Sans date.
Reference : 500159059
ISBN : 9782360752959
Très bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
contact@demons-et-merveilles.com
07 54 32 44 40
Rapidité d'envoi Tous nos articles sont expédiés le jour même de la confirmation de la commande Soin de l'emballage Un soin particulier est apporté à l'emballage, vos objets voyagent en toute sécurité. A votre écoute Si toutefois un incident devait survenir lors de l'acheminement de votre paquet, n'hésitez pas à nous contacter, nous mettrons tout en oeuvre pour vous satisfaire, en vous proposant un retour, un remboursement ou toute autre soluton à votre convenance. Professionnalisme Les livres que nous vendons sont pour la plupart des livres anciens, nous tâchons d'être le plus objectif possible quant à leur état.
Fort rare réunion en édition originale de l’œuvre de Diderot en tant qu’auteur dramatique. Amsterdam [Paris], 1758. 2 parties en 1 volume in-8 de xxiv pp. (chiffrées par erreur xxix), 220, xii et 195 pp., (1) p. bl. [Suivi en reliure uniforme de] : - Diderot, Denis. Le Fils naturel, ou Les Épreuves de la vertu. Comédie en cinq actes, et en prose, avec l’Histoire véritable de la Pièce. Amsterdam [Paris], 1757. In-8 de ix, (1) et pp. 11-299. La Défense de la pièce occupe les pp. 137 à 299. 3 parties en 2 volumes in-12, veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés. Reliure de l’époque. 180 x 115 mm.
Fort rare réunion en édition originale de l’œuvre de Diderot en tant qu’auteur dramatique reliée en superbe veau blond de l’époque. Tchemerzine II, 940-942. Le Père de famille fut inspiré par l’amour de Diderot pour sa future femme, Mademoiselle Champion. L’intérêt majeur de cet ouvrage tient à la présence du « Discours sur la Poésie dramatique » qui paraît ici pour la première fois et qui nous livre les brillantes théories de Diderot sur le théâtre. Ces théories, Diderot les a exposées dans les Entretiens, publiés en tête du Fils Naturel. Il y raisonne, avec beaucoup de pertinence sur la nature du drame bourgeois ou comédie larmoyante écrite en prose. Il estime qu’entre la comédie qui fait rire et la tragédie qui fait pleurer il y a place pour un théâtre qui représenterait les hommes dans leur état ordinaire, ni aussi ridicules, ni aussi tragiques. Il réclame de la scène plus de vérité, plus de continuité dans l’action. Il demande également plus de naturel dans le mouvement scénique et la déclamation. Enfin, il ne veut plus de coups de théâtre, mais des tableaux reliés au besoin par des pantomimes ; plus de caractères, mais des conditions : on montrera donc non l’ambitieux, le dévot ou le joueur mais le père, la mère, le juge, l’ouvrier. Diderot complétera l’exposé de ses idées dans le Discours sur la poésie dramatique, adressé à Grimm. Le Père de Famille et le Fils Naturel sont l’illustration des théories de l’auteur sur le théâtre ; ce drame de bourgeois, dont Diderot est l’inventeur et qui relève de la comédie larmoyante, vise à représenter les hommes dans leur état ordinaire et dans leurs sentiments normaux (il contient en germe, d’ailleurs, tout le théâtre d’Emile Augier). Le Fils naturel fut une véritable révolution lors de sa première représentation, le théâtre entra alors dans une ère totalement nouvelle, non seulement du point de vue esthétique et littéraire mais également politique et social. Superbe et précieux exemplaire réunissant en édition originale l’œuvre dramatique de Diderot revêtu d’un très séduisant veau blond dû au talent d’un grand maître parisien de l’époque. Il appartint à l’amateur Pommereau qui calligraphia sur les titres deux ex-libris datés 1773 et 1783.
La Henriade de Voltaire conservé dans son maroquin de l’époque mosaïqué et armorié, condition d’exception pour un livre imprimé au cours de la Révolution française. Paris, P. Didot, fils aîné de F.A. Didot l’aîné, 1790. Grand in-4 de 1 portrait, 1 pl. hors-texte, xl pp., 222 pp., (1) f., 12 planches hors-texte. Plein maroquin rouge à grain long, plats richement ornés de filets, grecque et roulette dorées, dos à faux-nerfs mosaïqué avec incrustation de bandeaux de maroquin vert, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, chiffre doré du prince Albert de Saxe-Teschen répété cinq fois dans les entre-nerfs, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée et mosaïquée de l’époque. 308 x 228 mm.
