Payot 2004 224 pages in8. 2004. Broché. 224 pages. Universitaire spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle auteur couronnée par le prix Femina en 2002 pour Les Adieux à la reine Chantal Thomas livre un eai qui recompose autour de souvenirs personnels et d'analyse littéraire une réflexion sur le thème de la souffrance. Contradictoire nature de l'homme celle qui veut se dérober aux souffrances inévitables de l'existence mais qui cherche en même temps une certaine jouiance et un plaisir à souffrir. Souffrir montre à quel point on peut être dépendant de la douleur. Qu'elle soit générée par l'abandon l'absence la quête d'un absolu qu'elle soit moteur de création comme chez Proust exaltation de la vie comme chez Nietzsche aiguillon d'une destinée morale comme chez Dostoïevski la souffrance gît au c ur et au corps de la vie. Ce qui pourrait prendre dans cet eai l'allure ronronnante d'une diertation scolaire fait le pari d'une implication personnelle dans la marche de la réflexion. Questionnement éternel (donc d'une cruelle actualité) Chantal Thomas nous montre combien la folie d'un Sade la défaite d'un Kafka attendant tout au long de l'existence la chance "d'une deuxième vie" sont toujours aui proches de nous. De cet état aui douloureux que vital il semble important pour chacun de savoir distinguer dans la souffrance entre ce que l'on subit par néceité et ce qui nous fait plaisir d'endurer. Ni manuel de savoir-vivre à l'usage de dépreifs latents ni répertoire de référence pour intellectuels de salon Souffrir est juste un eai sincère engagé brillant qui questionne au racloir sur les profondeurs de la psychologie humaine. --Denis Gombert
Reference : 52027
ISBN : 9782228898003
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1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...
LIBRI Guglielmo ; JUBINAL, Achille ; LACROIX, Paul ; LAMPORECCHI, Raniero ; CELLIEZ, Henry
Reference : 66546
(1848)
9 vol. ou brochures in-8 : Réponse de M. Libri au rapport de M. Boucly, publié dans le Moniteur Universel du 19 mars 1848, Chez tous les Libraires, Paris, 1848, 115 pp. [ On joint : ] Lettres à M. Hatton, Juge d'Instruction au sujet de l'incroyable accusation intentée contre M. Libri, contenant de curieux détail s sur toute cette affaire, par M. Paul Lacroix, Paulin, Paris, 1849, 64 pp. [ On joint : ] Lettre à M. Paul Lacroix (Bibliophile Jacob) contenant Un curieux épisode de l'histoire des Bibliothèques publiques, avec quelques faits nouveaux relatifs à M. Libri et à l'odieuse persécution dont il est l'objet, par Achille Jubinal, Paulin, Paris, 1849, 64 pp. [ On joint : ] Lettre de M. Libri à M. le Président de l'Institut de France, Barthès et Lowell, Londres, 1850, 72 pp. [ On joint : ] Mémoire sur la persécution qu'on fait souffrir en France à M. Libri, par M. Ranieri Lamporecchi, accompagné des adhésions des Professeurs de la faculté de Droit de l'Université de Pise, du Président de la Chambre des Députés de Toscane et de plusieurs autres jurisconsultes éminens, et précédé d'une lettre de M. del Rosso, avocat, à M. le Président de la Chambre des mises en accusation de la Cour d'Appel de Paris, Barthès et Lowell, Londres, 1850, 76 pp. et 1 f. [ On joint : ] Lettre de M. Libri à M. Barthélémy Saint-Hilaire, Administrateur du Collège de France, Barthès et Lowell, Londres, 1850, 31 pp. [ On joint : ] Pétition adressée au Sénat sur l'Affaire de M. Libri avec une note à l'appui signée par MM. Guizot, le marquis d'Audiffret, Prosper Mérimée, douard Laboulaye, Victor Leclerc, Paulin Paris, Jules Pelletier, Alfred de Wailly, Romain Merlin, et Henry Celliez, Typographie de Ch. Lahure et Cie, Paris, 1861, 8 pp. [ On joint : ] M. Libri n'est pas Contumax. Consultation de Me Henry Celliez sur la pétition adressée au Sénat, suivi de l'adhésion de Me Edouard Laboulaye, et d'une adresse des Députés au Parlement italien, Imprimerie de Ad. R. Lainé et J. Havard, Paris, 1861, 14 pp. [ On joint : ] Mémoire sur les irrégularités de la Procédure criminelle suivi contre L. Libri, et sur l'application de l'art. 441 du Code d'Instruction criminelle pour la révision de cette procédure, par Me Henry Celliez, Imprimerie de Ad. R. Lainé et J. Havard, Paris, 1861, 92 pp.
