Sélection du Reader's Digest 1999 160 pages 23x29x2cm. 1999. Relié. 160 pages.
Reference : 500160737
ISBN : 9782709810159
Très bon état
Démons et Merveilles
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Fayard 1983 663 pages in8. 1983. Broché. 663 pages. un tampon La guerre dit Alain naît des passions. Assurément celle de 14-18 ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerres allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que dans toute l'Europe les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations.La grande guerre était déjà totale et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu dans l'horreur un rôle pionnier. Les innovations scientifiques de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan dans les hôpitaux des gazés par milliers dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations déplacées sans oublier le génocide des Arméniens. De ce point de vue la Grande Guerre n'est pas du XIXème siècle elle est bien du nôtre de l'atroce XXème siècle.On l'appelle aussi Première Guerre mondiale . Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine : elle a bien engendré la révolution - dans un seul pays il est vrai. Ensuite parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains ce qui pour les adeptes de la doctrine de Monroë constituait une première.Le propre de cette guerre est d'avoir confronté plus que rapproché dans la mort des peuples jusque-là dominés par des empires ou des alliances plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle d'un mot peu clair l'impérialisme tenait en 1914 les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan avec la guerre a volé en éclats.La Grande Guerre a éveillé contre les rapports inégaux de peuples inégaux un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi elle est résolument moderne. Ajoutons que pour nous elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement avec un étonnant esprit de sacrifice mais aussi avec une efficacité cardinale à un grand mouvement de l'Histoire
Bon Etat dos un peu creusé intérieur propre
Reader's digest 1999 in4. 1999. Cartonné. Les grands évènement du 20e siècle 6 volumes: La grande guerre + la seconde guerre mondiale + Le monde entre nos mains + Les inventions du siècle + Les prodiges de la médecine + Les grands travaux du siècle
Très Bon Etat de conservation
Larousse 1980 in4. 1980. Cartonné / broché. 6 volume(s). Histoire de France en banes dessinées 3 volumes cartonnés + 3 broché: De Louis XI à Louis XIII; Révolution de 1848 à la IIIe république; de la grande guerre à la Ve république; Le règne de Louis XV l'indépendance américaine; Cortés au mexique; Vers la libération une France nouvelle
coins émoussés couvertures défraîchies haut du dos de "Révolution de 1848 à la IIIe république" abîmé (fentes charnières) mouillure sur le 1er plat de "Le règne de Louis XV l'indépendance américaine" intérieurs propres
Payot 1926 in8. 1926. Relié.
Bon Etat de conservation bords un peu frottés intérieurs propres
, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites.
Rare et volumineuse correspondance privée du lieutenant Léon Meltzheim adressée de juillet 1914 à décembre 1918 à son épouse Andrée Meltzheim, surnommée affectueusement «Dé» accompagnées des lettres de celle-ci envoyées au front de janvier 1917 à novembre 1918 : plus de 750 lettres de Léon (84 pour l’année 1914, 168 pour 1915, 172 pour 1916 et 117 pour 1917, 150 pour 1918) croisées avec les 350 lettres d’Andrée son épouse, pour la seule année 1917. On joint plus de 120 lettres et cartes manuscrites adressées à Léon en 1916 par sa famille et ses proches.En juillet 1914 le lieutenant Léon Meltzheim (31 ans) 30e d’Artillerie est affecté au 10e SMA (section des munitions) sous les ordres du Capitaine Desgrais. « Nous avons roulé plusieurs jours et plusieurs nuits de suite pour distribuer nos marchandises (…) il est arrivé plusieurs fois de faire des marches de quarante-huit heures, sans autre repos qu’un arrêt de trois ou quatre heures sur le bord de la route ou dans les champs. À ce régime, les chevaux résistent encore moins que les hommes ». Mais Léon Meltzheim va rapidement cesser d’apporter des renseignements sur ses activités d’artilleur, nécessité de la censure mais surtout souci de rassurer Dé. Il n’est bientôt plus question que de lainages envoyés par Dé et sa mère pour les hommes de la batterie et des travaux de photographies (son épouse lui a envoyé un kodak vest pocket et de quoi développer). Ainsi le 10 juillet 1915, Léon annonce qu’à Lavoye le colonel est venu lui remettre la Croix de Guerre ; il est embarrassé dans sa correspondance pour l’annoncer à Dé après avoir minimisé voire même souvent caché les activités de sa batterie. Pour se justifier il prétend que l’on fait une grande distribution de décorations. Quelques détails néanmoins rappellent la cruauté des champs de bataille : « Pour les gaz, j’ai un très bon tampon, mais tu pourras m’envoyer une paire de lunettes dans le genre de celles des automobilistes, de celles qui font les yeux de langouste ». L’année 1916 est capitale pour le jeune lieutenant tandis que débute la bataille de Verdun et qu’un heureux événement est attendu chez lui, à Paris. Le 30e d’artillerie est appelé à contrecarrer les Allemands qui essayent d’arrêter le ravitaillement français en coupant le chemin de fer de Sainte-Menehould à Verdun ; dans ses lettres à Dé, Léon n’en parle pas et préfère s’assurer que son épouse enceinte se repose : le 13 juillet 1916, naissance de de son fils Georges qui fait dire à son père engagé sur le front « Quelle joie que ce poupard ». En fin d’année 1916, il rassure encore la jeune maman « je n’ai pas beaucoup souffert à Verdun à aucun point de vue. Nous avons eu beaucoup de chance ».En 1917, les lettres de Léon n’offrent pratiquement plus de détails sur la guerre tandis que la correspondance quasi quotidienne d’Andrée son épouse et jeune mère (plus de 300 lettres sériées de janvier à décembre) adressée au soldat, montre le rare point de vue de l’arrière : la vie de famille et les premiers mois de leur enfant, l’activité de la Corroierie familiale Meltzheim sise Rue Philippe de Girard à Paris, l'ordinaire et les difficultés liées aux années de guerre etc. « Toute correspondance privée de la Grande Guerre entre le front et l'arrière ou le front et le front, est une source « humaine » parce qu'elle a été rédigée par un acteur et témoin de l'expérience guerrière. Chacune est riche de détails et d'enseignements quant au rapport que l'épistolier a entretenu avec l'événement, en des temps difficiles et dans des conditions insupportables. Seul moyen de communication, unique lien entre les tranchées et l'arrière, l'échange épistolaire est intense, et la lettre devient rapidement un objet vital pour le Poilu. Les missives portent ainsi, dans leur rédaction, les sensations éprouvées par un épistolier qui désire partager avec son destinataire son vécu sans en révéler toutefois explicitement la dureté. La correspondance privée prend également une valeur particulière pour les parents et les proches lointains. Pour l’arrière, la question ne se pose pas. La lettre est indispensable. Elle est le lien principal avec le combattant, et le signe de vie que l'on attend chaque jour. Son absence signifie généralement combat, danger, maladie, blessure, voire pis, mort. Mais, dans tous les cas, l’absence d’écriture est un signe inquiétant. Cette angoisse est ressentie aussi bien par l’arrière que par le front » (Sylvie Housiel, La Correspondance privée pendant la Grande Guerre).On joint sous enveloppe bleue 1 photographie de Léon et Andrée Meltzheim le jour de leur mariage, plusieurs coupons de mandat-lettre, 1 négatif de photographie. Avec Vie de Léon Meltzheim (1883-1972) in-8 broché de 136 pp. monographie tirée à compte d'auteur rédigée par son fils Georges Meltzheim.Exceptionnel ensemble d'une abondante correspondance conjugale durant la Grande Guerre, entre Paris et le front.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)].