Sans date.
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Bon état
Démons et Merveilles
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[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page datée au crayon par une autre main de 1882: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.
Intéressant lot d’autographes de l’écrivain Pierre Elzéar. Petit-fils du juriste Joseph Ortolan, frère du naturaliste Gaston Bonnier, Pierre Elzéar (1848-1916) verra l’un de ses poèmes publié dans le «Le Tombeau de Théophile Gautier», l’un des grands témoignages du mouvement parnassien. On peut le voir dans le célèbre tableau de Fantin-Latour, le Coin de table, où il est représenté, portant un haut-de-forme, debout à Gauche, aux côtés d'autres poètes comme Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Bon ensemble (prix du lot, non séparable). Les lettres sont adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941)
Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Paris, Alphonse Lemerre, 1873. In-12 de (4) ff., 258 pp. Pt. manque de papier dans la marge blanche sup. des pp. 233-235, qq. rousseurs. Demi-veau bleu nuit, dos lisse orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 176 x 111 mm.
Édition originale « très recherchée » (Clouzot) de cet « ouvrage fort rare d’Alphonse Daudet contenant 31 contes de la meilleure inspiration de l’auteur » (Carteret, I, 194). Clouzot, 81 ; Vicaire, III, 41 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 391 ; Talvart, IV, 16. Carteret mentionne 4 exemplaires sur Chine non signalés par Talvart. « Œuvre remarquable d’Alphonse Daudet, parue en 1873 et qui, sans faire oublier les ‘Lettres de mon moulin’, fit autant pour la gloire de l’auteur que l’ensemble de ses romans. Ce recueil comprend une quarantaine de contes, lesquels évoquent pour la plupart, la courte et terrible guerre de 1870 : l’Invasion, le Siège de Paris et la Commune. Rien que des choses vues, en quelque sorte. Moins réaliste qu’impressionniste, Daudet se complaît aux petits tableaux. Nul n’a su, comme lui, enfermer en quelques pages telle situation poignante, fâcheuse ou amplement cocasse. Il excelle à mettre en saillie le côté faible des humains. Il se garde, toutefois, de juger : son goût pour la vérité, sa compassion, sa fantaisie lui interdisent tout comportement de ce genre. Dans ce domaine, Daudet demeure inimitable… Ces contes à fond d’histoire sont vraiment de bonne sorte, comme on eût dit autrefois. Daudet semble les avoir écrits au fil de la plume. A croire qu’ils se sont faits tout seuls. Naturel, fraicheur et simplicité : Daudet apporte dans son style la sève des conteurs provençaux. On aime, par ailleurs, qu’à tant de pathétique il ait joint un tel sentiment de la discrétion. Voilà sans doute ce qui explique l’attrait que les ‘Contes’ ont toujours sur bon nombre de lecteurs ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 64). Précieux exemplaire offert par l’auteur à la femme de lettres et romancière Emma Bailly et portant cet envoi autographe au début du volume : « A Mme Emma Bailly, hommage respectueux. Alphonse Daudet. » Louise Lucienne Emma Bérenger, dite Claire de Chandeneux, également connue sous ses deux noms d'alliance : Emma de Prébaron et Emma Bailly, née à Crest (Drôme) le 17 novembre 1836 et morte à Vincennes (Seine) le 6 octobre 1881, est une femme de lettres et romancière française. Mariée successivement à deux militaires, le capitaine de Prébaron, puis le commandant Bailly, elle est l'auteur d'une trentaine de romans ayant pour cadre la vie militaire de province. Membre de la Société des gens de lettres, elle fonda deux revues, Paris littéraire et Paris charmant, deux ans avant sa mort à l'âge de 45 ans. Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Localisation des exemplaires : 5 seulement dans l’ensemble des Institutions publiques françaises (Canteleu, Pau, Dijon, Bordeaux et B.n.F.).
AUREL - [Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de Faucamberge] - [Cherbourg 1869 - Paris 1948] - Femme de lettres française
Reference : 33933
2 pages in8 - trés bon état - Aurel était aussi une salonnière dont les Jeudis littéraires furent fréquentés entre autres par Jean Cocteau, Max Jacob, Anna de Noailles ou Guillaume Apollinaire -
A-t-elle en main un manuscrit de la Rivale imprêvue d'Alfred Mortier - Comme académicien, elle peut aller voir de sa part Louis Bertrand "(il m'a désirée longtemps; je pourrai vous donner un mot)", et peut être Henri Bordeaux qui l'estime sans la connaitre, ou Valéry ("mais Alfred Mortier l'a blagué dans un livre qu'il ne doit pas avoir lu, du reste") - Qu'elle lui dise si elle doit envoyer deux ou trois lettres, mais uniquement si elle doit s'en servir - Elle pleure son grand poète plus encore que les deux premières années: "quelle humanité non tarie par sa haute culture" -
Louise Weiss, née le 25 janvier 1893 à Arras et morte le 26 mai 1983 à Paris, est une journaliste, femme de lettres, féministe et femme politique française, notamment doyenne des députés au Parlement européen (1979-1983). Le bâtiment à Strasbourg porte son nom en guise d'hommage. Sisley Huddleston, né le 28 mai 1883 et mort le 14 juillet 1952 est un journaliste et écrivain britannique. Il est rédacteur en chef d'un journal des forces britanniques pendant la Première Guerre mondiale, et réside ensuite à Paris jusque dans les années 1930, écrivant pour le Times (Londres) et le Christian Science Monitor. Il publie en 1929 Europe in Zigzags, dans lequel il soutient le manifeste paneuropéen de Richard von Coudenhove-Kalergi, puis en 1933 War Unless, qui est un appel "délibérément alarmiste" à la révision du traité de Versailles. Il séjourne en France pendant la Seconde Guerre mondiale, prend la nationalité française et témoigne par écrit de sa sympathie pour le régime du maréchal Pétain, qu’il a l’occasion d’interviewer. Lot 2 lettres autographes signées et 2 lettres dactylographiées signées Louise Weiss adressées à Sisley Huddleston - 1924/1925 et Noël 1936 - 5 pages sur 3 feuillets à en-tête de la revue L'Europe Nouvelle (format 21 x 27) et un feuillet format 16 x 19,5 - état correct pour la lettre du 4 avril 1924 sinon bon état général, pliures liées l'envoi, rousseurs - les petites notes manuscrites sont de la main de Mme Sisley Huddleston Noël 1936 "Chers amis Nous avons gardé un délicieux souvenir de notre visite à St Pierre et de l'accueil que vous nous y avez réservé. Nous voulons en ce jour de Noël vous envoyer nos plus affectueux souhaits pour que l'année 1937 vous apporte toutes les joies que vous mériter - après des années si sévères de travail et de solitude. Je suis venue ici achever un second volume - et puis je partirai quelques jours à Cannes - à mon retour, faites nous donc l'amitié de venir déjeuner. Et en attendant, croyez à notre fidèle sympathie Votre Louise Weiss"
AUREL - [Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de Faucamberge] - [Cherbourg 1869 - Paris 1948] - Femme de lettres française
Reference : 33917
1 page in8 - trés bon état - signature et 5 mots autographes - le reste d'une autre main - Aurel était aussi une salonnière dont les Jeudis littéraires furent fréquentés entre autres par Jean Cocteau, Max Jacob, Anna de Noailles ou Guillaume Apollinaire -
Elle lui demande si elle peut les aider "à interprêter les poètes à ses Jeudis soirs" -