Arthaud 1986 315 pages in8. 1986. Broché. 315 pages.
Reference : 500214054
ISBN : 9782700305562
Bon état
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Précieux exemplaire, l’un des rares contenant la pièce en vers de 9 feuillets d’Etienne Pasquier. Paris, Denis du Pré, 1572.In-4 de 53 ff., (1), 9 gravures à pleine page dans le texte et une gravure dépliante hors texte ; 10 ff., 26, (2) ff. dont 1 bl., 9, (2) ff.bl., 6 gravures à pleine page dans le texte. Ex libris manuscrit sur le titre. Relié en plein veau brun granité, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches mouchetées. Restaurations anciennes au dos. Reliure du début du XVIIIe siècle. 235 x 157 mm.
Édition originale de l’une des plus belles entrées de la Renaissance française contenant plusieurs dizaines de pièces de Ronsard, Antoine de Baïf, Amadis Jamyn, Jean Dorat, Du Faur de Pibrac, Pasquier,... en édition originale. Mortimer, French, 205-206 ; Rahir, Dutuit, 676 ; Picot, Rothschild, 3117 ; Brunet, II, 1001; Pichon, 4897; Fairfax Murray, French, 152. Un des beaux livres de fêtes français du XVIe siècle relatant le couronnement de la reine Elisabeth d’Autriche, épouse de Charles IX et fille de l’Empereur Maximilien II, qui avait eu lieu à l’abbaye de Saint-Denis, ainsi que l’entrée des souverains dans la capitale. L’ouvrage est dû à l’échevin parisien Simon Bouquet que ses collègues de l’Hôtel de Ville avaient chargé d’ordonner la fête et de diriger l’agencement des décors ; celui-ci en avait confié la mise en scène à Ronsard et à Dorat qui en fixèrent le thème : l’heureuse rencontre de la France et de la Germanie. Ce sont ces deux poètes qui firent appel à Germain Pilon pour les sculptures, à Le Conte pour les travaux de charpenterie, et pour les perspectives et les peintures à Pierre d’Angers et à Nicolo dell’Abbate, le célèbre émule du Primatice à Fontainebleau. L’édition comporte 16 planches sur bois à pleine page dont une dépliante, dues au tailleur et graveur en pierres précieuses Olivier Codoré, nom abrégé, selon Mariette, du valet de chambre et graveur en pierres fines du futur Henri IV, surnommé Coldoré à cause de l’abondance de colliers qu’il exhibait volontiers. L’illustration figure les architectures éphémères, arcs triomphaux, berceaux de lierre et de feuillage, fontaines,... dressés sur le chemin du cortège royal. Elle présente l’intérêt d’être, elle-même, « à transformations ». Ces cérémonies avaient été retardées pendant une dizaine d’années, Charles IX ne pouvant faire son entrée solennelle dans la capitale que grâce à la récente conclusion de la paix de Saint-Germain, le 11 août 1570, qui mettait un terme provisoire à une décennie de guerres de religion. « L’entrée du roi est ornée de 10 figures dont 9 mesurent 200 x 140 ; la dizième, plus grande (208 x 212) représente la perspective de la peinture dressée place du Chatelet. Ces bois offrent des similitudes avec ceux de l’Entrée de Henri II. L’Entrée de la reine est ornée de 6 bois formés chacun de deux parties : la partie inférieure est la reproduction exacte de la figure correspondantes de l’entrée du roi ; la partie supérieure seule a été regravée, avec des sujets différents. La reine ayant fait son entrée 23 jours après celle du roi, on avait dû conserver les mêmes décors et remplacer les allégories et inscriptions par d’autres mieux appropriées. Toute cette décoration serait de Codoré ainsi que le laisse entendre le privilège. Selon Mariette, Codoré serait le surnom de Fontenay, graveur en pierres fines de Henri IV. » (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 181). Le volume comporte une remarque de premier tirage : le mot « vouloir » au f.34 v° n’a pas été ajouté à la ligne 7. Brunet (II, 1001) mentionne « A quelques exemplaires la page ‘Simon Bouquet’ est suivie d’une pièce en vers signée E. Pasquier Parisien intitulée ‘Au Roy Congratulation de la paix faicte par sa Majesté entre ses sujets l’onzieme jour d’Aoust 1570’, 9 feuillets » Notre exemplaire est l’un des très rares à posséder cette pièce en vers de Pasquier. La reine étant souffrante, une autre fête fut organisée en son honneur trois semaines plus tard. Les mêmes architectures éphémères furent employées mais on les décora de nouvelles figures allégoriques. Précieux exemplaire grand de marges et non lavé, conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle. Les exemplaires en reliure ancienne sont rares, la plupart ayant été reliés à nouveau - et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle.
