Editions Mondéos 2011 302 pages 23x13x1cm. 2011. Broché. 302 pages.
Reference : 51654
ISBN : 9782847545609
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Démons et Merveilles
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1909 In Idées Modernes, volume III, Juillet 1909. Un volume in-8 demi toile rouge, fleuron doré et pièce de titre, 244 pages. Bel état.
Philippe Berger, Le régionalisme lorrain. Chr. Pfister, L'histoire lorraine. Jules Rais, Nancy, capitale de l'Est. B. Auerbach, la Terre lorraine & les voies de communication. E. Chantriot, La vie forestière et agricole. A. Lebrun, Le sous-sol lorrain. Louis Laffitte, L'industrie lorraine. Bernheim, l'école médicale de Nancy. Laurent, Les instituts et universités de Nancy. E. Duvernoy, les sociétés savantes. E. Hinzelin, L'Art en Lorraine, L'école de Nancy. Henri Aimé, Les lettres en Lorraine. E. Picard, Nancy et la défense de la Lorraine. A. Le Chatelier, Exemples de Lorraine. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Nancy Jean-Baptiste Cusson 1728 Deux volumes in-folio reliés plein veau d'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, pour le tome II:, titre, xlviii col., 21 planches, 1466 col., dclxxx col., [25] ff. de table, puis pour le tome III: titre, xl, 13 planches, ccviii col., 1340 col., dcxcvi col. et [24] ff., et un volume in-folio demi veau glacé, dos à nerfs, pièces de titre et de tomaison et maroquin rouge, pour les Additions..., col. 121 à 162, errata, 25 pp., 26 colonnes. Quelques rousseurs, une coiffe abîmée et petit travail de vers sur les dos, ex-libris de la Bibliothèque de Mr. de Beaupré (conseiller à la Cour de Nancy) et ex-libris imprimé sur les premiers feuillets blancs.
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1838 Nancy, Cayon-Liébault, 1838; in-4 non paginé, de 22 feuillets signé a-fii; plein cartonnage beige muet de l'époque. Illustré de nombreux bois gravés dans le texte et du portrait de Raoul en frontispice, titre encadré.De l' Imprimerie de Prosper Trenet à Saint-Nicolas-de-Port,ave au colophon la marque de l'imprimeur. Le 3e feuillet porte "Au souvenir et à l'imitation des premiers Essais de l'Art Typographique en Lorraine; par Pierre Jacobi à Saint-Nicolas-de-Port". Tiré à 100 exemplaires.
Texte de Jean Cayon (Nancy, 1810-1865), historien et archéologue, auteur d'études sur la Lorraine, les lettres relatent des évènements du XIVe siècle en Lorraine. Cartonnage légèrement poussiéreux, coin inférieur du 1er plat plié. (Reu-Bur)
Chef‑d’œuvre de Gilliers, chef d’office du roi de Pologne, l’un des seuls répertorié relié en maroquin de l’époque à dentelle. Nancy, Abel-Denis Cusson, au nom de Jesus et se vend à Lunéville, chez l’Auteur, 1751. In-4 de 1 frontispice, (2) ff., iii pp., 238 pp., 13 pp. de table, 13 planches gravées dépliantes, pte. déch. restaurée sans manque sur 3 pl., tache en marge de la p. 149. Plein maroquin rouge, dentelle droite dorée ornant les plats, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin à dentelle de l’époque. 257 x 188 mm.
