Sans date.
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Exemplaire dédicacé par l'auteur à Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans, fils ainé du Roi Louis-Philippe Ier et Prince Royal. Paris, Rapilly, 1828-1829. 6 volumes in-8. Demi-veau à coins, dos à nerfs ornés de filets et roulettes dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin citron, tranches marbrées. Reliure de l'époque de Meslant. 205 x 130 mm.
Édition originale du cours complet d'économie politique pratique de Jean-Baptiste Say. Bibliothèque Nationale. « En français dans le texte »N° 207. Né à Lyon dans une famille protestante de commerçants, J.B. Say étudie le commerce en Angleterre, où il effectue un voyage, à l'âge de 19 ans après de bonnes études. Il découvre «La Richesse des Nations » d'Adam Smith et se convertit à la Science Économique dont il devient l'un des «fondateurs » et le très efficace propagateur, non plus seulement à l'usage des gouvernements, mais pour tous les producteurs. Son «Traité d'Économie politique » publié en 1803 connaît un grand succès. Intéressé, Bonaparte demande à Say d'infléchir certaines thèses ; à la suite de son refus, la 2è édition est interdite et Say fait partie des tribuns éliminés par Bonaparte. En 1817 son «catéchisme d'économie politique » est destiné à répandre largement les connaissances nouvelles. Say réunit l'essentiel de son enseignement d'économie et le publia en 1828-1829, en 6 volumes, sous le titre de «Cours complet d'économie politique ». Sa réputation désormais établie lui valut de se voir nommé, après la révolution de Juillet, professeur d'économie politique au Collège de France. C'était sa consécration en même temps que celle de ses idées et de son enseignement. Exemplaire en condition de l'époque, portant l'envoi autographe suivant : A S.A.R Mgr. Le Prince Royal de la part de l'auteur », Ainsi que le cachet : Bibliothèque de S.A.R Mgr. Le Duc d'Orléans. Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans était le fils ainé du roi Louis-Philippe Ier et de Marie-Amélie. Né à Palerme le 3 septembre 1810 il devait mourir à Paris le 13 juillet 1842, à la suite d'une chute de voiture sur la route de Paris à Neuilly. Nommé en 1824, colonel du Ier régiment des hussards, il se livra tout entier à la pratique du commandement et à la théorie de l'art militaire. En 1829 il visita l'Angleterre avec son père, il accompagna ensuite son régiment à Luneville, puis à Joigny où il se retrouverait lors de la révolution de juillet. Dès le 1er août, il fit prendre à ses soldats la cocarde tricolore, les ramena le 3 août à Paris et devint duc d'Orléans et prince royal par l'élévation de Louis-Philippe Ier au trône. Guigard. Nouvel Armorial du bibliophile. I. 40. L'exemplaire porte en queue des dos les étiquettes de bibliothèque : N° 47 à 52. Division B.
Paris, librairie scientifique-industrielle de L. Mathias, 1851-1854, in-8, 4 vol. I: [3]-748 pp. ; II: XXXV-472-[1] pp. ; III: XLIX-624-[1] pp. ; IV: XXXVIII-[1]-229-[1] pp, Demi-chagrin écrasé vert de l'époque, dos à nerfs orné de filets à froid, ÉDITION ORIGINALE de ce traité essentiel du positivisme politique. Il comprend deux tableaux au quatrième tome : "Calendrier positiviste pour une année quelconque ou tableau concret de la préparatipn humaine, destiné surtout à la transition finale de la république occidentale formée depuis Charlemagne, par la libre connexité des cinq populations avancées, française, italienne, espagnole, britannique, et germanique". A la fin de ce même tome se trouve l'Appendice général contenant tous les opuscules primitifs de l'auteur sur la philosophie sociale. Auguste Comte (1798-1857), disciple de Saint-Simon, est considéré en France comme le fondateur de la sociologie, ou la "physique sociale". Son ambition était de fonder la politique comme science : il commence à professer en 1826 et publie son célèbre Cours de philosophie positive en 1830-1842. Le présent Système de politique positive lui permet de développer sa sociologie. Très bel exemplaire. Minuscules frottements. Couverture rigide
Bon 4 vol. I: [3]-748 pp. ; II:
Institut royal des relations internationales, mai-septembre 1964. In-8 broché, 660 pages. Bon exemplaire.
Paris, Imprimerie Royale, 1661. Paris, de l’Imprimerie Royale, Sébastien Cramoisy, 1661. In-4 de (22) ff., 637 pp., (1) p. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 244 x 173 mm.
