Sans date.
Reference : 500140887
Bon état
Démons et Merveilles
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La Pensée universelle, 1973, in-8°, 220 pp, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
"« M. Polimann était, au moral comme au physique, tout d'un bloc. Il eut même des candeurs, on pourrait dire des naïvetés d'enfant. Mais sa loyauté, comme son patriotisme, fut toujours au-dessus de tout soupçon. Il ne sut pas, il ne voulut pas réviser, ni modifier ses positions initiales – positions prises en juillet 40 –, ne parut pas comprendre que l'Europe ne pouvait se faire aussi longtemps que la France était occupée comme elle l'était et l'Allemagne dominée par le nazisme ». Ainsi s'exprima Mgr Petit, son évêque, dans l'allocution prononcée lors des funérailles du chanoine le 11 février 1963. Tel nous apparaît « le prêtre député » dans la biographie que l'un de ses anciens élèves de l'école Saint-Jean-Baptiste de Bar-le-Duc qui lui vouait une affection fidèle a écrite avec une volonté certaine d'objectivité, en usant de documents dont beaucoup lui avaient été remis par son maître. L'abbé André Gaillemin présente le fils de paysans lorrains ; le jeune prêtre, officier valeureux de la Grande Guerre qui, en juin 1916, lieutenant, commandant une compagnie du 137e devant Verdun ; le directeur de l'école Saint-Jean-Baptiste attaché à ses élèves ; le prêtre qui se consacre aux oeuvres et spécialement à celles vouées au culte de Dieu et à celui de la patrie ; le député choisi par ses concitoyens ; l'orateur populaire des solennités religieuses et des cérémonies où était exalté l'héroïsme ; le chef de bataillon de 39-40 qui reprend l'épée et s'efforce de tenir jusqu'aux derniers instants dans la débandade de 40 ; le parlementaire, puis le « conseiller national » qui fait confiance au « vainqueur de Verdun » ; le directeur de la Croix meusienne qui stigmatise tout ce qui lui paraît contraire à la politique de Vichy, mais aussi le Barrèsien soucieux de protéger ses compatriotes inquiétés par l'occupant, les défendant, le cas échéant, contre la Gestapo ; après la Libération, le prisonnier condamné à la réclusion par la cour de justice de Nancy en décembre 1945, trouvant sa consolation dans la prière et la célébration de la messe ; puis, sa peine partiellement remise en juillet 1948, le curé de Dainville, l'humble paroisse de sa naissance où, retrouvant sa mère et les amis de son enfance, il accomplit sa tâche apostolique que la politique ne lui avait jamais fait oublier." (P. Marot, Revue d'histoire de l'Église de France, 1977)