Sans date.
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Paris, Maradan, 1794. In-8 de 289 pp., basane fauve, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin (reliure de l'époque).
Deuxième édition du traité de Jean Herrenschwand (1728-1812) publié une première fois en 1786 à Londres où l'économiste suisse résidait avant de s'installer en France : « L'auteur qui s'y connait met la France au premier rang ; et les arts et la paix que nous n'exercerons pas avec moins d'activité et de succès que ceux de la guerre, prouveront dans quelques années qu'il ne s'est pas trompé. Ce livre est une excellente introduction à la lecture de l'Économie politique de Steuart et du Traité de la richesse des nations de Smith » (Avertissement de l'éditeur en 1794). Ex bibliotheca Caroli de Hoffmann Bruxellis (ex-libris). Rousseurs, coins frottés, petites épidermures. INED, 2265.
Exemplaire dédicacé par l'auteur à Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans, fils ainé du Roi Louis-Philippe Ier et Prince Royal. Paris, Rapilly, 1828-1829. 6 volumes in-8. Demi-veau à coins, dos à nerfs ornés de filets et roulettes dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin citron, tranches marbrées. Reliure de l'époque de Meslant. 205 x 130 mm.
Édition originale du cours complet d'économie politique pratique de Jean-Baptiste Say. Bibliothèque Nationale. « En français dans le texte »N° 207. Né à Lyon dans une famille protestante de commerçants, J.B. Say étudie le commerce en Angleterre, où il effectue un voyage, à l'âge de 19 ans après de bonnes études. Il découvre «La Richesse des Nations » d'Adam Smith et se convertit à la Science Économique dont il devient l'un des «fondateurs » et le très efficace propagateur, non plus seulement à l'usage des gouvernements, mais pour tous les producteurs. Son «Traité d'Économie politique » publié en 1803 connaît un grand succès. Intéressé, Bonaparte demande à Say d'infléchir certaines thèses ; à la suite de son refus, la 2è édition est interdite et Say fait partie des tribuns éliminés par Bonaparte. En 1817 son «catéchisme d'économie politique » est destiné à répandre largement les connaissances nouvelles. Say réunit l'essentiel de son enseignement d'économie et le publia en 1828-1829, en 6 volumes, sous le titre de «Cours complet d'économie politique ». Sa réputation désormais établie lui valut de se voir nommé, après la révolution de Juillet, professeur d'économie politique au Collège de France. C'était sa consécration en même temps que celle de ses idées et de son enseignement. Exemplaire en condition de l'époque, portant l'envoi autographe suivant : A S.A.R Mgr. Le Prince Royal de la part de l'auteur », Ainsi que le cachet : Bibliothèque de S.A.R Mgr. Le Duc d'Orléans. Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans était le fils ainé du roi Louis-Philippe Ier et de Marie-Amélie. Né à Palerme le 3 septembre 1810 il devait mourir à Paris le 13 juillet 1842, à la suite d'une chute de voiture sur la route de Paris à Neuilly. Nommé en 1824, colonel du Ier régiment des hussards, il se livra tout entier à la pratique du commandement et à la théorie de l'art militaire. En 1829 il visita l'Angleterre avec son père, il accompagna ensuite son régiment à Luneville, puis à Joigny où il se retrouverait lors de la révolution de juillet. Dès le 1er août, il fit prendre à ses soldats la cocarde tricolore, les ramena le 3 août à Paris et devint duc d'Orléans et prince royal par l'élévation de Louis-Philippe Ier au trône. Guigard. Nouvel Armorial du bibliophile. I. 40. L'exemplaire porte en queue des dos les étiquettes de bibliothèque : N° 47 à 52. Division B.
A Paris, de l'Imprimerie de Crapelet, 1815. In-12 de VI-160 pp., index, demi-basane verte, dos orné à nerfs (relié vers 1850).
