Libraire d'adrien le clere et cie 1852 384 pages 15 2x3 8x23cm. 1852. Broché. 384 pages.
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Le Marquis de Paulmy (1722-1787) lecteur des «Romans» du XVe siècle. Paris, chez Moutard, 1779-1781. 24 volumes in-8, complet. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, armoiries au centre, dos richement ornés, pièces vertes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 193 x 130 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/11/LDM.mp4"][/video] Edition originale de l’une des plus captivantes entreprises littéraires et bibliophiliques françaises du XVIIIe siècle. Les vingt-quatre volumes des Mélanges tirés d'une grande bibliothèque publiés de 1779 à l781, sont l’œuvre anonyme d’un noble, Antoine René de Voyer d'Argenson, marquis de Paulmy (1722-1787), assisté dans cette tâche par un rédacteur professionnel, André-Guillaume Contant d'Orville. Bibliophile et écrivain amateur, le marquis de Paulmy possédait une très riche collection de livres en particulier de manuscrits anciens et d'éditions rares de textes du Moyen Age et du seizième siècle. Sa bibliothèque constitue aujourd'hui le fonds ancien de la Bibliothèque de l'Arsenal. À l'origine, les Mélanges devaient puiser dans le trésor de cette collection des extraits de romans et surtout de romans anciens, susceptibles de concurrencer, auprès des «Dames» et des «gens du monde», le succès de la Bibliothèque des Romans dont Paulmy avait eu l'initiative mais qu'il avait dû abandonner après s'être brouillé avec le comte de Tressan. Cependant, à partir du quatrième volume, apparut un nouveau titre qui traduisait une ambition quasi-encyclopédique « De La Lecture des livres français, considérée comme amusement». Recueil d'extraits de romans et d'autres sortes de textes, essentiellement du XVIe siècle, compilation encyclopédique, cette collection, éditée par un libraire travaillant dans la mouvance de Panckoucke et Moutard, témoigne aussi du goût des écrivains amateurs et du public de la meilleure société pour la transposition des textes anciens et l'invention, sur des canevas anciens, de "petits romans", certains dans le style dit «troubadour». Cette publication eut un grand impact et contribua à développer en France le goût pour le MoyenÂge et les troubadours, tradition à laquelle le Romantisme doit beaucoup. Ces vingt-quatre volumes forment le noyau primitif le plus important de cette collection, comme il est signalé dans l'Avertissement du premier tome. Par la suite elle fut développée et augmentée de quarante-six volumes. Le rôle joué par le marquis de Paulmy dans l'entreprise de divulgation de la littérature médiévale qui a marqué la seconde moitié du XVIIIe siècle n'a plus à être souligné. Ce qui a été moins reconnu, c'est l'attention spéciale qu'il a consacrée à la littérature du Moyen Âge dit « tardif », et en particulier aux romans originaux et adaptations en prose que le XVe siècle a produits en grande quantité et auxquels le passage à l'imprimé a garanti une diffusion auparavant inconnue ; son intérêt est celui d'un bibliophile, certes, collectionneur de beaux manuscrits, d'incunables et d'éditions anciennes, mais aussi celui d'un lecteur qui, voyant dans l'histoire de la littérature l'histoire d’un progrès, n'a pas négligé - loin de là - le dernier siècle du Moyen Âge ni les premières décennies du XVIe. Magnifique exemplaire aux armes de Marie-Thérèse de Savoie, Comtesse d’Artois (1756-1805), épouse de Charles-Philippe, comte d'Artois, devenu roi de France sous le nom de Charles X. « Marie-Thérèse de Savoie, seconde fille du duc Victor-Amédée III, née le 31 janvier 1756, fut mariée le 16 novembre 1773, dans la chapelle de Versailles, à Charles-Philippe, comte d'Artois, devenu roi de France, sous le nom de Charles X. Chacun, à la cour de Marie-Antoinette, s'accordait à louer sa décence et sa douceur. « Elle avait, dit Madame Campan, un très beau teint ; bonne et généreuse, elle fut aimée de tous ceux qui l'environnaient ». (E. Quentin-Bauchart). Sa bibliothèque, formée par les soins de Félix Nogaret, son secrétaire, était une des plus importantes de l'époque ; les livres en étaient généralement reliés en maroquin rouge. Exemplaire cité par E. Quentin-Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, (II, p. 348, n° 93). Des bibliothèques Ambroise Firmin-Didot (1884, n° 500) et Sacha Guitry (I, 1976, n° 1) ainsi décrit dans le catalogue Firmin Didot: «Ouvrage fort intéressant, même aujourd'hui, contenant une énorme quantité d'analyses et d'extraits des livres de science, de littérature et d'histoire, depuis le Moyen Âge, le tout à l'usage des dames. Exemplaire revêtu d'une reliure très fraîche, aux armes de la comtesse d’Artois.» Cet ouvrage fut alors adjugé 215 Fr. Or (n° 500). Dans cette même vente du 14 juin 1884, l’édition originale rarissime de «Christine de Pisan», «le Chemin de long estude de Dame Christine de Pise», Paris, 1549, reliure de Simier était adjugée 25 Fr. Or (n° 323). Elle se vend aujourd’hui 75000 €. Belle reliure dont les pièces de maroquin vert portent une tomaison en lettres d’alphabet élégamment imprimées.