Édition originale fort rare de l’un des grands classiques de la littérature gastronomique française, ornée de 13 planches hors-texte dont Oberlé ne décrivait que la seconde édition. L’originale de 1751 est si rare que Katherine Golden dans sa Gastronomica Bibliography ne décrit aussi que la seconde édition de 1768. «Le Cannaméliste français est un livre très recherché, non seulement par ceux qui s’intéressent à l’histoire de la friandise et à l’art culinaire, mais par les artistes et les orfèvres qui trouvent, dans les planches signées à gauche du dessinateur Dupuis et à droite du graveur Lotha, des modèles de pièces élégantes et gracieuses du XVIIIe siècle, telles que gobelets, gobichons, verres à tiges pour monter un fruit, mettre des neiges, surtouts de table, cafetières d’argent, etc. Ces gravures sont finement exécutées. Le frontispice, qui porte bien le cachet du siècle dernier, n’est pas signé.» (Vicaire, col. 405) « Un des plus fameux traités de cuisine du XVIIIe siècle. La première édition a paru en 1751. Gilliers était le cuisinier du roi Stanislas Leczinski. L'ouvrage est dédié au duc de Tenczin-Ossolinski, premier grand officier de la Maison du Roi de Pologne Mécène de la Cour d'un Nouvel Auguste». C'est un manuel à l'usage des débutants, avec de nombreuses recettes de confitures, pâtes, biscuits, bonbons et nougats, autant de friandises délicates pour lesquelles Gilliers a mis à contribution les travaux de ses confrères de Nancy, Cécile, Travers et Touchard. L'ouvrage présente également un grand intérêt artistique, car inspiré par les grands ornemanistes, il renferme 1 frontispice et 13 planches dépliantes de modèles de vaisselle, verres, gobelets, surtouts de table, cafetières, pièces montées et coupes variées». (Oberlé. Les Fastes de Bacchus et de Comus n°122). Chef d'office et distillateur, à Lunéville, du roi Stanislas de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, Gilliers a dédié son ouvrage au premier grand officier de la maison du souverain, le duc Ossolinski Tenczin, chef du conseil aulique, Mécène de la Cour d'un nouvel Auguste. Dictionnaire historique des mets sucrés, le Cannaméliste tire son nom de l'ancien mot cannamelle ou canamelle, formé de canna et mel (miel), désignant le goût de la canne à sucre. Destiné aux officiers de bouche de la cour de lorraine, le livre évoque les différents aspects de la consommation du sucre, décrit quantité de mets et propose des recettes variées. Dans sa préface, l'auteur indique qu'il y enseigne la manière de confir toutes sortes de fruits, tant secs que liquides, & à l'eau-de-vie ; de faire tous les ouvrages de sucre qui s'y pratiquent, avec la méthode de les servir. Il y a joint la connoissance générale des cuissons du sucre, la manière de faire les Liqueurs rafraîchissantes, les Pastilles, Pastillages, toutes sortes de Neiges, Mousses, & Fruits glacés, avec la méthode de les colorer. Cannameliste vient de cannamelle, mot par lequel les Anciens désignaient la canne à sucre, dont le goût se rapproche de celui du miel, canna et mel. Quant aux gourmands qui recherchent plutôt les moyens de faire bonne chère que les merveilles de verrerie et d’orfèvrerie, le sieur Gilliers, dans le Cannameliste français; leur fournira nombre de recettes aussi délicates que friandes pour satisfaire leur très respectable passion. La belle et curieuse illustration se compose d'1 frontispice, 1 vignette en tête de la dédicace, gravée par Colin, aux armes du duc de Tenczin, et 13 planches hors texte gravées par l'artiste lorrain Lotha d'après Dupuis, non signées ; elles présentent une centaine de figures, de tables montées, surtout, gobelets, verres, pièces d'argenterie, modèles des meubles les plus appropriés au service, etc... Tiré à petit nombre, l'ouvrage ne semble pas avoir connu de diffusion, le tirage original devant être remis en vente à Paris, 17 ans après, avec un titre renouvelé. Précieux exemplaire, l’un des seuls répertorié relié en maroquin rouge à dentelle de l’époque. Cet ouvrage ne se rencontre que très difficilement en première édition et dans une reliure de qualité.
La moitié des pièces paraissent ici pour la première fois. Elle est si rare que Tchemerzine ne cite qu’un exemplaire incomplet. On les vend a Paris en la rue Saint-Jaques a lenseigne de Lelephat devant les Mathurins. A la fin:… Imprimez a Paris p Nicolas Couteau imprimeur demourant audit lieu et furent achevez dimprimer le xxvie iour du moys de Janvier / Lan de grace mil cinq cens vingt et huyt. 1528. In-8 de (2) ff. y compris un bois gravé à pleine page, cxxiii ff., (1) f. avec la marque à l’éléphant de François Regnault au verso. Pte. restauration au titre imprimé en rouge et noir. Maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Chambolle-Duru. 156 x 102 mm.
