Sans date.
Reference : 500109153
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CARZOU (Garnik Zouloumian, dit Jean) peintre, graveur et décorateur d’origine arménienne (1907-2000)
Reference : 18C24
Belle correspondance amicale et professionnelle. Dès 1946, il sollicite Yves Brayer afin d’obtenir pour le Salon des « Indépendants », un bon placement de ses toiles. « Ne m’oubliez pas pour le placement. Mon sort est entre vos mains ». La place obtenue l’ayant satisfait, il s’en réjouit, « je te remercie beaucoup pour le placement de ma toile et suis heureux d’être avec toi et les copains ». Cette même année, il lui a donné son vote pour l’Assemblée Générale des Indépendants, et saisi l’occasion pour lui demander s’il ne connait pas un atelier à louer, « je sais que c’est une chose introuvable ». 1949, malade, il n’a pas pu assister au vernissage des Indépendants ni aller à l’exposition d’Yves Brayer, dont la presse a fait écho d’un grand succès. « Tu construis ton œuvre en dehors des chapelles et des mots d’ordres, en toute indépendance et sincérité ». 1954, il lui envoie des photos d’œuvres de son ami Pélégry qu’il aimerait présenter au Salon d’Automne. Pour le faire admettre, il compte sur son soutien. En 1977, Yves Brayer est nommé conservateur du musée de Marmottan, il lui adresse à cet effet, ses félicitations, souhaitant y voir de belles expositions. 1981, il lui recommande vivement son ami Georges Simonka, « peintre de talent », et espère qu’il le fera nommer Sociétaire à l’Académie, « étant donné ton influence et ta position je pense que la chose peut se faire. Simonka le mérite ».
SIMON (Lucien) peintre, aquarelliste, décorateur et lithographe français (1861-1945)
Reference : 113C24
« On offre aux élèves de l’Ecole des Beaux-Arts, une salle dans la galerie de peinture à l’exposition coloniale. Mes élèves seraient très heureux d’y voir figurer une œuvre de votre fils…. une aquarelle ou un tableau ayant trait au Maroc…». La seconde lettre est relative au portrait de son père devenu général affecté au ministère de la guerre. « Je suis très sensible à votre bonne sympathie et très heureux que ce portrait d’Yves ait pu vous satisfaire… ».
ROGER-MAX (Claude) écrivain et critique d’art français (1888-1977)
Reference : 105C24
Ce manuscrit concerne la préface liée à l’exposition d’Yves Brayer à la Galerie de Paris en 1973. Superbe texte apologique de l’œuvre du peintre ajoutée à celle de l’homme, n’hésitant pas à établir une comparaison avec les maîtres du passé. « Dans ses écrits de l’Art comme dans son journal, Delacroix - le plus clairvoyant des peintres-critiques - n’a cessé d’élucider les rapports entre conception et exécution : "improviser c’est-à-dire ébaucher et finir dans le même temps, contenter du même jet l’imagination et la réflexion, serait pour un mortel parler la langue des dieux. Sans l’ébauche savante et calculée en vue de l’achèvement définitif, le tour de force serait impossible même à Tintoret, qui passe pour le plus fougueux des peintres même à Rubens C’est dans la conception de l’ensemble que s’est exercée la plus puissante de leurs facultés ; c’est là qu’ils ont vraiment travaillé". Et plus loin : Le comble de l’habilité n’est-ce-pas d’arriver à l’effet par la simplicité des moyens ? ». Considérant que Brayer ai pu se retrouver à se poser de tels problèmes, il poursuit. « …Comblé de dons, il avait fait montre, dès ses débuts d’une exceptionnelle adresse à saisir la couleur locale et l’animation des milieux les plus divers, les caractères dominants d’un site, d’un nu, d’un visage. Inspiré de toutes saisons et sous toutes latitudes aussi à l’aise sur de grandes surfaces que sur les petites, il s’était plu, par ailleurs, à affirmer avec autant d’ingéniosité que de goût sa personnalité à travers les textes qu’on lui demanda d’illustrer…. ». Suivra une énumération des tableaux qui ont séduit l’auteur, avec une analyse d’une grande sensibilité en particulier pour « un ensemble de paysages méridionaux allant du soixante au cent, plusieurs grands nus, et des intérieurs voisinant avec les aquarelles rapportées d’un récent séjour au Portugal. Sans rien perdre de leur élan, la couleur et le dessin de Brayer semblent obéir à des exigences nouvelles […] Ces sites préférés par lui, comme ceux de la Camargue, il les redécouvre sans cesse de ses fenêtres ou à quelques pas de sa maison (Plaine de Maussane, Les Baux au cyprès, Le Val d’Enfer, Paysage au chasseur, Chemin vers Maussane, Les Oliviers dans la plaine, La montagne rouge). Ils sont le fruit de patientes recherches comme en témoignent plusieurs études préparatoires, de dimensions moindres, exécutées toujours sur le vif. […] La même décision s’affirme dans des nus comme La Mexicaine, ailée par le grand châle indien, sur lequel se détache la fermeté de ses chairs, ou comme Hermione au Miroir, où les tons froids de la forme reflétée font écho à l’ardente beauté du modèle… ». La lettre concerne l’envoi du manuscrit en question, « les pages que j’aie eu grand plaisir à écrire au sujet de votre prochaine exposition », avec les réserves habituelles de son auteur, erreurs sur l’énoncé des œuvres, des termes usités, et « que portraitiste à mon tour, je n’ai point trahi mon modèle… ».
DUNOYER DE SEGONZAC (André) peintre, graveur et illustrateur français (1884- 1974)
Reference : 52C24
Belle correspondance amicale et professionnelle. Mars 1962, il lui suggère de ne pas se déranger à Chaville, préférant lui faire porter faubourg Saint Honoré son envoi, une ou 3 aquarelles de moi, 1 gouache Dufresne, 3 aquarelles Rodin. « Il faut nous réunir chez Vildenstein (sic) pour en parler… », L’année 1965 sera l’année d’une collaboration car Segonzac fera la préface du catalogue pour son exposition à la Galerie de Paris « si vous le désirez "manuscrit" je vous le ferai écrit de ma main. Si vous faites des réserves n’hésitez-pas à me le dire… ». Il le félicitera également des « 2 beaux dessins » reproduits dans le Figaro Littéraire, avec l’article de Roger Ikor. « Ils sont très émouvants et puissamment évocateurs de la fin de la dernière guerre – qui a laissé peu de témoignages graphiques. Vos dessins en sont un précieux et rare… ». L’année suivante, de retour de Londres où il a pu apprécier avec plaisir « l’exposition Bonnard », il lui avoue sincèrement avoir été « enchanté » de son grand succès à la Galerie de Paris, ajoutant, qu’il a pu apprécier, lors de son passage à Paris, « l’ensemble de gravures à tous les livres. – et j’ai eu une très bonne impression – notamment de vos paysages Vénitiens qui sont très beaux et d’une vision très personnelle de Venise. Le Colleone, le Rialto, vous le sentez profondément, et vous avez des dons de graveur sur cuivre exceptionnels… ». Les 2 dessins représentant Dunoyer de Segonzac dont l’un est monogrammé « YB », sont exécutés au crayon et à l’encre, respectivement au verso du menu rendant hommage à Dunoyer de Segonzac en décembre 1971 à l’hôtel Lutetia. Il y est représenté deux fois de profil. A l’intérieur figure également une dédicace de Segonzac, « pour la charmante Hermione », accompagnée de celle de son épouse Thérèse Dorny Segonzac
A propos de la préface pour l’exposition d’Yves Brayer à la Galerie de Paris. Il l’informe que la préface, « une chronique plus qu’un panégyrique » est prête et lui sera adressée début septembre. Toutefois, il ne peut accepter le tableau des « Courses » que le peintre lui a déposé chez lui à Paris. Sa préférence irait sur une toile plus modeste « plus intime pour un cœur de parisien, comme cette petite place Fürstenberg, ou l’ombre de Delacroix habite encore… ». En conséquence, il lui retournera le tableau, préférant le voir figurer dans son exposition.