Genève, Cramer, , 1765. 3 parties en 2 vol. in-8 de 376-388 pp. et 432 pp.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Avis au public sur les parricides imputés aux Calas et aux Sirven. [Genève, 1766]. In-8 de 34 pp.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Le philosophe ignorant. [Genève, Cramer], 1766. In-8 de VII-(1)-171 [sic pour 169] pp.Ensemble 1 vol. in-8, veau moucheté, dos orné à nerfs, pièces de titre maroquin rouge et de tomaison en maroquin brun, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées, petites épidermure sur les plats (reliure de l'époque).
1. Édition revue et augmentée. Ces trois premiers volumes des Nouveaux mélanges édités par Cramer à Genève, ont paru avec sans aucun doute le consentement de Voltaire et sa participation, avec un assez grand nombre d'éditions originales, et de pièces revues et corrigées de sa main. L'Avertissement rédigé par Voltaire et envoyé à Cramer pour être placé en tête du premier volume ne figure pas dans cette édition. Cette entreprise éditoriale connue une seconde et troisième étapes (cinq volumes publiés de 1768 à 1769, et onze publiés entre 1770 et 1776) qui marqua une certaine dérive avec des textes qui n'était pas de Voltaire et qu'il désavoua (J. Vercruysse, Les Mélanges : Le Cabas de M. Voltaire).2. Édition originale.3. Édition originale. Titre et texte encadrés.Provenance : bibliothèque de M. Brossays Duperrays (Avocat à Rennes ) avec son ex-libris armorié. L'Oeuvres imprimé de Voltaire à la BN, 111, 3955, 4075 ; Bengesco, 1723, 1731, 1732, 2212 ; Quérard, X, 340 (270).
Paris, Duféy [et :] Ladvocat, 1826-1830 3 vol. in-8, [4]-459 pp., [4]-xiv-[2]-516 pp., [4]-491 pp., avec 10 portraits gravés sur acier, sous serpentes, et une grande carte dépliante aux contours rehaussés de couleurs, veau fauve, dos à nerfs à doubles caissons fleuronnés dorés, double encadrement de double et simple filet doré avec fleurons d'angle sur les plats, grande plaque romantique à froid au centre des plats, guirlande dorée sur les coupes, tranches dorées, guirlande intérieure (Simier, relieur du Roi). Rousseurs. Dos un peu passés, petit accroc à la coiffe supérieure du tome 3.
Collective qui réunit trois titres parus précédemment : les Discours et mélanges littéraires (1823) pour le volume I ; les Nouveaux mélanges historiques et littéraires (1827) pour le volume III ; Lascaris (1825), pour le volume II, auquel est adjointe une préface relative à l'indépendance de la Grèce, et qui est suivie de huit autres études.Viciare VII, 1084-85 (pour les originales des Discours). Escoffier, 577 (pour Lascaris) et 667 (pour les Mélanges). Droulia, 793 (pour l'originale de Lascaris) et 1329-30 (pour les Mélanges).Bel exemplaire malgré les défauts signalés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d., , (vers 1780). Manuscrit in-folio (34,5 x 22 cm) de 1139 pp., demi-basane fauve marbrée à petits coins, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin noir, seconde pièce de titre manuscrite à l'encre du temps (reliure de la fin du XVIIIe siècle).
