Harlequin 2001 2001.
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COLLECTION HARLEQUIN COLLECTION AZUR N° 2086. 2001. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 147 pages.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
[sans lieu], [sans nom], 1787. In-4 de [4]-93-[1]-26-[2]; 36 pages, cartonnage de papier marbré, à la Bradel, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (cartonnage moderne).
Guillaume Kornmann, né en 1741, est un banquier strasbourgeois, dont le procès contre sa femme (soutenue par Beaumarchais) a été particulièrement retentissant dans les années 1780. En 1774, Kornmann épouse Catherine Marie Foesch, une jeune Suisse fortunée qui lui donne deux enfants. Ils s’installent à Paris où le mari s’occupe de la banque de son oncle. Le couple ne s’entend pas et Guillaume laisse toute liberté à sa femme pour prendre un amant, tant que cela arrange ses affaires. L’amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey et syndic-adjoint de Strasbourg. Mais bientôt le ministre quitte sa charge et le jeune homme devient soudain beaucoup moins fréquentable. De plus, Mme Kornmann, qui n’hésite pas à s’afficher de manière scandaleuse avec lui, menace de demander une séparation de biens (le divorce n’existe pas encore). Craignant de perdre à la fois sa femme et surtout la dot, Guillaume Kornmann, qui entre-temps est presque ruiné, obtient du lieutenant de police une lettre de cachet et fait enfermer l’épouse adultère, alors enceinte de son amant. Dans la nuit du 3 au 4 août 1781, la femme est ainsi conduite dans la maison disciplinaire des dames Douai, rue de Bellefond, qui héberge filles perdues et folles. Sur les instances d’amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornmann (qu’il ne connaît pas encore). Commence alors l’affaire Kornmann. Bientôt libérée, la femme tente sans succès d’obtenir une séparation de corps et de biens, arguant pour ce faire de sa détention scandaleuse. Le mari trompé se décide à porter plainte contre son épouse et contre l’amant pour adultère, contre Beaumarchais et le lieutenant de police Lenoir pour diffamation et complicité d’adultère. Il prend pour avocat son ami Nicolas Bergasse, disciple comme lui de Mesmer. C’est alors la grande mode des mémoires judiciaires qui enflamment les lecteurs avides de sensation : Bergasse commence avec un Mémoire sur une « Question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman » publiant de nombreux libelles qui tiennent le public en haleine, tandis que de son côté Beaumarchais met son talent dans la rédaction de ses brillants mémoires. Finalement ce dernier est innocenté par arrêt du Parlement du 2 avril 1789. Kormann et son avocat Bergasse sont condamnés à lui payer des dommages-intérêts, mais l’opinion publique leur reste largement favorable. En 1793, Madame Kormann obtient enfin le divorce, créé par la loi du 20 septembre 1792. wiki.
s.l., s.n., 1787, 1 demi velin, tranches marbrées, mors frottés. in-8 de (4)-159 pp. ;
Le banquier strasbourgeois, Guillaume Kornman qui ne s'entend pas avec sa femme, lui laisse la liberté de prendre un amant, tant que ça arrange ses affaires. L'amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du ministre de la Guerre. Craignant de perdre sa femme et sa dot, Kormann fait enfermer sa femme. Sur insistances d'amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornman (qu'il ne connait pas). Libérée la femme tente d'obtenir une séparation de corps. Le mari porte plainte contre sa femme et l'amant pour adultère, contre Beaumarchais et le policier Lenoir pour diffamation et complicité d'adultère.Beaumarchais est innocenté et madame Kornman obtient le divorce.
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Sans lieu, sans nom, 1787. In-8°, VIII-195p. (les 2 derniers feuillets sont chiffrés par erreur 157-158-159). Cartonnage d'attente, avec pièce de titre manuscrite au dos.
Il a été relié à la suite: *** - Mémoire en réfutation contre Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Pour servir de suite au Cri public. - A dix lieues de Paris, Chez le frippon d'Imprimeur, au poids de l'or, 1787. In-8°, 46p. Texte anonyme signé G.R.O.Rare réunion de deux libelles parus anonymement et concernant l'Affaire Kornman (parus la même année que les éditions originales). Le premier est dû à Nicolas Bergasse, l'auteur du second reste mystérieux. Bon exemplaire.
Relié avec au tome 1 : - Mémoire de Beaumarchais en réponse au libelle signé Kornman. - Mémoire du sieur Kornman en réponse... - Lettre du public parisien à P.-A. Caron de Beaumarchais, ou vie abrégée Pleine basane racinée, dos longs ornés. Très bon s.l. s.n. 1787 2 volumes in-8°.