FLEURUS 2007 32 pages 23x1x29cm. 2007. Relié. 32 pages.
Reference : 500141261
ISBN : 9782215087427
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Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. Paris, Barrois l’ainé, 1789.Avec approbation de la Société Royale d’Agriculture.In-8 de viii ff. prél., 389 pp., (2) ff. pour l’extrait des registres et l’errata insérés entre les pp. 386 et 388. Extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 relatifs à Parmentier inséré entre les pp. 204 et 205, pte. déchirure sans atteinte au texte p. 273. Demi-veau brun, ornementation rocaille dorée sur le dos lisse, tranches jaspées vertes. Reliure vers 1830.195 x 125 mm.
Édition originale recherchée du célèbre ouvrage de Parmentier consacré à la culture et à la consommation de la pomme de terre, jusque là abandonnée aux animaux.Vicaire, Bibliographie gastronomique, 657 ; Manquait à Oberlé, Les Fastes de Bacchus et Comus. Élevé pauvrement ainsi que ses deux frères par une mère veuve de bonne heure, Parmentier dut interrompre ses études à dix-huit ans pour entrer en apprentissage chez un apothicaire de Mont Didier puis en 1756 chez un apothicaire de Paris.Il obtint à 20 ans une place d’aide-pharmacien à l’armée de Hanovre en opération dans la guerre de Sept Ans. Fait prisonnier par les troupes de Frédéric ii, c’est en captivité qu’il mangea pour la première fois des pommes de terre, nourriture de base des Prussiens, comme d’ailleurs de la moitié des peuples de l’Europe.Par expérience personnelle donc, il s’assura que cet aliment était bon et sain, qu’il n’était ni fade ni insipide, qu’il ne donnait ni la lèpre ni les fièvres, préjugés que partageait la majorité des Français, à l’exception des paysans des provinces voisines de la Suisse, de l’Allemagne ou des Flandres qui en usaient depuis le xviiè siècle. Mais dans les autres provinces et à Paris, le peuple n’en voulait pas, les estimant tout juste bonnes à en tirer de la poudre à poudrer les perruques.Rentré en France à la signature de la paix en 1763, Parmentier obtint en 1766 le poste d’apothicaire-adjoint aux Invalides ; six ans après, il était nommé pharmacien en chef de cet établissement.La disette et sa suivante la famine frappèrent une fois encore la France en 1770. Ces fléaux incitèrent l’Académie de Besançon l’année suivante à mettre au concours la question : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation ? ». Des sept mémoires reçus par l’Académie, ce fut celui de Parmentier qui remporta les suffrages.Désormais, le « pharmacien humanitaire », comme on l’a surnommé, sera au premier rang des avocats de la pomme de terre. Celle-ci a certes de nombreux défenseurs, mais il est le mieux placé auprès des conseillers du roi et de Louis XVI lui-même pour faire progresser sa culture et sa consommation.Parmentier est avant tout un homme de terrain. C’est un pragmatique qui, avant que Claude Bernard ne les définisse, applique les principes de la recherche scientifique, ne basant ses opinions que sur l’expérience.C’est aussi un précurseur de la publicité. Ainsi engage-t-il le roi et la reine à mettre à leur boutonnière des fleurs de pommes de terre pour prouver l’intérêt que Leurs Majestés portent à cet aliment. Il obtient du souverain un terrain stérile, la plaine de Grenelle dite des Sablons, pour faire la démonstration des facilités qu’offre sa culture. Mieux même, il laisse volontairement voler par le peuple les fruits de la récolte. Il organise autour de Franklin, de Lavoisier et d’autres savants un repas tout en pommes de terre. Tous les apprêts, jusqu’aux liqueurs, consistaient dans la pomme de terre déguisée sous vingt formes différentes, et où il avait réuni de nombreux convives : leur appétit ne fut point en défaut, et les louanges qu’ils donnèrent à l’amphitryon tournèrent à l’avantage de la merveilleuse racine.Grâce aux efforts et à la persévérance de Parmentier, la pomme de terre prit enfin le rang qui lui appartenait parmi nos richesses agricoles.En français dans le texte. Dix siècles de lumières par le livre, pp. 182-183. « Parmentier's earliest investigation, dating from about 1771 [Examen chimique des pommes de terre, 1773], concerned the chemical and nutritive constituents of the potato. This research was soon broadened to include a large number of indigenous plants which he recommended as food in times of scarcity and famine, ascribing their nutritive value to their starch contents. Of all these plants it was the potato that most interested Parmentier, and it is unfortunate that his long and successful campaign to popularize the cultivation and use of the potato in France as a cheap and abundant source of food has tended to obscure his other accomplishments in food chemistry and nutrition” (DSB).“In 1789 the Bastille fell. At the same time, people became aware of the usefulness of the potato. Parmentier's treatise on growing and cooking potatoes was in all good Republican bookshops. It is likely that those providential tubers might have had to wait even longer to get into the recipe books but for war and famine, themselves a recipe for disaster. Parmentier, an army pharmacist, had long been doing his best to explain to the nation that there was nothing like the potato for lining the stomach. Since returning from captivity in 1763, after the Seven Year's War, he had devoted his energies to promoting it. Antoine-Auguste had eaten the strange tuber in his Westphalian prisoner-of war-camp. The Germans of Westphalia called it Kartoffel, and regarded it as good only for pigs and therefore, a fortiori, for French prisoners” (Toussaint-Samat, A History of Food, p. 717).Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. A été relié dans l’exemplaire un extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 publiant une lettre de Parmentier s’inquiétant du froid de l’hiver qui aurait nui aux récoltes de pommes de terre et donnant une recette de pain à base de farine et de pomme de terre.