BOUQUET, Simon / RONSARD, Pierre de / DORAT, Jean / PASQUIER, Étienne.
Reference : LCS-18448
Il renferme des poèmes de Ronsard, Baïf, Jamyn, Dorat et Pasquier en édition originale. Paris, Denis du Pré pour Olivier Codoré, 1572. 54 ff. dont 8 planches à pleine page, 1 planche hors texte à pleine page et 1 planche dépliante hors texte. C’est l’ordre et forme qui a este tenu au sacre & couronnement de tres-haute, tres-excellente, & très-puissante princesse Madame Elizabet d’Autriche Roine de France: faict en l’Eglise de l’Abbaie sainct Denis en France le vingt cinquiesme iour de Mars, 1571. A Paris, de l’imprimerie de Denis du Pré, pour Olivier Codoré, 1571. Avec privilège du roy. 10 ff. Entrée de la Reine. 26 ff., (1) f., (1) f.bl., 6 planches. Soit 3 parties en 1 volume in-4. Veau fauve, double filet or encadrant les plats avec armes au centre, dos à nerfs orné. Reliure début XVIIe siècle.
Édition originale et tout premier tirage de l’un des plus beaux livres de fêtes français de la Renaissance. Mortimer, French, 205; Rothschild, IV, 501-503; Tchemerzine, III, 747; Firmin Didot, Histoire de la gravure sur bois, p. 187; Vinet. Bibliographie des Beaux-Arts, n° 44; Fairfax-Murray, French, 152; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 181. Premier tirage (bandeau du f. 12 recto, dévoré et non vouloir dévorer au verso, I 3 mq. B de Bouquet mais signature L corrigée en I en cours de tirage, M2) Cette entrée cérémoniale de Charles IX à Paris en mars 1571 intervenait après la paix de Saint-Germain d’Août 1570 et la fin de la guerre civile. Le mariage du Roi avec Élisabeth d'Autriche réaffirmait le désir de tolérance religieuse apaisant les conflits entre catholiques et protestants pour lesquels la liberté de culte était reconnue. Le Roi entra sans sa ville de Paris le 6 mars mais, souffrante, la reine ne put l'accompagner. Elle fit son entrée à Paris le 29 mars après avoir été couronnée à l'abbaye de Saint Denis le 25 mars. Pour l'entrée de Charles furent érigées des arches monumentales ornées de statues allégoriques. Ces arches furent reprises pour l'entrée de la Reine, mais ornées de statues différentes, plus appropriées et plus féminines. Simon Bouquet, magistrat parisien, fut chargé par ses collègues de l'Hôtel de ville de Paris de l'ordonnancement entier de la fête et de la confection des décors. Il en confia la mise en scène et le thème à Pierre de Ronsard et Jean Dorat qui firent appel aux artistes de la première école de Fontainebleau; Germain Pilon pour les sculptures, le conte pour les travaux de charpente et Nicolo Dell’Abbate et Pierre d’Angers pour les perspectives et les peintures. Le thème central était évidemment consacré à la paix et au mariage de la France et de la Germanie, Élisabeth d'Autriche étant la fille de l'empereur Maximilien. Le texte fut rédigé par Simon Bouquet et par les grands poètes français de la Pléiade. Pierre de Ronsard composa ainsi pour cette cérémonie 9 poèmes, signés R pour la plupart dans le Recueil. BI « Comme une fille en toute diligence Voyant un pré émaillé de couleurs Entre dedans et choisissant les fleurs Un beau bouquet pour son sein elle agence…» Antoine de Baïf, Jean Dorat, Amadis Jamyn, Guy de Faur de Pibrac et Etienne Pasquier rivalisèrent