Rombaldi coll. Club de la femme 1959 1959.
Reference : 500085320
Bon état
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In-12 de (6) ff., 239 pp. (verso bl.), (6) ff., 180 pp., maroquin janséniste havane, titre doré, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (Paul Claessens).
"Réunion de deux parties successives de l'adaptation en cours versifiée de Corneille. Traditionnellement attribuée au moine augustinien Thomas a Kempis (1379-1471), l'Imitation de Jésus-Christ commence à circuler sous forme manuscrite à la fin du premier quart du XVe siècle. Mettant l'accent sur la prière personnelle et l'humanité du Christ, cet ouvrage de piété issu du courant spirituel de la devotio moderna est, après la Bible, le texte le plus traduit et le plus imprimé. On en dénombre 4000 éditions en 90 langues, dont près d'un millier en français. Au tournant du XVIIe siècle, après son élection à l'Académie française, Pierre Corneille, encouragé par les jésuites dont il fut l'élève, entreprend de traduire en vers l'Imitation de Jésus-Christ. Cette adaptation poétique est publiée de 1651 à 1656 au gré de son avancement, sous forme de livraisons successives. En 1653, paraît la première édition illustrée de gravures en taille-douce : elle comprend le Livre I et les six premiers chapitres du Livre II. La même année est publiée la version achevée des deux premiers livres, avec six gravures supplémentaires : c'est cette édition qui compose la première partie de notre exemplaire, comprenant en tout un frontispice et 37 estampes. L'année suivante, paraît pour la première fois la première partie du Livre troisième qui réunit les 30 premiers chapitres (sur 59) et possède donc 30 planches précédées d'un frontispice. La version complète, en quatre livres, paraîtra deux ans plus tard. Les diverses éditions successives sont partagées entre Rouen et Paris. Les deux ici réunies offrent le texte français seul. La première, publiée en 1653, porte l'adresse rouennaise seule de Laurent Maurry, l'imprimeur attitré des Corneille. Il s'agit d'une édition partagée avec Pierre Le Petit, Augustin courbé, Guillaume de Luynes et Charles de Sercy à Paris. L'Approbation des Docteurs date du 31 d'Aoust 1652, le Privilège du 22 septembre 1651, et ""l'Achevé d'imprimer pour la première fois"" du 30 de Iuin 1653. Paru en 1654, le second ouvrage, correspondant à la première moitié du Livre troisième, est donné à Paris par Robert II Ballard. L'Approbation des Docteurs date du 12 d'Aoust 1654, le Privilège, cédé par Corneille à Ballard, du 5 mars 1654, l'Achevé d'imprimer ""à Rouen par Laurens Maurry pour la première fois le dernier d'Aoust 1654"". ""Ce sont des figures de Taille douce, que vous trouverez au devant de chaque Chapitre"". C'est Corneille lui-même qui décide de joindre une gravure à chaque chapitre de sa transposition versifiée et demande pour cela des sujets à plusieurs religieux. Le dramaturge et poète s'en explique dans son adresse au lecteur de 1653 : ""j'y [cette édition] ay fait adjouter quelques ornemens, pour suppléer en quelque sorte au defaut de ceux de la Poësie qui ne peuvent entrer aisément dans cette Traduction. Ce sont des figures de Taille douce, […] qui contiennent comme autant d'Emblemes Historiques, dont le corps est toujours une action remarquable, ou de Iesus-Christ, ou de la Vierge, ou d'un saint, ou de quelque Personne illustre ; & l'ame, une sentence tirée du mesme Chapitre […]"". L'ensemble des estampes - 69 en tout dans cet exemplaire, dont 2 frontispices - sont gravées par Jérôme David, notamment d'après Charles Le Brun, le peintre rouennais René Dudot et L. Du Clos. Très bel exemplaire en maroquin janséniste. Note manuscrite à la mine de plomb sur la dernière garde : ""Claefsens relieur, 20 avril 1867"" [Paul Claessens (1828-1909)]. De la bibliothèque du Lieutenant Veydt à Bruxelles avec timbre sec. Un succès de librairie européen : l'""Imitatio Christi"" : 1470-1850, M. Delaveau et Y. Sordet (dir.), 2012, n° 24. - Édition et diffusion de l'Imitation de Jésus-Christ (1470-1800) Études et catalogue collectif, M. Delaveau et Y. Sordet (dir.), BnF, Bibliothèque Mazarine, BSG, 2011, n° 282 et n° 294. - Martine Delaveau, ""Imitation de Jésus-Christ"" in Dictionnaire encyclopédique du Livre, II, 2005. Picot, Bibliographie cornélienne, 1876, n° 120 et 124."
