2008 2008.
Reference : 500003929
ISBN : 9782351004326
état correct
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François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Séguier, La croisée des chemins, 2011, 123 pp., broché, très bon état.
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PUF, Revue philosophique de la France et de l'étranger n° 2-3, avril-sept 1961, 141-396 pp., broché, légères traces d'usage, dos un peu écrasé, état très correct.
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Revue Philosophie de la France et de l'Etranger, Presses Universitaires de France, numeros 1 à 3, 1951, Janvier-Mars, 160 p., broché, non coupé, couverture jaunie et légèrement défraîchie?
Contient: Buytendijk F. J. J.: La liberté vecue et la liberté morale dans la conscience enfantine; Debesse M.: l'adolescence et les problèmes psychogénétiques; Kucharski P.: La musique et la conception du réel dans les "Philèbe"; Francès M.: Les réminiscences spinozistes dans le "Contrat social" de Rousseau; Foucher L. Sur la première traduction française de la "Critique de la Raison pure"; Benda J.: De la discontinuité dans la nature; Bouchet H.: Le discontinuisme expérimental et l'application des pricipes rationnels.
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Publications de la Sorbonne, 2000, gr. in-8°, 308 pp, une carte, broché, couv. illustrée, bon état (XXXe congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, Göttingen, juin 1999)
Au Moyen Age, cherche-t-on à intégrer l'étranger ou à l'exclure ? Et inversement, comment vivre au Moyen Age en tant qu'étranger ? Lors d'un colloque accueilli par la Mission historique française en Allemagne, une vingtaine de contributions, qui ont trait pour la plupart au Moyen Age tardif, ont tenté de répondre à ces questions. — Où commence l'étranger dans la société médiévale ? Comment y vit-on en étranger ? Peut-on au Moyen Age supporter "l'autre", celui qui n'est pas du village, de la ville où l'on naît et travaille, celui qui ne parle pas la même langue ? Ce sont les questions, si fort d'actualité, qui ont servi de trame aux travaux du XXXe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, accueilli en juin 1999 à Göttingen, lieu hautement symbolique, par la Mission historique française en Allemagne et l'Institut Max Planck d'histoire. Les communications, prolongées par les conclusions d'Otto Gerhard Oexle, font le point sur la manière dont les hommes du Moyen Age concevaient l'altérité. Les pratiques, les institutions, et aussi l'imaginaire ont contribué à faire de l'étranger une figure marquante de l'ordre social. Mobiles par vocation ou par nécessité, marchands, hommes d'armes, hommes d'Eglise, intellectuels et artistes ont suscité et façonné des manières d'être, des lieux de rencontre, des statuts codifiés, mais aussi des comportements de méfiance et de rejet, dans un constant va-et-vient entre exclusion et intégration.