Le premier ouvrage publié par Didot Fils et l’un des plus rares et des plus beaux livres illustrés du XVIIIe siècle. Bengesco, n404; Brunet, V, 1361. «Cette édition, très correcte, ne fut imprimée qu’à 250 exemplaires, sur le plus beau papier vélin d’Angoulême, avec de nouveaux caractères gravés exprès et tout récemment, par Firmin Didot. C’est le premier ouvrage auquel Didot fils aîné ait donné ses soins». La Henriade, poème de Voltaire, parut en 1723. Le personnage principal est le sage roi Henri IV qui met fin par son abjuration aux graves querelles religieuses du temps qui opposent catholiques et calvinistes. Exemplaire magnifique, tout à fait exceptionnel, imprimé sur grand papier vélin enrichi de dix figures par Moreau, gravées par Dambrun, de Launay, Duclos, Guttenberg, Helman, Lingée, Patas, Romanet, Simonet et Trière, un portrait de Henri IV, par Porbus, gravé par Tardieu, un portrait ajouté de Voltaire, gravé par Langlois, d’après La Tour, et le portrait de Frédéric-Guillaume de Prusse par Moreau le jeune. Cette édition des œuvres de Voltaire ne se trouve pour ainsi dire jamais en maroquin armorié de l’époque puisqu’elle fut imprimée en pleine Révolution française. Exemplaire unique, imprimé sur grand papier, relié en maroquin rouge décoré de l’époque avec incrustation de mosaïques de maroquin vert pour le Prince Albert de Saxe-Teschen dont il porte le chiffre répété au dos du volume et l’étiquette de bibliothèque, et son épouse, la sœur de la reine de France, Marie-Antoinette. «Albert, duc de Saxe-Teschen, épousa, en 1766, l’archiduchesse Christine, fille de l’empereur François Ier et sœur de Marie-Antoinette, reine de France, et il fut nommé, conjointement avec Christine, au gouvernement des Pays-Bas autrichiens. Il maniait fort habilement le crayon et le burin. C’est d’après ses dessins et sous sa direction qu’a été construit le superbe château de Laeken, près de Bruxelles. Il fonda l’Albertina à Vienne». Les bibliographes ne mentionnent aucun autre exemplaire relié en maroquin de l’époque mosaïqué et armorié.
Edition originale des Jardins d’Ermenonville. Premier tirage des 25 ravissantes estampes gravées par Mérigot. A Paris, chez Mérigot père, Gattey, Guyot et à Ermenonville, chez Murray, 1788.In-8 de 68 pp., (2) ff. de partition de musique sur papier bleuté et 25 planche numérotées de 0 à 24. Plein veau fauve de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de filets pleins et au pointillé doré formant faux-nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, coupes décorées. Charnières anciennement restaurées. Reliure de l’époque. 219 x 138 mm.
Premier tirage des 25 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments d’Ermenonville, « le domaine préféré de Jean-Jacques Rousseau », dessinées et gravées à la manière noire par Mérigot fils, d’après les dessins de la famille de Girardin. Cohen 704 ; Brunet, IV, 899 ; Berlin Katalog, 3476. Deux feuillets de partition de musique, « Chanson du Berger de la Grotte verte », dont la musique et les paroles sont du marquis de Girardin, accompagnent le texte. Descendant de la famille florentine des Gherardini, Girardin « acheta en 1762 la terre d’Ermenonville. Elle n’était alors qu’un marais impraticable formé d'eaux impures séjournant sur des terres tourbeuses » (A. Castellant, J.-J. Rousseau : hommage national, 1887). « Il profita des loisirs de la paix pour embellir sa terre d’Ermenonville, suivant un plan qu’il s’était tracé, et il réussit à faire accepter à Jean-Jacques Rousseau une retraite dans cette propriété. L’amitié de ce grand écrivain fut une des gloires du marquis de Girardin et un bonheur pour ses fils, qui reçurent quelques leçons de l’auteur de l’Emile. Après la mort de ce philosophe, le marquis de Girardin lui fit élever un tombeau dans la partie de ses jardins connue sous le nom de l’île des peupliers. » L. Louvet, Bibliographie générale. Il fit aménager une rivière factice parcourue de fabriques d’inspiration italienne et médiévale, intégra au paysage la route de Senlis à Meaux, transforma le potager en pièce d’eau alimentée par le petit étang qui s’y déversait en cascade, corrigea le dessin de l’étang supérieur et les mouvements de terrains, fit élever des fabriques (la Glacière, le temple de la philosophie moderne), et par contre toucha à peine au Désert, se contentant d’y bâtir un ermitage. Il plaça de très nombreuses inscriptions, françaises, latines, anglaises, italiennes, permettant aux promeneurs de comprendre la signification des tableaux créés par le maître des lieux. Achevé en 1777, le domaine connut donc l’apogée de son succès avec le séjour de J.-J. Rousseau qui composa dans ce cadre une partie des Rêveries du promeneur solitaire, et qui fut enterré dans l’île des peupliers le 4 juillet 1778. Cet itinéraire, qui aurait été rédigé par Stanislas Xavier de Girardin, fils du marquis, décrit ainsi l’un des lieux les plus célèbres de France, créé par René de Girardin. Séduisant exemplaire en pleine reliure de l’époque.
