution dans Action Française. Daudet y évoque la condamnation, en novembre 1928, de Serge di Modugno pour l'assassinat du comte Nardini (vice-consul d'Italie), et l'interprète comme une preuve de la corruption du jury de la Seine : Ce verdict est à rapprocher de celui acquittant Germaine Breton, qui avait tué très lâchement par derrière Marius Plateau, héros de la guerre ; et de celui acquittant l'ignoble Schwarzbard meurtrier de Petliura. [...] Le jury de la Seine est habilement trié et truqué par la sûreté générale, où fleurissent l'amour de l'Allemagne, la tendance révolutionnaire, et la haine du fascisme italien. [...] Comment la sûreté générale truque-t-elle le jury ? De la façon la plus simple du monde : la liste des personnes susceptibles d'être jurés (et parmi lesquelles on tirera on sort, sont effectuées à la suite d'enquêtes effectuées par des policiers. Ceux-ci, qui ont reçu des ordres, ont soin de désigner comme susceptibles de siéger au jury, parmi des personnalités honorables, des personnages notoirement ou obscurément tarés [...] Il soutient en effet la thèse d'un vaste complot organisé par la Sûreté Générale, thèse qui remonte pour Daudet à la fois au "complot des panoplies" (1917) et à la mort de son fils Philippe, dont Léon Daudet continuera de soutenir qu'il a été assassiné. Ces accusations lui vaudront, en 1927, d'être emprisonné à la Santé pour diffamation. Il évoque à plusieurs reprises son arrestation, dont il affirme qu'elle était la première étape d'une machination visant à le faire taire : C'est la sûreté générale qui a fait tuer Plateau, comme elle a fait tuer Philippe [...]. C'est elle aussi qui nous a fait condamner à la prison par le président Flory - viellard intimidable et niais - dans l'espoir de ma zigouiller en prison et ainsi de me faire taire définitivement. Daudet revient également sur son évasion, épisode rocambolesque que le journal La Patrie n'hésitera pas à qualifier de "guignolade de la Santé" (29 juin 1927). Daudet sera en effet aidé par Charlotte Montard et des complices des Camelots du Roi qui, se faisant passer au téléphone pour le ministre de l'intérieur, ordonneront tout simplement sa libération ! ce dégoûtant personnage [Barthou, garde des sceaux] a perdu la tête à la scène de mon évasion (il redoutait la fureur de la police, à qui les Camelots du Roi arrachaient sa proie), et coffré aveuglément, stupidement, [...] madame Montard et le petit Montard, enfant de quatre mois. Suite à son évasion, Daudet se réfugie en Belgique d'où il continue de contribuer à Action Française et de publier essais et pamphlets. Gracié, il ne regagnera Paris qu'en 1929. La police politique est l'antre, la caverne où se trament les guerres et les révolutions du temps moderne. Tant qu'elle n'aura pas été anéantie, [...] la France et l'Europe seront en péril. Couverture rigide
Signé par l'auteur
In-8, broché, couverture illustrée, 187 pages, nombreuses illustrations. Oscitatio, 2020.
"Jean-Martin Charcot (1825-1893), père fondateur de la neurologie moderne, a bénéficié de multiples biographies et travaux étudiant les différentes facettes de son uvre. Pourtant une part, objectivement limitée, de lactivité attachée à la fonction de professeur de Faculté tenue par Charcot, na jusquà présent été lobjet daucun examen, cest létude de la fonction de membre de jurys de thèses de doctorat en médecine, et en particulier de président de ces jurys. Olivier Walusinski a passé en revue, une à une, environ 12 500 thèses soutenues à la Faculté de Médecine de Paris entre 1862, première année dexercice dagrégé de Charcot jusquà sa mort en 1893. Parmi elles, il a sélectionné toutes celles qui abordaient un thème de neuropsychiatrie au sens large (3663), puis choisi de porter une attention particulière à celles pour lesquelles Charcot, Alfred Vulpian, ou Alexandre Axenfeld, trois médecins de la même génération partageant les mêmes centres dintérêt, avaient siégé dans le jury, soit 1 774 thèses. Charcot appraît dans le jury de 603 d'entre elles.Après quelques données statistiques sy rapportant, ce livre propose de brèves recensions individualisées des thèses choisies comme représentatives, soit pour leur sujet (sclérose en plaques, aphasie, tabes, paralysie générale, etc.), soit pour des critères particuliers (étrangers, femmes, etc.) mais toutes ayant en commun la présence de Charcot comme membre du jury. Ce survol de près de trente ans autorise une appréciation de lévolution des centres dintérêt du monde médical et de Charcot en particulier. Des illustrations, souvent inédites, provenant de la presse de lépoque ou des thèses elles-mêmes, enrichissent cette présentation.De cette vaste fresque sortent quelques pépites négligées, des uvres devenues des classiques de la neurologie, des noms illustres ou dautres bannis du piédestal de la notoriété posthume."Iconographie en couleurs et en noir et blanc.Livre neuf.
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S.n., s.l. 27 avril 1954, 21x27cm, une feuille.
Lettre autographesignée de Jean Cocteau, président du jury du festival de Cannes 1954 qui s'était tenu du 25 mars au 9 avril, adressée à son ami Carlo Rim, 17 lignes à l'encre bleue:"cette étrange foire d'empoigne à laquelle j'essayai de donner quelque grâce" Jean Cocteau loue encore l'impartialité et la clairvoyance de Carlo Rim : "Je dois te dire ma reconnaissance pour ton oeil qui savait voir au dessus du lieu..." et dénonce les luttes d'influence troublant et entourant l'attribution des prix dont il fit les frais: "Le plus drôle c'est que ma dernière tentative de justice dérangeait encore de combinés - l'entourage de Clément [Il s'agit de René Clément qui concourait cette année-là avec Monsieur Ripois] (il n'y est pour rien) espérant un scandale publicitaire, annulé par le prix spécial... Les petits copains que tu connais dirent qu'on m'avait téléphoné de ordres (sic)." Satisfait d'être débarrassé de cette encombrante charge, Jean Cocteau n'en conseille pas moins son ami Carlo Rim, membre du jury, d'être vigilant pour l'édition prochaine du festival : "Le jeu n'étant pas la chandelle. L'année prochaine ouvre "l'oeil" sur le travail de mon successeur. il aura bonne mine (comme on dit)." Dans sa lettre, Jean Cocteau mentionneRené Clément qui concourait cette année-là avec "Monsieur Ripois"qui obtint donc, à la grande joie et à l'instigation de l'entourage de René Clément, le grand prix du jury, "La porte de l'enfer" deTeinosuke Kinugasa remportant le grand prix. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Provenance : du fonds Carlo Rim. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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