Presses de la Cité 1991 188 pages 13 6x3x22 4cm. 1991. Broché. 188 pages.
Reference : 500158701
ISBN : 9782258033375
Bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
contact@demons-et-merveilles.com
07 54 32 44 40
Rapidité d'envoi Tous nos articles sont expédiés le jour même de la confirmation de la commande Soin de l'emballage Un soin particulier est apporté à l'emballage, vos objets voyagent en toute sécurité. A votre écoute Si toutefois un incident devait survenir lors de l'acheminement de votre paquet, n'hésitez pas à nous contacter, nous mettrons tout en oeuvre pour vous satisfaire, en vous proposant un retour, un remboursement ou toute autre soluton à votre convenance. Professionnalisme Les livres que nous vendons sont pour la plupart des livres anciens, nous tâchons d'être le plus objectif possible quant à leur état.
Bernard RISTROPH [Archives de la comédienne Louise Conte] [Henry de Montherlant]
Reference : DMI-213
(1974)
23. Bernard Ristroph (1920-1990), carte autographe adressée à la comédienne Louise Conte (1923-1995), [Paris], [octobre 1974], 12,7x8cm, à propos de la représentation de L’Exil de Henry de Montherlant au Studio des Champs-Élysées. Provenance : archives de la comédienne Louise Conte (1923-1995) Le metteur en scène Bernard Ristroph invite Louise à une représentation de L’Exil. En tant que comédien, Ristroph interpréta de nombreux personnages de pièces de Montherlant à la scène : dans La Ville dont le prince est un enfant, en 1967 et 1977 ; dans Le Maître de Santiago, en 1971 ; dans Port-Royal, avec Louise Conte, en 1977 ; dans Brocéliance, avec Louise Conte, en 1984 ; toujours dans des mises en scène de Jean Meyer. * ** Louise Conte est une actrice française, sociétaire honoraire de la Comédie-Française, née le 25 juillet 1923 à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) et morte le 19 octobre 1995 (à 72 ans) à Château-Thierry (Aisne). Engagée dès 1943 à la Comédie-Française Louise Conte en devient, à partir de 1948, sociétaire. Puis, elle est nommée sociétaire honoraire en 1970, ce qui lui permet de continuer à s'y produire. Lors d'une tournée de représentation de La Machine infernale de Jean Cocteau pour la saison 1953/1954, elle croise le chemin de l'acteur dramatique Hubert Rouchon qui deviendra son compagnon. Alors qu'elle poursuit sa carrière d'actrice il se tourne vers l'écriture et le dessin. Le couple fera dans le petit village de Guiseniers l'acquisition d'une propriété que Louise baptisera "Les étonnements". Trop isolés de la capitale, ils s'installèrent finalement à Enghien-les-Bains au 23/25 de la rue des thermes. Du vivant de Montherlant, Louise Conte a créé le rôle de Sœur Catherine de Sainte-Flavie dans Port Royal, à la Comédie Française, dans une mise en scène de Jean Meyer, en 1954 ; puis, celui de la reine Jeanne dans Le Cardinal d’Espagne, à la Comédie Française, dans une mise en scène de Jean Mercure, en 1960. Elle reprit, après la mort du dramaturge, le rôle de Sainte-Flavie, toujours dans une mise en scène de Jean Meyer, au Théâtre des Célestins, en 1977 ; puis celui de la Reine Jeanne, dans une mise en scène de Raymond Gérôme, au Théâtre de la Madeleine, en 1989. Enfin, et toujours sous la direction de Jean Meyer, elle reprend le rôle de madame Persilès dans Brocéliande, au Théâtre des Célestins, en 1984.
s.d. (1846), 19,5x35,5cm, une feuille.
| «Aimer, c'est vivre!/ C'est incarner le rêve, et sentir les transports / Dont l'art ne peut donner que des emblèmes morts ! » |<br>* Poème manuscrit autographe signé de Louise Colet, intitulé «Le Vrai Beau», 38 vers alexandrins à l'encre noire sur un feuillet de papier cartonné satiné de format oblong, plié en deux endroits. Une petite tache au verso vierge. Publié en 1852 sous le titre «L'Art et l'Amour», daté de 1846, dans Ce qui est dans le cur des femmes: Poésies nouvelles. Cette version manuscrite, au titre différent, présente un vers et quelques mots inédits. *** Superbe cri du cur de Louise Colet qui met en vers les conceptions - de la vie, de l'amour, de l'art - qui l'opposent à son amant Gustave Flaubert, témoignant des premiers émois de leur relation tumultueuse. Ecrit peu de temps après leur rencontre le 29 juillet 1846, le poème est une réponse enflammée à une lettre de Flaubert du 2 septembre «Oh ! va, aime plutôt l'Art que moi» à laquelle son premier vers fait explicitement référence : «Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour [...] Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète». Après avoir accordé à Louise Colet quelques rares nuits passionnées à la suite de leur rencontre dans l'atelier de James Pradier, le bien nommé ermite de Croisset avait gardé ses distances pour se consacrer à l'écriture, tout en proclamant son amour pour elle. Cetteréponse poétique de Louise Colet aux échanges épistolaires de Flaubert est d'autant plus importante que ses lettres ont été détruites par l'écrivain en 1879. Les alexandrins interpellent Flaubert à la deuxième personne, dans ce manifeste théorique et lyriqueadressé à son amant de onze ans son cadet, de la main d'unepoétesse déjà reconnue de ses pairs, qui captiva d'abord le philosophe Victor Cousin, et plus tard Musset et Vigny. Elle met en forme leurs dialogues sous le prise du Romantisme, qu'elle incarne, et du Réalisme auquel Flaubert s'attache farouchement. Au-delà du rôle d'amoureuse exaspérante qu'on lui a souvent prêté, Colet revendique les élans de son cur que Flaubert ignore en lui-même; et argue que les transports du réel surpasseront toujours ceux de l'Art condamné à les imiter: «Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles ?» Rare vestige rescapé de la censure de Flaubert, restituant la voix de Louise Colet au sein de leur dialogue amoureux. Le poème de Louise Colet prend à la fois la forme de discussion sur l'esthétique et de tendre déclaration d'amourà Flaubert ; leurs destins de littérateurs étant inextricablement liés à leur vie intime. Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour ; Tout sentiment s'altère et doit périr un jour ! Pour que le cur devienne une immortelle chose, Il faut qu'en poésie il se métamorphose, Et que chaque pensée en sorte incessamment, En parant sa beauté d'un divin vêtement. Sentir, c'est aspirer!... c'est encor la souffrance ; Mais créer, c'est jouir,! c'est prouver sa puissance ; C'est faire triompher de la mort, de l'oubli, Toutes les passions dont l'âme a tressailli! Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète ; Concevoir le désir, goûter la passion, Nous fait dédaigner l'art et sa création ; Formuler les pensers dont notre esprit s'enivre, Ce n'est que simuler la vie : aimer, c'est vivre ;! C'est incarner le rêve, et sentir les transports Dont l'art ne peut donner que des emblèmes morts ! Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles? Corrége et le Poussin, Titien et Raphaël, Rubens, dont la palette est prise à l'arc-en-ciel, Éblouissant nos yeux, ont groupé sur leurs toiles Des visages divins et de beaux corps sans voiles ! Mais hier, quand soudain à nos regards charmés Ces tableaux immortels se trouvaient animés, Lorsqu'au lieu de la chair que la couleur imite, Nous avons admiré cette chair qui palpite, Où le sang, à travers l'épiderme soyeux, Circule en répandant des reflets lumineux ; Lorsque nous avons vu d'exquises créatures, Dont les beaux torses nus, les bras aux lignes pures, Le sein ferme et mouvant, le visage inspiré, Faisaient vivre à nos yeux quelque groupe sacré, Oh ! n'as-tu pas senti quelle impuissante envie C'est de vouloir dans l'art inoculer la vie Et ne t'es-tu pas dit, du réel t'enivrant : La beauté seule est belle, et l'amour seul est grand ! - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Perrin, 1908, in-8°, 349 pp, 35 gravures et un tableau synoptique de la descendance du comte de Neipperg dépliant hors texte, reliure demi-basane bleu-nuit, dos à 4 nerfs avec date dorée en queue, titres dorés (rel. de l'époque), dos très lég. abîmé et uniformément passé, bon état
L'Impératrice Marie-Louise ; Le compte de Neipperg ; Marie-Louise à Aix ; Le congrès de Vienne ; Marie-Louise et Neipperg en 1815 ; Marie-Louise, duchesse de Parme ; La mort de l'Empereur ; Le testament de l'Empereur ; L'inauguration du pont de la Trébia ; La maladie et la mort de Neipperg ; Marie-Louise à Genève ; La Révolution en 1831 ; La mort du duc de Reichstadt ; Le comte Charles de Bombelles ; Le troisième mari ; Les aventures d'un ténor ; La mort de Marie-Louise ; Les dernières années et la mort du comte de Bombelles ; Le comte et la comtesse de Montenuovo. — "C'est de l'histoire anecdotique, mais où les nombreux documents mis au jour depuis vingt ans sur Marie-Louise ont été consciencieusement mis en oeuvre. L'impératrice régente, la duchesse de Parme, mariée successivement au comte de Neipperg et au comte Charles de Bombelles, la maîtresse de Charles Lecomte, et, dit-on, de bien d'autres, n'a jamais été qu'une femme frivole et sans coeur, ne songeant qu'à ses aises et à ses plaisirs. Mais elle eut la chance d'avoir à côté d'elle deux hommes de valeur, grâce auxquels le gouvernement de Marie-Louise à Parme fut une période heureuse où le duché fut bien administré et doté de créations importantes d'utilité publique." (Gabriel Monod, Revue Historique)
Grasset et fasquelle 1993 in8. 1993. broche souple. 340 pages. Ecrivain celle qu'on avait surnommée 'Madame de' connut un succès qui ne se limita pas à la seule littérature : on lui doit par exemple le scénario original des {Amants} que tourna Louis Malle. Femme du monde elle reçut dans son château de Verrières le Tout-Paris de l'après-guerre artistes écrivains patrons d'industrie hommes politiques... Séductrice de Gaston Gallimard à André Malraux Jules Roy ou Saint-Exupéry ses amitiés amoureuses furent toujours formidablement riches. Et c'est avec André Malraux qu'elle vécut les dernières années de sa vie Etat Correct couverture usagée
LE GRAND LIVRE DU MOIS 1993 in8. 1993. Broché. 317 pages. Très Bon Etat