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Paris G. Quinet 1666 in-12 demi-veau 1 volume, reliure demi-veau havane foncé in-douze (binding half calfskin in-12) (14,5 x 9 cm), Reliure d'Epoque, dos à nerfs (spine with raised bands), décoration or et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé or (gilt title), pièce de titre sur fond bordeaux avec filet et roulette "or" en encadrement, entre-nerfs à croix pattée "or" avec roulette et filet "or" de part et d'autre, un filet à froid de part et d'autre des nerfs, papier vert foncé aux plats, coins écornés, toutes tranches lisses, orné d'un Titre-frontispice gravé en taille-douce en noir, une vignette en bas de la page de titre gravée sur bois en noir et 6 figures hors-texte gravées en taille-douce en noir, d'après Louis Cossin, (6) ff., 185 pp., (1) f. de privilège du roy, 1666 Paris : G. Quinet Editeur,
Description matérielle : Pièces limin. sign. a, 185 p. et le privilège, titre à encadrement et pl. gr. (Solerti, op. supra cit. [1 ], p. 121, n 8 et [2 ] III, p. CXII, n 8.) : ill. ; in-12 ...Note(s) : Textes italien et français en regard. Le titre, gr., aux armes et à la devise de Louis XIV, porte : "L'Aminte du Tasse, pastorale traduite en vers libres", et plus bas : "L. Cossinus fecit". L'épître dédicatoire est signée par le traducteur : "D. T.", initiales de l'abbé de Torches ....Edition Originale de la traduction française de l'abbé Torche, qui avait également traduit deux ans auparavant le Berger fidèle de Guarini. La traduction en vers libres, comme le spécifie le frontispice, est imprimée en caractères romains face au texte italien imprimé en italique. Edition illustrée de 6 jolies figures en taille-douce de L. Cossin. Cioranescu, 64739; Reed, n°72; Soleinne, 4358; Lachèvre II, 687; Laporte, Bibliog.clérico-galante, 166; Berès, cat. XVIIe s., n°478. .........bien Relié..................en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Flammarion 2010, in/4 reliure éditeur et jaquette, 158 pages. Photographies en noir et blanc.
"Depuis 1900, la pêche a beaucoup changé. Les conséquences plus ou moins heureuses du progrès technique, de la révolution agricole, de l'explosion industrielle, de l'urbanisation, n'empêchent cependant pas les jeunes et les moins jeunes, les femmes enhardies, tous, au bord de l'eau, d'oublier l'essentiel du quotidien pour se donner tout entier à cette futilité soudain vitale. Cet ouvrage lucide conjugue, à la manière d'une partition musicale, humour, gravité et poésie. Pour la première fois sans doute, la pêche en eau douce est considérée, documents d'époque à l'appui, comme une composante de l'ensemble des activités humaines, dont l'homme et, aujourd'hui, suprême victoire du XXème siècle, la femme, sont le centre."
Précieux exemplaire imprimé sur grand papier vélin, comportant les figures de Moreau avant la lettre. Paris, Imprimerie de Firmin Didot frères, 1833. 4 tomes en 4 volumes in-8 de : I/ xv pp., 376 pp., 4 planches hors texte protégées par des serpentes ; II/ (2) ff., 411 pp., 2 planches hors texte, protégées par des serpentes ; III/ (2) ff., 356 pp., 2 planches hors texte, protégées par des serpentes ; IV/ (2) ff., 444 pp., 4 planches hors texte, protégées par des serpentes. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs richement ornés, tranches peigne. Reliure de la seconde moitié du XIXe siècle. 231 x 141 mm.