« Sensuit la compendieuse description de la terre de promission ». Edition originale imprimée à Paris en 1518. (Paris, Michel Le Noir, 1518).Petit in-folio gothique à 2 colonnes de (6) ff., 227, (1) f. avec la marque de Michel Le Noir au verso. Infime restauration dans la marge supérieure du titre sans manque et dans un feuillet de table. Relié en veau havane anglais du XVIIIe siècle, filet doré encadrant les plats, armoiries couronnées frappées or au centre, dos à nerfs orné à froid, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches jaspées.257 x 186 mm.
Edition originale fort rare de ce livre important sur la « Turquie, Syrie et Palestine ». Catalogue des livres rares du Baron Ruble, 377 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 587 ; Brunet, IV, 415 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 243 ; Mortimer, Harvard French, 363 ; Roehricht, 371. « Il s’agit d’une chronique romanesque très rare dont l’auteur est Sébastien Mamerot qui se nomme dans la préface ». (Catalogue Ruble). « Chronique des expéditions en Terre Sainte depuis Charlemagne jusqu’à la prise de Constantinople par Mahomet II : elle offre une histoire assez exacte des croisades » (Rahir). La présente édition est souvent décrite par erreur comme étant la seconde des « Passages de oultre mer » publiés vers 1512 par François Regnault. Il s’agit d’un livre différent dont nous avons ici l’édition originale, très recherché pour la partie intitulée « s’ensuit la Compendieuse Description de la terre promission », qui occupe les ff. 69 à 126 et dont les chapitres se lisent ainsi : « Les dix tribus d’Israël, les monts d’Israël, les rites d’Israël, la naissance de Mahomet, des sarazins, des grecs, des juifs, la voie de Jérusalem au Sinaie», etc. Mamerot alla visiter les lieux saints à Jérusalem et il était de retour en 1488, époque où il rédigea sa Description des pays qu’il avait parcourus. Il décrit ainsi entre autres lieux Venise, Chypre et Jérusalem, en expliquant les coutumes des habitants dans ces régions, leurs alphabets, … L’illustration superbe se compose d’un titre gravé sur bois à pleine page et divisé en deux compartiments : la partie supérieure montre Saint Louis recevant la bénédiction du pape avant la croisade, et la partie inférieure présente l’armée des Croisés faisant face aux Turcs. Le texte est en outre orné de 6 vignettes de scènes de bataille et de 6 autres gravures reproduisant les alphabets de Breydenbach. Il est également enrichi de nombreuses initiales gravées sur bois, certaines historiées, et de la marque de Michel Le Noir au verso du dernier feuillet. Précieux exemplaire de ce volume fort rare relié au XVIIIe siècle pour le deuxième comte Spencer avec ses armoiries couronnées frappées au centre des plats. Seuls 5 exemplaires sont répertoriés dans l’ensemble des bibliothèques du monde : deux en France (B.n.F. et Bibliothèque de Lyon), un à la NYPL, un à la Koninklijke Bibliotheek et un à la British Library. Volume fort rare dont il n’est passé qu’un autre exemplaire complet sur le marché public depuis plus de trente ans. L’exemplaire Harvard décrit par Mortimer possédait le titre gravé en facsimilé et le feuillet portant la marque de l’imprimeur était remonté. Provenance : George John Spencer, Deuxième comte Spencer (1758-1834) (l’exemplaire est relié à ses armoiries), George Horace (1882-1960) et Alison Johnstone, Trewithan (avec leur ex libris daté de 1933).
Presses Universitaires de Lyon 1990, grand in/8 broché, 340 pages.
"Que veulent dire les artistes en peignant la France et la terre ? Dès le début du XXe siècle, l'Angélus de Millet est sur les boîtes à sucre et sur les calendriers des postes ; les paysages et les travaux des champs règnent sur les cimaises des salons officiels de peinture. Les crises des années trente secouent la société française et font naître l'exaltation de "l'ordre éternel des champs". Les artistes prennent la terre en otage. Picasso, Miro, Masson défient les chromos des peintres de tradition ; ils crient la destruction de la civilisation. Dans les années cinquante, Léger en fait un espace de loisir. Cet ouvrage met à jour les mythes, les idéologies et l'inconscient. Il montre la prégnance et l'évolution des schémas culturels ; il ne juge pas de la qualité esthétique des oeuvres, mais raconte comment se peint la Terre-Mère : lieu de l'identité et de l'ancrage, lieu de l'éden et du plaisir, espace de vie et de mort où le sexe a son mot à dire. La nostalgie entre Nature et Culture se glisse dans les discours et forge les ambiguïtés."
P., Éditions de Gigord, 1966, in-8, badel toile rouge décorée éd., 327-XXX pp., 17 cartes, 20 illustrations hors-texte, bibliographie, chronologie. (DC15)
Envoi de l'auteur : "Pour notre nouveau confrère et ami Dominique W... en témoignage d'accueil parmi nous et de sympathie ces pages qui évoquent la Terre du Salut ou l'idéal de notre ordre a pris naissance. Le 6/1/70"
P., Gallimard, Encyclopédie de la Pléiade, 1959, in-12, reliure, jaquette rhodoïd, tête bleue, signet, XX-1734 pp., plusieurs index. (Z* et L.184)
La Terre dans l'espace. Physique de la terre. Histoire de la surface terrestre. Lexiques minéralogique et pétrographique.Épuisé.