Seconde édition originale rarissime de cet ouvrage en stances de quatre vers, comprenant près de la moitié des pièces qui paraissent ici pour la première fois. Elle est si rare que Tchemerzine ne connaissait aucun exemplaire complet. «Le titre manque à l’exemplaire que nous avons eu» mentionne le bibliographe (III, p. 630). Jean-Paul Barbier n’avait pu se procurer ni la première (parue en 1527) ni la seconde originale. Il mentionne la rareté de ces premières éditions: «Notons que la première édition paraît être celle de Galliot du Pré en 1527 et qu’en 1533, l’édition d’Olivier Arnoult ne contient plus que les quatrains, sans les petites pièces de la fin. Il doit exister, selon nos recherches, dix éditions au moins, parues entre 1527 et 1540, mais bien peu d’exemplaires de chacun subsistent.» Pierre Gringore (1475-1538) fut l’un des poètes de la Renaissance les plus estimés par Victor Hugo et Théodore de Banville mais il fut un personnage bien différent par les mœurs et le caractère du Gringore décrit par ces deux auteurs. Il n’avait rien du truand ni du bohème. Il a porté le costume mi-parti de jaune et de vert et le chaperon orné de grelots des ‘Enfants Sans Souci’; il a même occupé dans la hiérarchie de la confrérie la seconde place, celle de ‘Mère Sotte’; mais ce suppôt de la Folie n’avait de fantaisie ni dans l’esprit, ni dans la conduite. C’était un bourgeois de mœurs régulières, fidèle à la devise, d’ailleurs admirable, qui était sienne: ‘Raison par tout, Tout par Raison, Partout Raison’. «Il eut, comme auteur dramatique, de l’adresse. Il savait agencer des épisodes, esquisser des caractères, conduire un dialogue». Le présent ouvrage constitue l’un des répertoires les plus considérables des proverbes et dictons populaires en usage en France dans le premier tiers du XVIe siècle. «Le mardi gras de l’année 1511, au plus fort de la guerre contre Jules II, Gringore fit jouer et joua lui-même le ‘Jeu du Prince des Sots et de Mère Sotte’. L’ouvrage, comme tous ceux que Gringore publia vers cette époque, porte au frontispice le portrait de Mère Sotte, couverte d’une robe de moine, avec un capuchon garni d’oreilles d’âne, et conduite par deux de ses enfants coiffés de même. Tout autour on lit cette devise: ‘Tout par Raison; Raison par tout, Par tout Raison’. Cela veut dire qu’il faut chercher un sens sérieux sous les bouffonneries de Gringore. Il perdra les habitudes de médisance qu’il a contractées chez les Enfants sans souci et retourna au genre moral, par lequel il a débuté. C’est alors qu’il rimera les ‘Notables Enseignements et proverbes par quatrains’ (1527). «Gringore a marqué sa trace par des œuvres estimables pour son temps, curieuses pour le nôtre, ses moralités offrent des types assez piquants d’un genre littéraire peu courant, la comédie politique. Il n’existait des poésies de P. Gringore que des éditions du seizième siècle fort rares; elles vont être réimprimées par MM. Ch. D’Héricault et Anat. De Montaiglon (Bibl. Elzevirienne)». A. Chassang. Précieux et superbe exemplaire, grande de marges et non lavé, orné au verso du second feuillet d’un bois à pleine page représentant l’auteur offrant son livre, non à François Ier comme l’indique par erreur Tchemerzine, mais au duc Anthoine de Calabre, Lorraine et Bar, ainsi qu’il est dit dans le Prologue de l’acteur. Ce bois est signé de la Croix de Lorraine. Le titre porte l’ex-libris manuscrit de l’époque «Du Moulin».