Sans date.
Reference : 500082072
ISBN : 9782070782796
Bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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Sans lieu, , 1803. In-4 manuscrit de (2)-142 pp. à 25 lignes par page, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).
Une nouvelle adaptation théâtrale du conte moral de Marmontel : Le Philosophe soi-disant ou faux sage. En 1803, une version théâtrale anonyme du conte de Marmontel Le Philosophe soi-disant fut achevée, marquant une nouvelle étape dans l’histoire des adaptations de cette œuvre. Parue initialement en 1759 dans le Mercure de France avant d’être intégrée en 1765 au recueil des Contes Moraux, cette satire met en scène la mésaventure d’un philosophe prétentieux rejeté par une société mondaine en raison de son manque de naturel et de sa froideur.Le conte et ses premières adaptations dramatiques. La popularité du récit avait déjà inspiré deux pièces de théâtre au XVIIIe siècle. En 1766, Louis Lesbros de la Versane proposa une comédie en trois actes et en vers, conservant le titre Le Philosophe soi-disant. L’année suivante, Amélie Caroline de Kinschot donna une version en prose sous le même titre, imprimée à Maestricht. Ces adaptations, bien que fidèles à l’esprit moqueur de Marmontel, reflétaient l’atmosphère légère et spirituelle propre au siècle des Lumières.L’adaptation de 1803 : un renouvellement critique. La nouvelle version de 1803, rédigée après la mort de Marmontel (1723-1799), introduit un changement notable dans le titre, enrichi de l’expression faux sage. Ce terme, employé par Madame de Genlis pour critiquer la moralité des Contes Moraux, reflète une évolution des sensibilités. Madame de Genlis, figure influente de la littérature édifiante au tournant du siècle, dénonçait en particulier Le Philosophe soi-disant comme l’exemple d’un « faux sage tenu en laisse par une vieille et riche présidente ».En outre, cette adaptation témoigne d’une volonté d’actualiser et d’élargir la critique sociale du conte originel. À la distribution classique (Clarice, la Présidente de Ponval, Cléon, Ariste), s’ajoutent de nouveaux personnages, tels que Monsieur Grapineau, un financier, ainsi qu’un notaire, un maître d’hôtel et un laquais. Ces ajouts enrichissent l’intrigue et offrent un reflet plus large des interactions entre les différentes classes sociales de l’époque.Le contexte littéraire et moral de l’époque. L’année 1803 s’inscrit dans une période où les questions de morale et de vertu occupent une place centrale dans les débats littéraires. Madame de Genlis publie Le Philosophe pris au mot ou le mari corrupteur la même année, poursuivant son entreprise de critique des valeurs héritées du XVIIIe siècle. Cette nouvelle adaptation anonyme de Le Philosophe soi-disant, en se positionnant dans ce contexte, participe à ce mouvement qui cherche à dépasser les ambiguïtés morales des Contes Moraux de Marmontel.Conclusion : Avec Le Philosophe soi-disant ou faux sage, cette adaptation de 1803 renouvelle le regard porté sur une œuvre emblématique des Lumières. Tout en conservant l’esprit critique de Marmontel, elle enrichit la portée dramatique et sociale du récit, répondant aux attentes morales d’un public post-révolutionnaire. Elle illustre ainsi comment une œuvre peut être réinterprétée au fil des siècles, pour mieux s’adapter aux enjeux de son temps.Beau manuscrit d'une pièce inédite, relié à l'époque. Quelques discrètes restaurations. Barbier, III, 874 ; Soleinne III, 3202.
In-8, broché, couverture bleue imprimée, (1) f., 73 p. Troyes, Imprimerie de Cardon, 1844.
Réédition de l'arrêt d'interdiction des jésuites du 6 août 1762.
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1 vol. fort in-4 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse orné : Mémoire et Consultation, pour Armand-Louis Rogres de Luzignan de Champignelles ; Claude-Philippe Lavergne de La Roncière ; Armand-Jacques-François Guyon de Guercheville ; André Joseph Egrot du Lude, De l'Imprimerie Demonville et soeurs, s.d., 76 pp. [ Suivi de: ] Question de Suppression d'Etat, par le moyen d'un faux acte mortuaire. Mémoire et Consultation pour Demoiselle Lusignan de Champignelles, veuve Douhault ; contre MM. Luzignan de Champignelles, son frère, La Vergne de La Roncière, Guyon de Guercheville, et Egrot du Lude, Chez Bidault, A Paris, s.d., 118 pp. [ Suivi de : ] La soi-disant Dame de Douhault opposée à elle-même, et réfutée par des actes authentiques; pour servir de réponse au Mémoire qu'elle vient de répandre, contre MM. de Rogres de Luzignan de Champignelles, De la Vergne de La Roncière, Guyon de Guercheville & Egrot du Lude, De l'Imprimerie Demonville et soeurs, s.d., 64 pp. [ Suivi de: ] Consultation pour les Citoyens de Champignelles, De La Roncière, De Guercheville & Du Lude, De l'Imprimerie Demonville et soeurs, s.d., 24 pp. [ Suivi de : ] Observations pour Mme De Douhault, sur une réplique signifiée par MM. Rogres de Luzignan de Champignelles, Lavergne de La Roncière, Guyon de Guercheville & Egrot du Lude, s.l.n.d., 23 pp. [ Suivi de : ] Mémoire en Réplique, adressé à la Cour d'Appel de Paris, pour Dame Champignelles de Douhault ; contre Mademoiselle de Champignelles, Chez Bidault, Paris, s.d., 1 f., vii-81 pp. [ Suivi de : ] Observations de M. Huart-Duparc, Avocat, présentées à l'audience de la Cour d'Appel, du 16 prairial an 13, en Réponse aux conclusions que M. Piet s'est permis de prendre directement contre lui, C.F. Patris, s.d., 3 pp. [ Suivi de : ] Mémoire en Cassation pour Mme de