« Bel ouvrage, très rare et coté, surtout en grand papier, qui marque une époque dans l’illustration du livre moderne illustré. » Carteret.La plus belle édition illustrée de ce texte inspiré d'une légende du Moyen-âge, ornée à chaque page de compositions en couleurs d'Eugene Grasset par le procédé du Gillotage, tout juste inventé par Charles Gillot. Paris, H. Launette, 1883.In-folio de (4) ff., 224 pp., (8) ff. de notes, table et achevé d’imprimer, 2 gravures en couleur à pleine page dans le texte. Couvertures et dos conservés.Relié en plein maroquin noir à grain long, plats richement décorés en encadrement d’un filet doré, d’un double filet de maroquin rouge et d’un filet de maroquin aubergine, fleurons de maroquin aubergine aux angles, dos à nerfs orné, filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, superbes doublures de velours rouge à motifs dorés, tranches dorées sur témoins. Etui. Reliure datée et signée Noulhac 1911.279 x 221 mm.
La plus belle édition illustrée de ce texte inspiré d'une légende du Moyen-âge, ornée à chaque page de compositions en couleurs d'Eugene Grasset.Vicaire, IV, p.142.« Bel ouvrage, très rare et coté, surtout en grand papier, qui marque une époque dans l’illustration du livre moderne illustré ; début de l’invention ‘Gillot’, dite ‘gillotatge’ en couleurs.Tirage : 100 chine et 100 japon, et sur vélin teinté. Rechercher, de préférence, un chine relié avec cuir incisé par Marius Michel. »Carteret, IV, p.204.L’un des 100 précieux exemplaires de tête tirés sur Chine et numérotés de 101 à 200, celui-ci portant le n°186.« Beau livre, composé de 246 pages ornées chacune d’une composition différente tirée en couleurs. »(Ventes Rahir, Partie 6, 1971)."Histoire des quatre fils Aymon, though its initial reception was mixed, became a turning point in the history of illustration. As is remarked in its introduction, the legends of which it is composed have been given "the most luxurious form that a book can achieve"". (Ray, The Art of French illustrated book, 357).L’illustration se compose de 246 pages ornées de compositions en couleurs, dans le texte, autour du texte, en surimpression, à pleine page, par Eugene Grasset, gravées et imprimées par le procédé du Gillotage, procédé inventé par Charles Gillot.Illustration Art Nouveau et mise en page fort élaborée : chaque feuillet est illustré de cadres, ornements ou vignettes in texto de toutes tailles dont parfois la couleur de fond envahit la page... soit près de 250 compositions en couleurs et un travail de près d'une année pour réaliser l'impression."Premier livre illustré en photogravure et "chromographie", techniques inventées par Charles Gillot". (Monod, 6043).« Le gillotage, qui fit son apparition vers 1883, permettait de reproduire des dessins, spécialement composés pour être exécutés au trait, en camaïeu, en couleurs typographiques.Le premier ouvrage paru est celui d’Armand Silvestre, le Conte de l’archer, illustré par Poirson, édité par Lahure en 1883. La même année, Gillot publia l’importante œuvre : Histoire des quatre fils Aymon, illustrée par Grasset. Ce sont donc ces deux ouvrages qui furent les prototypes en couleurs de ce nouveau procédé. » Carteret, I, p.300.Superbe exemplaire conservé dans sa luxueuse reliure en maroquin mosaïqué signée de Noulhac.
Auxerre, Guilliet & Cie, impr. Imprimerie Spéciale de la Maison Guilliet Fils et Cie 1934 In-folio. Cartonnage éditeur pleine percaline bordeaux, report du titre or sur le dos et le premier plat, 440 pp., abondamment illustré de reproductions de machines diverses à travailer le bois. Cartonnage frotté.
Des anciens établissements Guilliet, fondés en 1847, spécialisés dans la production de machines à bois et de machines-outils, il ne reste plus rien. La fermeture définitive des usines Guilliet en mai1979, marqua la fin de qui fut la plus grande entreprise d’Auxerre. Bon état d’occasion