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17 janvier 1949, 14,9x19,5cm, un feuillet.
| Cocteau émerveillé par New York, la "ville qui dort debout"|<br>* Manuscrit autographe signé du paraphede Jean Cocteau, intitulé "L'Aurore" et daté par l'auteur du 17 janvier 1949. Un feuillet au stylo bleu. Publié dans l'Aurore du 19 janvier 1949 (n°1353, VIIIe année). Jean Cocteau rédige pour le journal L'Aurore ce superbe tableau textuel de la ville qui ne dort jamais, après un séjour de vingt jours à New York.L'écrivain prolongerace récit parsaLettre aux Américains(Grasset, 1949),qui reprend quelques termes et expressions écrits sur le vifdans ce charmant manuscrit. Selon la légende, l'écrivain commença à rédiger sa Lettre aux Américains dès le vol du retour. On peut s'imaginer Cocteau affairé dans son avion, les yeux encore brillants des lumières de la ville, notantses premières impressions dans ce feuillet: «Il est bien difficile de parler en quelques lignes d'une cité comme New York. Mon voyage a-t-il duré vingt jours ou vingt ans ? Je me le demande [...] Rien n'est plus léger que l'air de New York. Trop léger. Tout y tourbillonne. Ce qui se pose et se repose est très rare. Les gratte-ciel eux-mêmes se balancent légèrement au faîte et la lumière les traverse comme du tulle. La nuit, Broadway est en proie à d'effroyables tics électriques. Et des arbres de Noël lumineux d'une hauteur de six étages ornent Park Avenue.» Cocteau s'était envolé vers New York dans les derniers jours de décembre 1948 pour la première deL'Aigle à deux Têtes, dont il réalise l'adaptation cinématographique avec Edwige Feuillère dans le rôle de la reine, et son grand amour Jean Marais en jeune poète anarchiste. Il espérait convaincre l'immense actrice Greta Garbo d'interpréter un rôle dans un deses prochains films : «C'était la première fois que je passais le nouvel an hors de ma ville et j'ai eu la chance, lorsque sonnait minuit, d'embrasser Greta Garbo dont le visage est de plus en plus admirable.» L'écrivain achève le manuscrit par une magistrale ode à la vie trépidante de la capitale du Nouveau Monde : «Il y a des villes assises.Il y ades villes couchées. New York n'aime ni s'asseoir si s'étendre. C'est une ville qui dort debout.» A New York, Cocteau trouvera une vie à l'image de son exubérance créatrice et c'est Philippe Halsman, le plus new yorkais des photographes qui, durant ce court séjour, capturera le plus parfaitement «what goes on inside [the] poet's mind». Réalisés pour LIFE magazine, ses portraits emblématiques - un double profil en aigle à deux têtes, ou enmonstre-magicien aux trois paires de mains, fumant, dessinant et lisant - ont saisi avec une incomparable justesse cet artiste surprenant de variété. Précieuses impressions new-yorkaises d'un Cocteau dandy et protéiforme, irrésistiblement attiré par l'énergie débordante de New York. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris 1970, 19,5x30cm, une photographie.