Edition originale de la dernière partie du ‘Ministre d’Etat’ de Silhon imprimée sur les presses de l’Imprimerie Royale. «La première édition du ‘Ministre d’Etat’ de de Silhon a été imprimée à Paris, Touss. Du Bray, en 1631, 1643 et 1661, en 3 volumes in-4. Le 3e, qui se trouve rarement, porte pour titre: ‘De la Certitude des connaissances humaines…’ Paris, impr. royale, 1661». (Brunet, V, 381). «Cependant les fonctions de secrétaire du Cardinal n’étaient pas en tout temps tellement absorbantes qu’elles ne laissassent à Silhon quelques moments de loisir. Il les occupait à la composition du troisième volume de son ‘Ministre d’Etat’. Ce volume intitulé ‘De la certitude des connaissances humaines, où sont particulièrement expliquez les principes et les fondemens de la morale et de la politique’, était la troisième partie du ‘Ministre d’Etat’; il parut, en effet, avec ce sous-titre, à Amsterdam, dans la collection elzévirienne, en 1662, après avoir été imprimé à Paris, chez Toussaint du Bray, et même à l’Imprimerie Royale. Il est divisé en cinq livres. Dans les deux premiers, l’auteur, après avoir combattu le sentiment des pyrrhoniens et en particulier celui de Montaigne, établir la certitude de nos connaissances. Dans les deux suivants, il traite de l’obéissance que les sujets doivent à leurs souverains, et dans le cinquième, revenant à son but, dont il s’était écarté trop longtemps, il explique ce que c’est qu’une démonstration morale. On voit par cet exposé, remarque M. Ch. Weiss, que Chapelain a eu raison de lui reprocher le défaut d’ordre et de méthode. Mais peu importait au bon Silhon la disposition systématique des raisonnements: son but était de combattre le scepticisme; il entassait contre son ennemi tous les arguments; et pourvu qu’il frappât le plus fort possible, il était fier de son œuvre, sans rechercher si les coups étaient portés suivant les règles… Lenglet du Fresnoy écrit dans sa ‘Méthode pour étudier l’histoire’: ‘Cet ouvrage est négligé des lecteurs, parce que les deux premiers livres ne regardent que les maximes de la morale, et l’on a cru sans y faire attention, que tout le reste était purement philosophique: il renferme cependant ‘les plus grands et les plus beaux principes de la politique’, mais il ne faut en commencer la lecture qu’au livre III; le reste, dont le titre ne prévient pas, est nourri des principes les plus certains du gouvernement’. Le traité de la ‘Certitude des connaissances humaines’ fut le dernier ouvrage de Silhon: il marqua aussi le terme de sa prospérité. Le cardinal Mazarin mourut, en effet, au mois de mars 1661, et son fidèle secrétaire se trouva sans appui; car Silhon n’avait pas profité de sa faveur de dix-huit ans pour solliciter les libéralités des autres puissants du jour… Vingt ans plus tard, Bayle, dans ses ‘Questions d’un Provincial’, disait que Silhon avait été ‘sans contredit l’un des plus solides et des plus judicieux auteurs de son siècle’. (Jean de Silhon, l’un des quarante fondateurs de l’Académie, René Kerviler). Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en maroquin rouge aux armes de Louis XIV (Olivier, 2494, fer n°7).
Paris, chez l'auteur, 10 Rue Monsieur le Prince, 1890 [et] 1852-1854, in-8, 4 volumes, demi-chagrin vert, dos à faux nerfs, couvertures conservées, Troisième édition du tome I (1890) et remise en vente par Dunod et Baillière des éditions originales des tomes II (Mai 1852), III (août 1853) et IV (août 1854), avec des couvertures de relais datées de 1883. Aux revers des faux-titres apparaissent les mentions "La présente édition est entièrement conforme à l'édition de 1852 [-1854]". A la fin du tome IV se trouve l'Appendice général contenant tous les opuscules primitifs de l'auteur sur la philosophie sociale. Un tableau au tome IV (Calendrier positiviste pour une année quelconque). Auguste Comte (1798-1857), disciple de Saint-Simon, est considéré en France comme le fondateur de la sociologie, ou la "physique sociale". Son ambition était de fonder la politique comme science : il commence à professer en 1826 et publie son célèbre Cours de philosophie positive en 1830-1842. Le présent Système de politique positive lui permet de développer sa sociologie. Exemplaire de travail comportant des petites surcharges au crayon et des marques-pages annotés : ils sont de la main du philosophe Gustave Gustave Belot (1852-1929), dont l'ex-libris manuscrit apparait sur les premières de couvertures. En français dans le texte, n° 245 (pour le Cours de philosophie positive). Bons exemplaires, soigneusement reliés. Quelques surcharges au crayon. Feuillets légèrement brunis, une réparation de feuillet. Couverture rigide
Bon 4 volumes