Librairie Académique Perrin 1924 1924. Edouard Estaunié: Le Labyrinthe/ Librairie Académique Perrin 1924 . Edouard Estaunié: Le Labyrinthe/ Librairie Académique Perrin 1924
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Albin Michel, 1996, in-8 br., 264 p., revue "Questions de, N° 104", éditorial de Marc de Smedt, nombreuses figures in-t., couverture passée, assez bon état.
Voici un ouvrage dont Michel Tournier constata "l'imposante érudition". Il se révèle le plus fascinant et le plus fondamental qui soit sur les mystères posés depuis la préhistoire par les structures labyrinthiques présentes dans le monde entier et dans toutes les traditions et civilisations. En effet, depuis Thésée et le Minotaure, mythe clé de l'Occident, le labyrinthe semble éluder toute explication en se présentant sans cesse sous de nouveaux aspects. Le mythe grec fait du labyrinthe une prison. Dans le Ramayana, c'est un château fort inexpugnable, repaire du démon Ravana. Dans l'art bouddhique il représente citta ou l'aspect mental de l'esprit. Les indiens d'Amérique y voient le point d'émergence à travers lequel leurs lointains ancêtres entrèrent dans ce monde. Sur le sol des cathédrales le labyrinthe prend la forme d'un parcours initiatique. Enfin, le très ancien calendrier maya de Ti-huanaco semble relier la structure du labyrinthe à celle du temps. L'auteur nous montre que les entrelacs et noeuds des labyrinthes correspondent aux principes de l'actuelle physique quantique et fondent aussi les arts sous toutes leurs formes. Le labyrinthe serait la carte ultime pour nous guider à travers la nature mystique de l'univers. Voir le sommaire sur photos jointes
Genève, Labyrinthe, revue mensuelle des lettres et des arts, numéro spécial - 12 septembre 1945 – in-folio 16 pages. Numéro entièrement consacré au cinéma. Contributions de Georges Sadoul (Cinquantenaire de l’invention), Cingria (Transfiguration), Eluard, A. Ehrler, Jean Grémillon, N. Vedrès… Nombreuses illustrations tirées de films anciens dont une de L’Age d’or. Exemplaire fortement plié en quatre, petites usures aux plis.
Robert Laffont, 1992. In-8 br. Coll. " Les énigmes de l'univers ". Très importante iconographie. E.O.
Précieux exemplaire cité par Tchemerzine, ayant appartenu au baron Seillière puis à Marcel Bénard, et ayant figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français en 1949. Paris, Philippe le Noir, s.d. [c. 1526]. Petit in-4 gothique de (4) ff. prél. titre compris, (145) ff., 1 mm. de la marge bl. sup.du titre a été anciennement renforcé sans manque. Maroquin rouge, somptueux décor à la fanfare sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée. 187 x 132 mm.
Précieuse édition gothique de la plus grande rareté, la première parisienne, de ce poème allégorique composé par Jean Bouchet en l’honneur d’Artus Gouffier, seigneur de Boissy, duc de Roannais mort à Montpellier en mai 1519. Brunet, I, 1157; Tchemerzine, II, 34-35. Dédié à Madame Marguerite, sœur de François Ier, l’ouvrage s’ouvre sur un panégyrique de Gouffier, ancien gouverneur de François Ier, grand maître de France en 1514 et protecteur influent du poète. Sous le couvert d’une allégorie très raffinée Jean Bouchet brosse ensuite un tableau saisissant de cet étrange labyrinthe de fortune dans lequel puissants, fortunés et jouisseurs festoient allégrement avant d’être précipités dans d’âpres tourments. «Aultres estoient plains de ieux et de esbas De passetemps et de amoureux combas Aultres estoient plains de tables couvertes Ou lon veoit viandes descouvertes Et plusieurs mectz garnis de vins exquis Autant plus qu’il n’est es gens requis... Tous lesquels gens au son des instruments Prevoyent soulas et grans esbatemens... Rians chantans & prenans leurs plaisirs Et iouissans de leurs humains désirs...» Dans une fine analyse psychologique et sociale le procureur de Poitiers convie le lecteur à un tableau haut en couleurs des différents états de la société du temps. Remontant aux origines du monde Bouchet dresse ensuite un tableau des révolutions des empires et termine par «Le Dialogue des doctrines véritables», dispute en 26 rondeaux, sur l’utilité et l’abus des sciences. La vraie béatitude ne pourra être atteinte qu’avec l’appui des trois nobles dames: Foi, Espérance et Charité. Jean Bouchet (1476-1557), poète et historien poitevin, fut le dernier des grands rhétoriqueurs. C’est à Poitiers que son Labyrinthe de fortune vit le jour (1522, puis 1524) avant d’être imprimé à Paris par Philippe le Noir en 1526 (la présente édition). Très rare édition mal décrite par Tchemerzine qui cite pourtant le présent exemplaire (c’est d’ailleurs le seul qu’il cite) mais indique par erreur une figure au recto du dernier f. Le titre, imprimé en rouge et noir, est orné d’une grande lettrine et de la marque de Philippe le Noir. Très bel exemplaire, le seul cité par Tchemerzine, revêtu par Belz d’une somptueuse reliure à la fanfare ornée des armes du baron Seillière (1890, n°444). Des bibliothèques du baron Seillière (armes au centre des plats) et Marcel Bénard avec ex libris (cat. 1925, n°56). Le présent exemplaire a en outre figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français (Lucerne, 1949, n°90) et il est le seul cité par Tchemerzine.