Archives militaires compilées par le comte de Modave (1725-1777), issu d’une vieille lignée dauphinoise et gouverneur de Fort-Dauphin, à Madagascar (1740-1756), avant de se mettre au service de la Compagnie des Indes à partir de 1757. Recueil de mémoires d'architecture militaire, journaux et itinéraires de campagne, traités techniques (navigation) parfois illustrés de schémas dans le texte et hors-texte (un portrait de soldat aquarellé en pied pages 122 ; une planche avec rehauts de couleurs concernant des gabions et sapes : Profil de circonvallation page 146) empruntés à plusieurs sources datées 1692-1758, principalement sous le règne de Louis XV qui correspond à la jeunesse militaire de Modave, avant le Voyage en Inde 1773-1776 qui le rendit célèbre.Sommaire : « La première contient des mémoires sur quelques parties militaires et sur quelques autres arts. La seconde contient des documents relatifs à l'Allemagne. La troisième en contient de relatifs à l'Italie et principalement à la Savoie et au Piémont et à leurs frontières vers la France. La quatrième en contient de relatifs à l'Île de Corse [Toisé des ouvrages de maçonnerie faite au poste de Vivario page 1065-1066]. La cinquième en contient relatif à l'Ile de Minorque. Enfin la sixième contient quelques mélanges et articles tout à fait étranger à tout ce qui précède. »Modave commença l'apprentissage militaire à un âge relativement précoce, ce qui lui valut de participer à presque toutes les campagnes de 1743 à 1748. L'Italie fur le premier théâtre de ses exploits. Il fut amené à jouer un rôle important à Minorque. On sait que, grâce à la valeur des officiers et à l'endurance des troupes qui avaient combattu en Piémont, à Gênes et en Provence dans la guerre précédente, l'expédition de Minorque réussit dans un temps record ; l'armée ayant quitté Toulon le 10 avril, s'empara du Fort Saint Philippe le 28 juin. Des gratifications, des récompenses accueillirent le retour des vainqueurs en juillet 1756. Maudave en sa qualité d'aide-maréchal général des logis n'avait pas ménagé sa peine : il reçut une croix de Saint Louis bien méritée. Il organisa la défense de l'île pour résister à un retour offensif des Anglais. Il travailla à la défense de Ciudadela et de Fornells, fit établir des observatoires sur le Toro et le mont Saint-Agathe pour signaler l'approche des ennemis, le tout avec une compétence qui mérite d'être signalée. » (pages 1091-1102, Mémoire concernant un projet de défense pour l'île de Minorque).Beau manuscrit parfaitement établi après la mort du comte de Modave, dès 1780. Reliure partiellement épidermée, coiffes abimées.Provenance : Louis Joseph Baptiste de la Boëssiere, comte de Chambors, (1756-1840) général de la Révolution et de l’Empire (vignette ex-libris sur le premier contreplat).Foury B. Maudave et la colonisation de Madagascar (Ier partie). In : Revue d'histoire des colonies, tome 42, n°148-149, troisième et quatrième trimestres 1955. pp. 343-404.
, , Sans date, ca 1891. Manuscrit in-8 (230 x 155 mm) de 253-(2) pp. à 24 lignes par page, filet rouge d'encadrement, portrait photographique de l'auteur (54 x 89 mm) contrecollé sur la garde supérieure, maroquin brun janséniste, dos à nerfs, armes sur les plats, dentelle intérieure, signet, tranches dorées (reliure de l'époque).
Recueil manuscrit inédit des fantaisies littéraires du Marquis de Narbonne-Lara, établi vers la fin de sa vie en son Château de Chantemesle à Logron près de Châteaudun, dans une reliure aux armes de son épouse Héraclée de Montboissier.Contient : I. L'Aveugle (scénette) II. Mélanges et Souvenirs (recueil de quarante-neuf poésies dont La Chapelle du Voeu, Le Chien et le Singe, Les Deux Ecoliers, Rondeau, Les Deux Rats, le Tremble et l'Ecureuil, A une Petite Chaise Basse, Epitaphe d'un Paresseux, Stances sir les Divers Ages de l'Homme, Le Printemps, Impromptu, Ode sur la Vraie Valeur, Début d'un Poèmes de Chevalerie sur la Bataille de Poitiers, etc.) III. Recevons la de notre mieux- A propos en un acte (scénette) IV. Une Comédie de Société (scénette) V. Lucide et Clarie Conte VI. Chansonnette avec musique notée (partition) VII. Quatre pièces de vers. Signalons la publication en 1875 des Esquisses poétiques du Comte J.E. d'A. de Narbonne-Lara (à Montréal chez Eusèbe de Senécal) sans rapport avec notre recueil.Issu de la Maison de Narbonne-Lara à laquelle appartenait le ministre de la Guerre (1792) et général d'Empire Louis-Marie-Jacques-Almaric de Narbonne-Lara (1755-1813), Louis-Henri-Manrique baron de Lescus marquis de Narbonne-Lara vicomte de Saint Girons (Toulouse 1825-1900) se maria le 7 avril 1856 à Héraclée Elisabeth Rhingarde de Montboissier-Beaufort-Canillac ; ils eurent deux enfants Albéric né en 1859 et Ermessinde-Ringharde dont une épigramme signale la naissance A M. d'A… qui, à la naissance de ma fille, plaisantait sur son nom disant qu'il ne prêterait jamais au madrigal.Le marquis de Narbonne-Lara décéda en 1900 à l’âge de 75 ans et son épouse dix-sept ans plus tard, le 27 janvier 1917. La vente de la bibliothèque eut lieu en juillet 1911 au château de Nescus, près de la Bastide-de-Sérou dans les Pyrénées. Bel exemplaire en maroquin brun relié aux armes de Héraclée de Montboissier-Beaufort-Canillac, marquise de Narbonne-Lara.Olivier, Hermal, Roton, XII pl. 1209.