Très intéressante réunion de 9 brochures et ouvrages relatifs à l'extraordinaire affaire Libri. Mathématicien et bibliophile, Guglielmo Libri (1803-1869) parvint à se faire nommer secrétaire de la Commission du Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Il profita de sa fonction pour piller les bibliothèques de France, et après sa fuite en Angleterre, en vendit une partie à Lord Ashburnham. Bon ensemble (qq. usures et manques en couv.).
s.l. [Paris] s.d. (ca. 1904), 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet.
Lettre autographe de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre noire sur un double feuillet bordé d'un liseré de violettes. Pliure transversale inhérente à l'envoi. Très belle lettre d'amour marquant la réconciliation de la Muse aux violettes et de l'Amazone après une rupture de deux ans: «Ta lettre m'a été d'une douceur cruelle, j'ai pleuré en la lisant et quelque chose en moi s'est réjoui malgré tout de penser qu'entre nous le lien était est si puissant et subtil que la mort seule pourra le dénouer tout à fait, si la mort est définitive.» Lassée et très jalouse des infidélités de Natalie, Renée avait pris la décision radicale de la quitter. L'Amazone avait alors, par tous les moyens, tenté de la reconquérir, envoyant des émissaires ainsi que de nombreuses lettres: «Mes larmes ont coulé sur toutes les lettres que tu m'as envoyées depuis le silence qui s'était fait entre nous.» Renée semble cette fois avoir rompu sa promesse de ne jamais revoir Natalie et lui adresse cette très belle déclaration, pleine d'espoir en l'avenir: «T'oublier ! Mais mes lèvres, qui sont l'âme de mon âme ont gardé ton reflet et ton empreinte. [...] Quelque chose en [moi] s'est brisé depuis lors, d'avoir trop aveuglément aimé. Mais s'il est vrai qu'il reste en nous des tendresses inconnues et des douceurs ignorées que nous pouvons encore nous prodiguer dans un avenir meilleur, n'hésitons pas à les découvrir au fond de nos âmes. Je voudrais te prendre dans mes bras, mon Tout-Petit, comme un enfant malade, et te bercer, et te consoler, et te guérir, et de voir refleurir sur tes lèvres les sourires d'autrefois. Il ne faut plus souffrir pour moi, ma Douceur blonde, je t'aime, je te guérirai.» Ces retrouvailles ne dureront pourtant pas: déchirée entre la baronne Hélène de Zuylen et Natalie, Renée enchaînera les voyages; tour à tour en Hollande, en Allemagne, en Suisse et à Venise, elle confiera ses hésitations à Kérimé Turkhan-Pacha sa compagne épistolaire du Bosphore qu'elle rencontrera à l'été 1905 lors de son dernier voyage avec Natalie Clifford Barney à Mytilène. Emouvante lettre de Renée Vivien, adressée au grand amour de sa vie. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Pocket 1999 1999. Alain de Botton: Le plaisir de souffrir/ Pocket 1999
Bon état
Philippe d'Outreman, Le Pédagogue chrestien [en deux tomes] : T. 1: S'abstenir du péché, et faire le bien. T. 2: Souffrir à tous les maux avec patience, ou, Les remèdes à tous maux Rouen, Jacques Besongne, 1654. 2 tomes in-4 en 1 volume, [2]-532-[72]-[16]-562-[58]p. Nouvelle édition de cet important ouvrage religieux du XVIIe siècle. Philippe d'Outreman (1585-1652), jésuite originaire de Valenciennes publie cet ouvrage sous le titre Le vray chrestien catholique à Saint Omer en 1622. Il sera sans cesse réédité sous divers titres même si c'est Le Pédagogue chrétien qui reste le titre le plus communément utilisé. L'ouvrage fut aussi édité en latin, en néerlandais, en anglais et en allemand. Il semble y avoir deux éditions par Besongne, en 1651 et 1654, mais aucun exemplaire de ces éditions ne semble conservé en France (aucun au CcFr ni au WorldCat). Malgré ce nombre important d'éditions, l'ouvrage est devenu rare. En 1633 paraissait déjà la 10e édition. Une rapide recherche sur le WorldCat nous donne au moins 16 éditions supplémentaires avant la nôtre. Cela donne une idée du succès. Reliure plein vélin vert, probablement vers 1750, tranches rouges. Reliure solide mais manques aux coins et aux mors, exemplaire anciennement mouillé et court en tête. Pas de feuillet 201/202 au tome 1 (feuillet blanc ou titre intermédiaire, pas de manque de texte). Ouvrage devenu rare malgré le nombre d'éditions.