Le signe 2000 624 pages in8. 2000. broché. 624 pages.
Reference : 500211085
ISBN : 9782746800403
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Paris, André Pralard, 1692. 4 vol. in-8 de (48)-638-(58) pp. ; (8)-470-(8) pp. ; p. 471-892-(19) ; (40)-676 ; (20)-664 (i.e. 660) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition complète du Nouveau Testament de Port-Royal comprenant les "Réflexions morales" de Pasquier Quesnel. « Ces Réflexions morales du P. Quesnel, qui sont jointes à cette traduction, ont été condamnées par la cour de Rome, et ont donné lieu à une espèce de schisme dans l'Église gallicane, à cause de la persistance du parti janséniste à soutenir les propositions condamnées » (Brunet). Ces dernières avaient été publiées partiellement dès 1672, d'abord sur les Évangiles, sous le titre : "Abrégé de la morale de l'Évangile", puis en 1687, sur la fin du Nouveau Testament : "Abrégé de la morale sur les Actes des Apostres, des Epistres de S. Paul, des Epistres canoniques, et de l'Apocalypse". Belle impression sortie des presses d'André Pralard (1635-172.) avec sa marque typographique au titre : chaque tome a un titre propre, le tome II est divisé en 2 parties, la 2e ayant aussi un titre propre. Natif de Savigny, près de Lyon, Pralard fut en apprentissage à Lyon chez Jean-Antoine Huguetan de 1650 à 1657, travailla à Paris chez Charles Savreux quatre ans puis chez Claude et Pierre I de Bats. Pralard s'établit clandestinement à son compte avant 1668. Arrêté et embastillé du 15 mars au 1er août 1668 pour diffusion d'ouvrages jansénistes, il fut reçu libraire par lettre de cachet du 7 août 1669 malgré l'opposition de la communauté. Envoyé plusieurs fois en mission aux Pays-Bas pour négocier le retrait d'ouvrages licencieux et en province pour poursuivre des contrefacteurs, il était encore en activité en 1719. Bel exemplaire relié à l'époque en maroquin rouge janséniste.Brunet, V, 749 ; BnF, Bibles imprimées du XVe au XVIIIe conservées à Paris n°4175.
Rotterdam, Reinier Leers, 1690. In-4 de (10)-539 pp., veau brun granité, dos orné à nerfs orné (reliure de l'époque).
Édition originale. Le Père Richard Simon (1638-1712) fondateur de la critique et de l'exégèse biblique, né à Dieppe d'une famille modeste, fit ses études surtout chez les oratoriens de la ville. Étant entré à l'Oratoire provisoirement en 1659, puis définitivement en 1662, il fut ordonné prêtre en 1670. Il suivit avant son sacerdoce, des cours de philosophie, de théologie, d'écriture sainte, et lui-même il enseigna ; il se montra très indépendant de ses maîtres. Il publia divers écrits sur les Juifs ; parce qu'à eux avait été confié le dépôt de la tradition ; il ne voulait pas qu'on les calomniât, mais il critiquait fort leurs commentateurs de la Bible. En 1678 parut l'Histoire critique du Vieux Testament, le principal de ses ouvrages et qui a fait le plus de bruit dans lequel l'auteur annonçait que les auteurs de la sainte Écriture « pour être prophètes n'ont pas cessé d'être hommes : « Le livre rencontre des adversaires chez les protestants et les catholiques : Bossuet fut sévère, Nicole et les jansénistes aussi. En 1683, l'ouvrage fut mis à l'index. En 1689, à Rotterdam, il fait paraître l'histoire critique du texte du Nouveau Testament ; il suffit dit-il que l'Écriture soit inspirée quant à la substance ; on ne doit entendre par inspiration qu'une direction de l'Esprit saint qui a empêché les auteurs sacrés de tomber dans l'erreur. Il publie ensuite l'histoire critique des versions du Nouveau Testament, à nouveau contrariée par Bossuet.Grente, p.1182. Brunet, V, 394. Quelques rousseurs. Bel exemplaire.
Paris Sebastien Hure 1643 un volume in-16° (60 x 111mm), (4)-536-(6)-368 pp. (décalage de numérotation :1-226 puis 251-392). Reliure en plein maroquin noir ancien, dos à nerfs muet, filets et fleurons d'angle estampés à froid sur les plats, fermoirs, tranches rouges. (dos frotté, manque à la coiffe inférieure, coins émoussés, mors intérieurs ouverts, petite restauration côté bordure intérieure du titre, cerne claire avec atteinte au texte sur quelques feuillets en fin d'ouvrage, plusieurs cahiers un peu faibles, défaut de numérotation à cinq pages et saut de pagination mais sans manque au chapitre 1 de l'épître de Saint-Paul à Philémon : 226 puis 251). Titre imprimé en rouge et en noir. Vignette de titre. Vignettes. Annotations anciennes à l'encre sur les contre plats et sur plusieurs feuillets.