Douhault. Mémoire et Pièces Justificatives pour Madame Adélaïde-Marie Rogres Lusignan de Champignelles, veuve de M. Louis-Joseph de Douhault, aux Magistrats de la Cour de Cassation, De l'Imprimerie de Baudouin, Paris, 1807, xvi-219 pp. avec portrait en frontispice [ Suivi de : ] Seconde Partie. Pièces Justificatives pour justifier du contenu au présent Mémoire, 167 pp. et 3 tableaux dépliants et une planche en couleurs [ Suivi de : ] Requête à l'Empereur et Roi pour Adélaïde-Marie Rogres Lusignan de Champignelles, veuve de M. Louis-Joseph de Douhault. Mémoire à Consulter et Consultations Relatives aux Arrêts Douhault. Et Seconde partie, Plaidoyer du Commissaire du Roi, près le tribunal de St-Fargeau ; Réquisitoire du Procureur-Général près la cour criminelle, spéciale de Bourges ; Et réfutation à mi-marge, avec trois gravures et deux tableaux, Delamare, Imprimeur, Paris, Adressé à Sa Majesté le 23 mars 1809, 2 ff., 89 pp., 1 f., iv-202 pp. et 2 ff. n. ch. (dont l'un signé par l'avocat Delorme) avec portrait en frontispice et 2 tableaux dépliants
Remarquable recueil consacré à l'extraordinaire affaire de la Veuve Douhault qui inspirera l'écrivain anglais Wilkie Collins pour son célèbre roman policier "The woman in white". Il est précisé en page de titre du second ouvrage que "Madame de Douhault, incarcérée en 1788, à la Salpétrière, par lettre de cachet, supposée morte à Orléans, pendant son emprisonnement, privée de sa fortune et de son nom par ses propres parens, ne vivant que des secours de ses amis et des personnes qui la reconnoissent, est obligée d'offrir ce Mémoire au Public, pour détruire l'impression défavorable qu'a pu produire celui de ses adversaires, répandu avec profusion, au nombre de plusieurs milliers d'exemplaires". La marquise sera reconnue par des domestiques, dont son ancienne femme de chambre, mais les témoignages seront contestés. si la Cour déchargera le comte de Champignelles de toute accusation, le procureur impérial refusera bizarrement de poursuivre la veuve pour usurpation d'identité. Celle-ci partagera ses vieux jours avec l'avocat Delorme, qui est l'auteur du dernier ouvrage de ce recueil (et dont on peut retrouver la signature autographe à l'avant-dernier feuillet) et était l’un des fils de l’ancien régisseur du Marquis de Douhault au château de Chazelet. Dans les pièces justificatives du "Mémoire en Cassation", on trouvera notamment une étonnante caricature en couleurs ainsi légendée : "Cette Caricature exposée chez les Marchands d'Estampes aux regards des passans leur rappelle le souvenir du Mélodrame de la fausse Marquise, Bouffonnerie dans laquelle on tourne en dérision les malheurs de Madame de Douhault. Si ce produit du burin n'est que le résultat de l'industrie, il n'en a pas moins concouru à propager une grande erreur. Pour détruire la prévention, ses dangereux éléments, ses funestes effets, nous livrons à la censure du public équitable cette arme perfide du ridicule" ! Très remarquable recueil en très bon état (petits mq. en coiffe sup., ex-libris en garde) dont la lecture donne tous les éléments à charge et à décharge aux détectives soucieux de démêler l'écheveau... Remarkable collection devoted to the extraordinary case of the Widow Douhault which would inspire the English writer Wilkie Collins for his famous detective novel "The woman in white". It is specified on the title page of the second work that "Madame de Douhault, imprisoned in 1788, at the Salpétrière, by lettre de cachet, supposed to have died in Orléans, during her imprisonment, deprived of her fortune and her name by her own relatives, living only on the support of her friends and people who recognize her, is obliged to offer this Memoir to the Public, to destroy the unfavorable impression that that of her adversaries, distributed profusely, in the number of several thousand copies, could have produced". The marquise will be recognized by servants, including her former maid, but the testimonies will be contested. If the Court will discharge the Count of Champignelles of all accusations, the imperial prosecutor will strangely refuse to prosecute the widow for identity theft. She will share her old age with the lawyer Delorme, who is the author of the last work in this collection (and whose autograph signature can be found on the penultimate page) and was one of the sons of the former manager of the Marquis de Douhault at the Château de Chazelet. In the supporting documents of the "Memorandum in Cassation", we will find in particular an astonishing caricature in color captioned as follows: "This Caricature exhibited at the Print Merchants to the gaze of passers-by reminds them of the memory of the Melodrama of the False Marquise, a Buffoonery in which the misfortunes of Madame de Douhault are ridiculed. If this product of the burin is only the result of industry, it has nonetheless contributed to spreading a great error. To destroy prevention, its dangerous elements, its disastrous effects, we deliver to the censorship of the fair public this perfidious weapon of ridicule"! Very remarkable collection in very good condition (small lacks on caps, bookplate on endpaper) which reading provides all the evidence for and against detectives keen to untangle the skein...
Editions Gallimard 2008 2008. Yves Pagès: Le soi-disant / Gallimard 2008 . bon état
Très bon état
1939 1939 - Tome cinquante-septième - Annecy. Imprimerie Commerciale. 2 et 4, rue Saint-Maurice - in-8 broché - revue illustrée - hors-texte - 320 pages + 32 pages
bon état - non massicoté