CASTERMAN 2005 128 pages 13 4x0 6x20 4cm. 2005. Broché. 128 pages.
Reference : 500119652
ISBN : 9782203136717
Très bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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nantes Imprimerie Goubault 1981 -in-8 broché une plaquette, brochée (agraphé) in-octavo Editeur (paperback in-octavo Editor)(21 x 15 cm), dos muet (spine - no title) , dos et couverture crème illustrée en marron d'une photographie de l'entreprise Rondet Loueur de Canots sur l'ile de Versailles dans un cadre ovale et imprimée en marron (cover illustrated and printed), toutes tranches lisses (all smooth edges), envoi autographe manuscrit de l'auteur sur la page de dédicace aprés le feuillet du faux-titre, Tirage limité à 100 exemplaires, orné de 6 photographies in et hors-texte en noir, 72 pages , 1981 Nantes Imprimerie Goubault Editeur,
Livre a présent INTROUVABLE ........ en trés bon état(very good condition). en trés bon état
CHABRAN. NON DATE. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Pliures. 10 pages de partitions - clé de sol. Illustration sur le 1er plat en monochrome. Déchirures.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
Classification Dewey : 780.26-Partitions
[Imprimerie Emile Flouret] - DE LA BATUT, Jeanne et Pierre
Reference : 44471
(1900)
1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]
Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.
3 LAS datée de 1877 et 1888, 2 au format in-4, une page et demie chacune, anciennement montées sur onglet, la dernière de 1888 de 2 pp. et demie : 2 lettres autographes signées d'Alfred Pottier de Courcy. 1 LAS datée de Paris, le 31 octobre 1887 sur papier à en-tête de la Compagnie d'Assurances Générales Maritimes : [ Il remercie son correspondant pour ses informations et continue : ] "Sur les informations du Commissaire du Port de mer de Dax, je lui envoie aujourd'hui un secours de f. 200 pour la protégée de Monseigneur. Voici que je recours encore à votre obligeance, cette fois pour un sujet bien futile. J'ai un vieil original de frère qui se livre dans sa province à des travaux de bénédictin et s'attache en ce moment à l'historique généalogique de la famille ou des familles de Loménie, et de quelques autres [ ... ] Il m'en demande aujourd'hui qui ne peuvent se trouver qu'aux Archives de la Marine si les registres de St Dominique y sont conservés comme ceux de l'Ile de France [ ... ] Il publie à la librairie Firmin-Didot un ouvrage effrayant, une édition continuée de l'Histoire des grands officiers de la Couronne du Père Anselme, et ces recherches sont destinées à combler des lacunes. Chacun prend son plaisir où il le trouve. Je ne connais guère de labeurs plus rebutants que des travaux généalogiques, mais mon cher frère ne s'intéressera pas davantage à mes gros volumes de Droit Maritime et se garde bien de les lire [ ... ] ; 1 LAS datée du 12 décembre 1887 sur papier à en-tête de la Société de Secours aux familles des marins Français Naufragés : "Mon cher Monsieur, depuis qu'on a donné un peu de publicité à ma société, cela m'amène quelques concours sans doute, mais m'amène aussi une recrudescence [ il évoque une postulante veuve en premières noces du lieutenant de vaisseau Mage, qui a péri avec la Gorgone en 1869 ] "J'aurai tous les droits du monde de dire néant à la requête, l'événement étant antérieur de dix ans à la naissance de ma société. On me représente cette femme comme dans la plus profonde détresse, nourrie par une domestique dévouée qui l'entretiendrait au lieu d'être payée, et qui si l'histoire est vraie mériterait un prix Montyon [ ... ] "J'aurai cru que la veuve d'un lieutenant de vaisseau qui a péri à la mer aurait eu une pension, un bureau de tabac, des secours annuels et on prétend que c'est parce qu'elle s'était remariée qu'elle n'obtiendrait rien, le second mari qu'elle a eu la faiblesse d'épouser aurait été un détestable qui ne lui aurait laissé que des dettes [ ... ]
Assureur maritime, Alfred de Courcy (1816-1888) arma notamment un navire hôpital et fonda une caisse pour les familles de marins. Il évoque ici son frère Pol Potier, baron de Courcy, auteur du "Nobiliaire et Armorial de Bretagne". Il évoque également la veuve d'un naufragé de la Gorgone ; corvette à roues, la Gorgone sombra en 1869 sur le phare des Pierres Noires au large de la pointe Saint-Mathieu, noyant les 93 membres de l'équipage. La dernière lettre est très remarquable pour l'histoire des assurances maritimes.