également pour célébrer poétiquement cet évènement. L’iconographie de cet ouvrage remarquable comprend 16 grandes estampes à pleine page, 10 pour l’Entrée du roi dont une dépliante, 6 (répétition partielle des précédents complétée par de nouveaux bois) pour celle de la Reine Élisabeth d’Autriche, gravées sur bois sous la direction d’Olivier Codoré, « tailleur et graveur en pierres précieuses ». Il s'agit, suivant Manette, du nom abrégé de Coldoré, surnom donné à Fontenay, futur valet de chambre et graveur en pierres fines de Henri IV, en raison des nombreux colliers d'or qu'il portait. Firmin Didot suggère que les bois ont été réalisés sur les dessins de Jean Cousin. Ces planches fort belles illustrant les arcs de triomphe éphémères dressés à la Porte Saint Denis, à la porte au Peintre, au bout-du Pont Notre-Dame, les fontaines et les statues érigées pour cette grande circonstance, évoquent la facture des illustrations de l'entrée à Paris de Henri II en 1549. L’illustration présente en outre l’intérêt d’être, elle-même, «à transformations». L’ouvrage présente en outre un très beau colophon en calligramme en forme de hanap couvert. Exemplaire remarquable relié pour Louis-Alphonse du Plessis de Richelieu (1582-1653), frère de Richelieu, Archevêque d’Aix puis de Lyon, avec ses armes argentées sur les plats. Les exemplaires en reliure ancienne sont extrêmement rares, la plupart ayant été reliés à nouveau – et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle. Mortimer décrit un exemplaire avec la 4ème partie (9 pp., sans illustration) mais indique «the work was also issued without the 9 leaves of Pasquier verses at the end». Parmi les exemplaires en trois parties: Fairfax-Murray, Ruggieri… Cela s’explique par le contexte politique. En effet, le texte de Pasquier fait l'apologie de la Paix de Saint-Germain (août 1570) voulue par Charles IX. Signée avec l’Amiral de Coligny, elle accordait d’importantes libertés aux protestants, prônait la tolérance et l'égalité de traitement entre tous les sujets, quelle que soit leur religion. Après la St Barthelemy et l'assassinat de Coligny (août 1572), cette apologie de Charles IX pacificateur pouvait difficilement subsister. Superbe exemplaire, plus grand de marges que l’exemplaire H. P. Kraus et Friedlander en reliure ancienne non armoriée adjugé 38 300 € (23 avril 2001).
1665 A Paris , par la Compagnie des Libraires du Palais, 1665, quatre volumes IN 12 de (3) ff, 531 pp., (4) ff., 544 pp.,(4) 544 pp. - (6) ff., 465pp, 1f.bl; reliure plein veau lisseavec encadrements sur les plats, dos 5 nerfs caissons ornés fleurons dores, toutes tranches dorées, reliure signee et datee E; NIEDRE, Paris 1665Premiere edition complete (cf: jean-Charles Brunet cat 1868, no 664)
le tout dans un etat parfait ,interieur tres propre... mais une erreur de conception a fait que les plats se sont dessolidarisés du dos ... restauration à prevoir... la rareté de ce lot en vaut la peine . Photos sur demande
1862 Le Puy, M.-P. Marchessou, 1862, demi-chagrin noir, d'epoque , dos lisse décoré, in-8 de 328 pp. ; Edition originale. Rare. Parfait état
Ray K4*
Calmann-Lévy. Paris. 1931. In-8 broché, 256 pp, exemplaire numéroté 811/1000 sur vélin du Marais. Bel exemplaire.
Ray I1*