Edition originale de la traduction établie par le comte de La Bédoyère. Cohen, Supp., 1100; Vicaire, III, col. 703-704. Le texte est précédé d’un avant-propos du traducteur et de l’épître dédicatoire de Fielding. L’ouvrage est illustré d’une suite de 12 jolies figures hors texte avant la lettre de Moreau le jeune gravées sur cuivre en taille-douce par de Villiers, Mariage et Simonet. Ces compositions appartiennent à la dernière manière de l’artiste. Elles furent gravées peu de temps après sa mort qui survint en 1814. Les épreuves du tirage avant la lettre avec le nom des artistes à la pointe indiquent en effet la date de 1816. Moreau le Jeune a également illustré la traduction du comte de La Bédoyère des Souffrances du jeune Werther de Gœthe, chez Pierre Didot l’aîné en 1809. Il semble que l’illustrateur et le traducteur aient entretenu des liens privilégiés comme en témoignent les nombreux dessins originaux de l’artiste présents dans les exemplaires des ouvrages traduits ou écrits par le comte de La Bédoyère et décrits par Roger Portalis. L’un des quelques exemplaires tirés sur grand papier vélin, particulièrement grand de marges (hauteur: 231 mm), comportant les figures de Moreau avant la lettre tirées sur Chine. Provenance: Charles Hayoit avec ex libris.
Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque. Paris, Capelle et Renand, 1808.In-8 de 356 pp., 17 planches. Relié à l’époque comme la plupart des exemplaires sans la seconde table. Basane racinée, dos lisse orné d’urnes dorées, pièce de titre de maroquin vieux rose. Reliure de l’époque. 194 x 125 mm.
« Edition originale très recherchée ». (Gérard Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, 135).Vicaire 427 ; Simon 805 ; Bitting 203.« Laissons la parole à Ned Rival qui, dans son beau livre sur La Reynière, dit : ‘C'est à notre avis le meilleur ouvrage du gastronome. Moins tributaire de l'actualité que les Almanachs, écrit dans le calme, ce livre s'ouvre par un survol de l'histoire de la table depuis les Anciens jusqu'au premier Empire. L'essentiel est dit avec brio en quelques pages qui aboutissent à cette conclusion : les fortunes ayant changé de mains avec la Révolution, il faut réapprendre aux nouveaux amphitryons et à leurs convives le grand art du savoir- vivre : " tel homme qui de laquais d'un agent de change, ou d'agioteur est devenu en peu d'années millionnaire, se trouve incapable de gouverner comme il faut sa cuisine et sa cave. Il ne suffit pas d'avoir passé sa vie à rincer des verres pour être connaisseur ".L'impertinence du ton ne rebuta pas les lecteurs, aucun ne s'estimant concerné.Le livre se compose de trois parties. La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : "On peut comparer un amphitryon qui ne sait pas découper au possesseur d'une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire." Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du bœuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce, reproductions des illustrations du célèbre Art de trancher la viande publié par Pierre Petit, sous Louis XIII.La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25 et 60 couverts... Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. » (G. Oberlé).« Grimod reprend ici bien des éléments de l'Almanach et du Journal des gourmands. Il souhaite rappeler à une classe de nouveaux riches, issue de la Révolution, les principes de civilité d'autrefois et l'art subtil du découpage appris dès le jeune âge. Celui-ci prend le premier pas, expliqué pour chaque animal et agrémenté de conseils de cuisson et d'indications de fournisseurs. Cet art permet d'être reçu partout.L'amphitryon doit savoir choisir son menu. Avec l’aide du restaurateur Balaine, Grimod décrit et commente des menus de dîners de vingt-cinq, quarante et soixante couverts pour chaque saison, le tout accompagné d’anecdotes et d’adresses utiles. La troisième partie insiste sur le rôle de l'amphitryon, mais un petit chapitre à l'usage de l'invité semble sorti du Traité d'Antoine de Courtin. Pour se conformer aux usages nouveaux, Grimod décrit la manière de servir le café et les liqueurs après le repas, de recevoir ses convives au salon, de les mettre à l'aise entre eux pour favoriser la conversation. Il n'oublie pas le coût des réceptions et les principes d'économie. La table alphabétique et « raisonnée » traduit le foisonnement d'informations diverses et parfois inattendues de ce livre bien construit, au ton souvent impertinent. ».L’illustration se compose de 17 planches hors-texte du plus haut intérêt quant à la dissection des viandes et des poissons.Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque.