France-Loisirs 1986 1986. Relié.
Reference : 500106950
ISBN : 9782724230727
Très bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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FETES ET SAISONS. 1953. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 14 pages. Nombreuses photos en noir et blanc, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : Je crois au pardon des péchés / Je crois à la résurrection de la chair / La messe d'enterrement / Je crois à la vie éternelle,etc Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Librairie Arthème Fayard Je sais - Je crois Broché "Lot de 9 volumes in-8 (14,5 x 19,5 cm.), broché, n°44 ""Quelle est celle-ci?""(124 pages) / n°86 ""Les laïcs aussi sont l'Église (159 pages) / n°91 ""La science détruit-elle la religion?"" (136 pages) / n°94 ""Le chrétien devant la planétarisation du Monde"" (120 pages) / n°95 ""Christianisme et communisme"" (117 pages) / n°97 ""L'Église agit par ses Saints"" (123 pages) / n°100 ""La sociologie religieuse"" (121 pages) / n°102 ""L'action catholique"" (127 pages) / n°106 ""Nos raisons de croire"" (125 pages), de 1957 à 1962, certains cahiers non-coupés ; coiffes et mors frottés, plats légèrement défraîchis, assez bon état d'ensemble. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Librairie Arthème Fayard Encyclopédie du catholique au XXème siècle, Je sais - Je crois Broché 1959 In-12 (14,5 x 19,6 cm), broché, 126 pages ; mors usés, plats frottés, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
2007, Editions Moulinsart, in-8 cartonné de 45 pages, couverture rouge illustrée, Tintin - cette fois, je crois que nous tenons une piste !, texte de M. Farr | Etat : Très bon état (Ref.: G7002)
Editions Moulinsart
[Weybridge] 19 août 1898, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un bifeuillet.
| « Dans la lâcheté universelle, vous ne sauriez croire combien je suis ému de sentir quelques fidèles autour de moi » | * Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 19 août1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Trace de pli horizontal, inhérente à l'envoi. Publiée dans ses uvres complètes, t. XLIX, éd. F. Bernouard, 1927, p. 808. Superbe missive d'amitié et d'abnégation d'Emile Zola en exil, après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !" Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Après sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. Il partit le soir même par le dernier train, avec pour seul bagage une chemise roulée à la hâte dans du papier journal. Un mois après son départ, l'écrivain rédige cette superbe réponse à une lettre de son fidèle soutien, Octave Mirbeau, qui lui écrit quelques jours auparavant : «Nous ne pensons qu'à vous; il n'est pas une minute de notre existence que vous ne la remplissiez tout entière » (14 août 1898). Installé à Weybridge dans la banlieue londonienne, il reçoit avec colère les"échos de Paris" et enrage de voir Esterhazy encore blanchi, cette fois par la justice civile. « Mon cher ami, Merci de votre bonne lettre[...] Dans la lâcheté universelle, vous ne sauriez croire combien je suis ému de sentir quelques fidèles autour de moi. Mon existence, ici, est devenue possible; depuis que j'ai pu me remettre au travail. Le travail m'a toujours réconforté, sauvé. Mais mes pauvres mains n'en restent pas moins tremblantes d'un frisson qui ne peut finir. Vous ne sauriez croire la révolte où me jettent les échos de France qui m'arrivent. Le soir, quand le jour tombe, je crois que c'est la fin du monde. Vous pensez que je dois rentrer et me constituer prisonnier, sans retourner à Versailles. Cela serait trop beau, d'avoir ainsi la paix de la prison, et je ne crois pas que cela soit possible. Je ne suis pas parti pour rentrer ainsi, notre attitude ne serait ni logique, ni belle. Je crois plutôt que c'est pour moi l'exil indéfini, à moins de courir l'abominable risque d'un nouveau procès. D'ailleurs nous ne pourrons prendre un parti qu'en octobre. Et d'ici là, qui sait ? bien que je ne compte plus que sur un miracle, auquel je ne crois guère. Soyons donc braves, mon ami, et que notre oeuvre se fasse ! Si je puis continuer à travailler, tout n'ira encore pas trop mal. [...] Je vous embrasse vous-même, mon bon ami, l'ami fidèle et rare des jours mauvais» Poignante confession manuscrite de l'écrivain justicier contraint à l'exil. La mort viendra le frapper en pleine gloire, sans qu'il puisse connaître le dénouement de l'Affaire à laquelle il a consacré de longues années de lutte. - Photos sur www.Edition-originale.com -