Précieux exemplaire offert par Jean Baptiste Say à l'économiste Charles Ganilh (1758-1836) et copieusement annoté par ses soins : nombreuses remarques d'une petite écriture très lisible couvrant les marges des deux tiers de l'exemplaire.Édition originale rare. Envoi autographe de l'auteur : A Monsieur Ganilh de la part de l'auteur.Le Catéchisme de Jean-Baptiste Say (1767-1832) fut publié quelques mois après la deuxième édition de son Traité d'économie politique interdit de réimpression sous l'Empire, afin de répandre sous la forme dialogique les préceptes du jeune libéralisme auprès d'un plus large public.Charles Ganilh rédigea quelques traités d'économie sous les titres de Systèmes d'économie politique (1809 puis 1821), la Théorie d'économie politique (1822) ou le Dictionnaire (1826) : « Comme économiste Ganilh a eu le mérite de défendre et de chercher à vulgariser à la tribune et dans ses livres des vérités utiles à des époques où ce mérite n'était pas commun ; c'est ce dont la science doit lui savoir gré. Ceux de ses écrits qui touchent aux doctrines, le Dictionnaire (1826) par exemple qui est comme la résultante des autres laissent à désirer pour la netteté des principes et ne sont pas toujours d'une orthodoxie complète, mais nous ne voulons pas dire que leur lecture soit sans profit » (Coquelin et Guillaumin).Kress, B.6577 ; Blanqui, 427 (pour une édition postérieure).
Paris, Sébastien Piquet , 1647. In-4 de (30)-474 pp. (8) pp. de table, vélin souple, titre manuscrit postérieur sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée d'une vignette de titre gravée par Briot.Éloge du Prince Henri II de Bourbon prince de Condé (1588-1646) par son confesseur le jésuite français Hubert Mugnier (1598-1651) précepteur de ses enfants dont Louis II dit le Grand Condé (1621-1686) dédicataire de l'ouvrage. Recueil de 14 discours d'inspiration théocratique et antimachiavéliste : I. Que le Prince est établi de Dieu pour commander aux Peuples II. Que le Prince est une image de Dieu sur terre III. Que le Prince chrétien peut et doit être politique IV. Que le Prince Chrétien ne se peut arrêter à la Politique humaine V. Que le Prince chrétien ne doit point suivre la Politique mondaine VI.Que le Prince chrétien doit s'attacher à la Politique chrétienne VII. Que le Prince doit être vertueux VIII. Que le Prince Chrestien doit être chrétiennement vertueux IX. Que le Prince doit être effectivement vertueux et non pas seulement en apparence X. Que le Prince doit être exemplairement vertueux XI. Que la vertu exemplaire maintient l'autorité du Prince XII. Que le Prince doit avoir soin de son honneur et de sa réputation XIII. Que le Prince Chrestien doit adorer Jésus-Christ comme son Dieu XIV. Que le Prince chrétien doit être à Jésus-Christ comme à son roi XV. Que le Prince chrétien doit aimer Jésus-Christ infiniment aimable XVI. Que le Prince chrétien doit imiter Jésus-Christ XVII. Que le Prince chrétien peut et doit suivre les maximes du christianisme. Provenance : Abraham Girard avec ex-dono non signé de l’auteur Mugnier daté 1648 ; Abraham Girard, fut conseiller du Roi, premier secrétaire d'Henri II de Bourbon, prince de Condé, puis trésorier de France en la généralité de Bourgogne. Il épousa Claude Perrault, fille d'Abraham Perrault, maire de Chalons et soeur de Jean Perrault, président de la cour des comptes. Ex-libris armorié moderne.Le frontispice manque. Quelques feuillets brunis, pâles mouillures marginales sur les feuillets liminaires.De Backer-Sommervogel, V, 1388.
Paris, Guillaumin, 1846. In-8 de VII-368 pp., demi-basane fauve, dos orné à nerfsr (reliure de l'époque).
Édition originale. Joseph Garnier (1813-1881) fut l’un des rédacteurs en chef du Journal des Économistes (1845-1855), le premier journal dédié uniquement à l'économie. En 1842 il fondait avec Gilbert Guillaumin, la Société d’Économie politique, dont il devait rester jusqu’à sa mort le secrétaire perpétuel, et en 1846, avec Richard Cobden et Bastiat, la Société de libre-échange et, la même année il fut nommé professeur d'économie politique à l'École des Ponts et Chaussées.Relié en tête : le rapport de M. Dunoyer fait à l'Académie des Sciences morales et politique sur l'ouvrage de Garnier (6 ff.). Envoi autographe.Provenance : Prosper de Barante.