Sans date.
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Démons et Merveilles
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Grasset, 2008. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. En belle condition.
"Longtemps j'ai eu le temps. C'était quand ma mère vivait. J'étais désagréable avec elle, ingrat, méchant, je me disais: j'aime ma mère. Elle le sait ou elle finira bien par le savoir. J'ai le temps. En attendant, le temps passait. Je rencontrais ma mère, je la blessais parce que tout en elle me blessait. Son esprit était droit, sa pensée juste, son élégance de bon goût, sa taille bien prise, son regard d'un bleu un peu gris était pur et nie voyait. Et moi je n'étais pas digne de ce regard. " Un fils parle de sa mère. Sa mère, " le contraire de la vanité et du tapage", lectrice de La Fontaine au regard bleu clair, et lui, l'écrivain, Jacques Chessex, l'excessif, le mauvais fils, le fils rebelle. Tombeau et résurrection, "fontaine de regret", violence et douceur, évocation pudique mais charnelle, ce récit autobiographique est l'un des plus beaux, des plus émouvants de l'auteur.
Gallimard, collection blanche, 1981. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. Tout petit accroc au bord supérieur du premier plat.
"Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois "quotidienne" et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. "Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis"."
Calmann-Lévy, 2005. Grand in-8 broché, couverture photographique. En belle condition.
"Adieu au lac Mère est le récit d'une enfance extraordinaire dans une société hors du commun. Cette enfance est celle de Yang Erche Namu, célèbre chanteuse et mannequin chinoise, qui vit aujourd'hui entre Pékin, Rome et San Francisco. Namu est née en 1966 chez les Moso, une société matrilinéaire des montagnes de Yunnan, à la frontière sino-tibétaine, à 2700 mètres d'altitude. Les Chinois appellent le pays moso " le pays des filles ", car chez les Moso, les femmes sont chefs de famille. Les Moso ont rejeté le mariage. Les unions sexuelles sont temporaires et les enfants appartiennent d'office à la famille maternelle. La société moso encourage la tolérance, le respect d'autrui et l'aide collective. Adieu au lac Mère relate les seize premières années de la vie de Namu, sa relation douloureuse avec sa mère, ses désirs de voyage et d'évasion, son ambition de voir le monde et l'aboutissement de ses rêves lorsqu'elle réussit un concours de chant et intègre le conservatoire de musique de Shanghai. Le récit de l'apprentissage de Namu est à la fois plein de drame, d'étrangeté et de beauté. A travers les yeux d'une enfant puis d'une adolescente fougueuse, on pénètre dans les alcôves où luisent au coin du feu les visages tannés, on goûte au thé au beurre de yack et on s'enivre de l'air des montagnes. On découvre comment s'y déclinent l'amour entre mère et fille, le conflit entre l'individu et la société. On éprouve les bouleversements sans précédent que sont l'intrusion de la révolution chinoise dans cette société millénaire aussi bien que l'éveil à la liberté d'une jeune fille au destin exceptionnel. Ce livre repose sur la rencontre de Namu avec une anthropologue française, Christine Mathieu, qui est l'une des premières Occidentales à avoir pu étudier les mœurs des Moso."
Genève, éditions des Syrtes, 2019. Petit in-8 broché, couverture photographique. Pastille "Paris livre" au second plat, pour le reste à l'état de neuf.
"Si Marina Tsvetaeva (1892-1941) compte aujourd'hui parmi les grands poètes russes du XXe siècle, on le doit au destin et au tempérament hors du commun de sa fille, Ariadna Efron (1912-1975), seule survivante d'une famille broyée par la Terreur stalinienne. Après seize ans de Goulag, elle consacre les vingt dernières années de son existence à faire publier l'oeuvre de Marina. La " fille prodige " deviendra le premier éditeur de sa mère. Je t'aime affreusement est une lettre fictive qu'Ariadna aurait pu écrire, depuis le premier jour de sa libération, en 1955, jusqu'à sa mort, en 1975. Une lettre d'outre-tombe adressée à celle qui est morte depuis longtemps pour lui dire ce qu'elle n'a jamais su : les sentiments qu'elle, Alia, a éprouvés auprès d'une mère à la personnalité excentrique et exaltée, qui lui a transmis le meilleur et le pire, le goût de la littérature et la condamnation à l'exil. Une lettre où elle laisserait enfin éclater sa colère, face à l'injustice, face au sacrifice d'une vie vouée à ce seul devoir : sauver de l'oubli la poésie de Marina Tsvetaeva. Pour y dire aussi l'impuissance, le pardon, et le mystère d'un père absent. Pour faire entendre la voix de cette fillette aux grands yeux bleus, qui a vécu à l'ombre de sa mère, à l'ombre de l'histoire."
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.