« Le 28 juin 1970, j'ai suivi la première célébration new-yorkaise de la Gay Pride. La date correspond au premier anniversaire des émeutes de Stonewall, qui ont lancé le mouvement de libération LGBTQ+ aux Etats-Unis. Nous sommes partis de Christopher Street, haut lieu de la culture gay dans Greenwich Village, et avons remonté la 6e Avenue jusqu'à Central Park. Pour terminer la journée, un concours du plus long baiser a été organisé au milieu du parc ! C'était un grand moment de joie, d'amour et de liberté. Ce couple, qui s'est embrassé pendant des heures sous un parapluie, n'avait visiblement que faire des photographes ! » (Entretien avec Clément Thierry, 2021) Original photo from Christopher Street Liberation Day March, New York -"Gay People This Is Your Church" Photographie originale en noir et blanc et en tirage argentique d'époque; elle porte au verso la signature autographe et le tampon de Jean-Pierre Laffont pour l'agence Gamma ainsi qu'une longue légende ronéotypée à destination de la presse française. Les tirages originaux des photographies de cette manifestation sont d'une insigne rareté, les musées et galeries ne possédant que des retirages. Emouvant témoignage des prémices de la désormais célèbre Marche des fiertés, au lendemain des émeutes de Stonewall premier jalon de l'émergence du mouvement LGBTQ+ aux Etats-Unis et dans le monde. Le 28 juin 1969, la police effectua une descente au Stonewall, un bar dansant de Greenwich Village, tenu par la mafia et recevant une clientèle essentiellement constituée d'homosexuels et de personnes transgenres. A cette époque, les Etats-Unis interdisaient aux établissements de servir de l'alcool aux homosexuels et ces derniers étaient souvent victimes de violences policières. Cette soirée au Stonewall fut celle de trop: les policiers, acculés par les clients, furent contraints de se retrancher à l'intérieur du bar et l'émeute dura sept jours. Il faudra attendre cinquante ans, le 6 juin 2019, pour que le New York City Police Department présente ses excuses à la communauté LGBT. Les évènements du Stonewall, aujourd'hui considérés comme fondateurs de la libération gay, menèrent à la formation de certains des premiers groupes d'activistes homosexuels radicaux, tels que le Gay Liberation Front et Street Transvestite Action Revolutionaries (plus connu sous l'acronyme STAR et fondé par deux des plus célèbres militantes transgenres: Marsha P. Johnson et Sylvia Rivera). Il s'agit dès lors de transformer ce moment en un mouvement. C'est dans cette perspective que s'organise, le 28 juin 1970, un an jour pour jour après les émeutes de Stonewall, la Christopher Street Libération Day March. Le défilé, constitué de seulement quelques courageux groupes au départ de Sheridan Square (Greenwich village) voit ses rangs largement augmentés à l'arrivée à Sheep Meadow (Central Park), réunissant alors plus de 10000 manifestants. Cette manifestation aura lieu chaque été, à New York et dans d'autres grandes villes américaines, avant de toucher d'autres continents quelques années plus tard, devenant aujourd'hui un marqueur des sociétés démocratiques à travers le monde. Sur ce beau cliché, apparaît en pied le révérend Robert Clement dans ses habits religieux tenant fièrement une pancarte sur laquelle est inscrite «Gay people this is your church». Il fonda en 1970 l'Église du disciple bien-aimé (Church of the Beloved Disciple) qui non seulement accueillait en son sein des paroissiens gays, mais fut également la première à se constituer de prédicateurs homosexuels. Le révérend Clement fut également le premier à organiser des cérémonies de mariage religieux - qu'il nommait «Holy Unions» - entre personnes du même sexe. Jean-Pierre Laffont arriva aux Etats-Unis en 1965 et débuta sa carrière de photojournaliste à New York pour Status Magazine puis comme correspondant U.S. de l'agence française Reporters Associés. Il devient ensuite Premier Correspondant Etranger pour Gamma Press et en 1969 avec sa femme Éliane, ils ouvrent le bureau de Gamma Presse Images aux U.S. Il va couvrir les principaux événements américains de cette période - le mouvement des Droits Civils et les émeutes raciales, la guerre du Viêtnam, les démonstrations pour la Paix, pour les droits des femmes et pour l'affirmation des homosexuels, etc. Initialement destinées à la presse, ces uvres d'une grande valeur artistique sont aujourd'hui iconiques et figurent dans les collections photographiques internationales. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris 1970, 30x19,5cm, une photographie.