Se vend à Charenton, Antoine Cellier, Pierre Des-Hayes, 1647. In-12 réglé à deux colonnes de (4)-306 pp. titre-frontispice. Les Pseaumes de David, mis en rime françoise, par Clement Marot et Theodore de Beze. Charenton, Pierre Des-Hayes, s.d. (1647). In-12 réglé de (232) ff. (sig. AZ6 AaOo6 ac6 d4 *6).2 ouvrages en un vol. in-12 (149 x 85 mm), maroquin rouge mosaïqué de maroquin vert olive, décor compartimenté de pointillés et de petits fers dorés, écoinçons et motif central quadrilobé en maroquin vert dans un encadrement doré à petits fers, un fermoir (sur deux), roulette dorée sur les coupes, tranches dorées (reliure attribuée à l'atelier Macé Ruette).
Nouveau Testament version de Genève et psautier avec la musique notée suivi de la “Forme des prières ecclésiastiques”, du “Catéchisme”, de la “Confession de foi” et de prières. Sous le régime de l’édit de Nantes, les psautiers huguenots se débitaient au temple de Charenton qui desservait la capitale, aucun lieu de culte protestant n’étant toléré dans Paris. L’imprimeur-libraire Pierre Des Hayes de confession calviniste associé à Antoine Cellier (qui lui succéda à sa mort en 1659), établis à Charenton en donnèrent plusieurs éditions entre 1638 et 1657 (Bibles imprimées, 2535-4094).Très bel exemplaire conservé dans une très luxueuse reliure d'une exécution parfaite ornée à petits fers, attribuable à Macé Ruette dont le motif de la frise d’encadrement sur les plats est attribué à cet atelier par Esmerian (vente 1972, II, annexe). En 1634, à la mort de Clovis Eve, Macé Ruette reçut le titre de relieur du roi, charge qu'il occupa jusqu'à sa mort, en 1644, date à laquelle son fils Antoine en hérita à son tour. Bibles imprimées du XVe au XVIIIe siècle conservées à Paris, 4082 (Nouveau Testament, année 1643), 2540 (Psaumes, année 1641) ; Esmerian, Bibliothèque II-2, 1972. Annexe A-II ; Conihout & Ract-Madoux, Reliures françaises du XVIIe siècle, n°8 p. 27 (Macé Ruette).
Amsterdam,, J. Nicolai, 1736. 8 vol. in-8, maroquin rouge, dos lisse, double filet à froid sur les plats, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Bonne édition de la version de Port-Royal du Nouveau Testament.Le prêtre de l'Oratoire de Jésus, Pasquier Quesnel (1634-1719), est sans aucun doute la personnalité centrale des jansénistes après Arnauld. Appliquée à la spiritualité et à la théologie positive, son édition des oeuvres de Léon le Grand fut mise à l'index par le pape Clément X en raison de la tendance gallicane de ses commentaires. Son éloignement de la théologie thomiste sous l'influence de Descartes et de Malebranche le conduisit à quitter le pays en 1685. Réfugié à Bruxelles, il fut emprisonné en 1703 par l'archevêque de Malines, sur les instances de Louis XIV. Il s'évada de la prison de l'Officialité la même année, et gagna Liège puis Amsterdam où il demeura jusqu'à sa mort. C'est dans cette même ville, en 1717, que fut publiée une des éditions les plus complètes de son Nouveau Testament avec ses réflexions morales et la Vulgate en marges. Elle fut très appréciée en son temps - y compris des jésuites -, et elle connut de nombreuses rééditions. Malgré l'approbation de plusieurs évêques, elle lui valut une deuxième condamnation par un bref du pape Clément XI en 1708, avant d'être condamnée par la Cour de France avec la constitution Unigenitus, en 1713. (Archives nationales, Deux siècles de jansénisme, pp. 62 et suiv.).I. Évangile selon S. Mathieu ; II. Évangile selon S. Marc ; III. Évangile selon S. Luc ; IV. Évangile selon S. Jean ; V. Actes des Apôtres ; VI. Épîtres de S. Paul aux Romains et aux Corinthiens ; VII. Épîtres de S. Paul aux Galates, aux Philippiens, aux Colossiens, aux Thessaloniciens, à Timothée, à Tite et à Philémon ; VIII. Épître de S. Paul aux Hébreux, Épîtres canoniques et Apocalypse.Bel exemplaire.