« Le 28 juin 1970, j'ai suivi la première célébration new-yorkaise de la Gay Pride. La date correspond au premier anniversaire des émeutes de Stonewall, qui ont lancé le mouvement de libération LGBTQ+ aux Etats-Unis. Nous sommes partis de Christopher Street, haut lieu de la culture gay dans Greenwich Village, et avons remonté la 6e Avenue jusqu'à Central Park. Pour terminer la journée, un concours du plus long baiser a été organisé au milieu du parc ! C'était un grand moment de joie, d'amour et de liberté. Ce couple, qui s'est embrassé pendant des heures sous un parapluie, n'avait visiblement que faire des photographes ! » (Entretien avec Clément Thierry, 2021) Photographie originale en noir et blanc et en tirage argentique d'époque; elle porte au verso la signature autographe et le tampon de Jean-Pierre Laffont pour l'agence Gamma ainsi qu'une longue légende ronéotypée à destination de la presse française. Les tirages originaux des photographies de cette manifestation sont d'une insigne rareté, les musées et galeries ne possédant que des retirages. Emouvant témoignage des prémices de la désormais célèbre Marche des fiertés, au lendemain des émeutes de Stonewall premier jalon de l'émergence du mouvement LGBTQ+ aux Etats-Unis et dans le monde. Le 28 juin 1969, la police effectua une descente au Stonewall, un bar dansant de Greenwich Village, tenu par la mafia et recevant une clientèle essentiellement constituée d'homosexuels et de personnes transgenres. A cette époque, les Etats-Unis interdisaient aux établissements de servir de l'alcool aux homosexuels et ces derniers étaient souvent victimes de violences policières. Cette soirée au Stonewall fut celle de trop: les policiers, acculés par les clients, furent contraints de se retrancher à l'intérieur du bar et l'émeute dura sept jours. Il faudra attendre cinquante ans, le 6 juin 2019, pour que le New York City Police Department présente ses excuses à la communauté LGBT. Les évènements du Stonewall, aujourd'hui considérés comme fondateurs de la libération gay, menèrent à la formation de certains des premiers groupes d'activistes homosexuels radicaux, tels que le Gay Liberation Front et Street Transvestite Action Revolutionaries (plus connu sous l'acronyme STAR et fondé par deux des plus célèbres militantes transgenres: Marsha P. Johnson et Sylvia Rivera). Il s'agit dès lors de transformer ce moment en un mouvement. C'est dans cette perspective que s'organise, le 28 juin 1970, un an jour pour jour après les émeutes de Stonewall, la Christopher Street Libération Day March. Le défilé, constitué de seulement quelques courageux groupes au départ de Sheridan Square (Greenwich village) voit ses rangs largement augmentés à l'arrivée à Sheep Meadow (Central Park), réunissant alors plus de 10000 manifestants. Cette manifestation aura lieu chaque été, à New York et dans d'autres grandes villes américaines, avant de toucher d'autres continents quelques années plus tard, devenant aujourd'hui un marqueur des sociétés démocratiques à travers le monde. Très belle photographie montrant un couple allongé dans l'herbe et dont les visages sont dissimulés par un grand parapluie ; l'un des amoureux adresse à l'objectif un doigt d'honneur. Jean-Pierre Laffont arriva aux Etats-Unis en 1965 et débuta sa carrière de photojournaliste à New York pour Status Magazine puis comme correspondant U.S. de l'agence française Reporters Associés. Il devient ensuite Premier Correspondant Etranger pour Gamma Press et en 1969 avec sa femme Éliane, ils ouvrent le bureau de Gamma Presse Images aux U.S. Il va couvrir les principaux événements américains de cette période - le mouvement des Droits Civils et les émeutes raciales, la guerre du Viêtnam, les démonstrations pour la Paix, pour les droits des femmes et pour l'affirmation des homosexuels, etc. Initialement destinées à la presse, ces uvres d'une grande valeur artistique sont aujourd'hui iconiques et figurent dans les collections photographiques internationales. Un tirage moderne de cette scène iconique, a été acquis par la Maison Européénne de la Photographie (MEP). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., New York 17 Octobre 1955, 9,5x14cm, une feuille.
Carte postale photographique dédicacée par Maurice Chevalier à Alice Rim représentant l'imposant Empire State Building à New York. La carte postale est adressée, depuis New York, sous forme télégraphique, à Caro Canaille, nom de plume d'Alice Rim, l'épouse de Carlo : "Première manche - la scène - gagnée - Il reste la TV - épreuve capitale - le 4 Déc. Mille pensées amicales. Maurice. Waldorf Astoria N.Y." Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., New York 15 Novembre 1955, 18,5x26,5cm, une feuille.
Lettre autographe datée et signée de Maurice Chevalier adressée à Alice Rim depuis le prestigieux hôtel Waldorf Astoria de New York, 15 lignes à l'encre bleue. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "15 - 11 - 55, Chère Amie, j'espère que votre travail vous donne les joies qu'une aussi sincère créatrice mérite. On ne s'écrit pas beaucoup parce que on est trop dans ce qu'on fait mais on sait bien qu'on se souhaite mutuellement le meilleur. Ami Maurice. ici jusqu'au 15 décembre". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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