Précieux exemplaire cité par Tchemerzine, ayant appartenu au baron Seillière puis à Marcel Bénard, et ayant figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français en 1949. Paris, Philippe le Noir, s.d. [c. 1526]. Petit in-4 gothique de (4) ff. prél. titre compris, (145) ff., 1 mm. de la marge bl. sup.du titre a été anciennement renforcé sans manque. Maroquin rouge, somptueux décor à la fanfare sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée. 187 x 132 mm.
Précieuse édition gothique de la plus grande rareté, la première parisienne, de ce poème allégorique composé par Jean Bouchet en l’honneur d’Artus Gouffier, seigneur de Boissy, duc de Roannais mort à Montpellier en mai 1519. Brunet, I, 1157 ; Tchemerzine, II, 34-35. Dédié à Madame Marguerite, sœur de François Ier, l’ouvrage s’ouvre sur un panégyrique de Gouffier, ancien gouverneur de François Ier, grand maître de France en 1514 et protecteur influent du poète. Sous le couvert d’une allégorie très raffinée Jean Bouchet brosse ensuite un tableau saisissant de cet étrange labyrinthe de fortune dans lequel puissants, fortunés et jouisseurs festoient allégrement avant d’être précipités dans d’âpres tourments. « Aultres estoient plains de ieux et de esbas De passetemps et de amoureux combas Aultres estoient plains de tables couvertes Ou lon veoit viandes descouvertes Et plusieurs mectz garnis de vins exquis Autant plus qu’il n’est es gens requis... Tous lesquels gens au son des instruments Prevoyent soulas et grans esbatemens... Rians chantans & prenans leurs plaisirs Et iouissans de leurs humains désirs... » Dans une fine analyse psychologique et sociale le procureur de Poitiers convie le lecteur à un tableau haut en couleurs des différents états de la société du temps. Remontant aux origines du monde Bouchet dresse ensuite un tableau des révolutions des empires et termine par « Le Dialogue des doctrines véritables », dispute en 26 rondeaux, sur l’utilité et l’abus des sciences. La vraie béatitude ne pourra être atteinte qu’avec l’appui des trois nobles dames : Foi, Espérance et Charité. Jean Bouchet (1476-1557), poète et historien poitevin, fut le dernier des grands rhétoriqueurs. C’est à Poitiers que son Labyrinthe de fortune vit le jour (1522, puis 1524) avant d’être imprimé à Paris par Philippe le Noir en 1526 (la présente édition). Très rare édition mal décrite par Tchemerzine qui cite pourtant le présent exemplaire (c’est d’ailleurs le seul qu’il cite) mais indique par erreur une figure au recto du dernier f. Le titre, imprimé en rouge et noir, est orné d’une grande lettrine et de la marque de Philippe le Noir. Très bel exemplaire, le seul cité par Tchemerzine, revêtu par Belz d’une somptueuse reliure à la fanfare ornée des armes du baron Seillière (1890, n°444). Des bibliothèques du baron Seillière (armes au centre des plats) et Marcel Bénard avec ex libris (cat. 1925, n°56). Le présent exemplaire a en outre figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français (Lucerne, 1949, n°90) et il est le seul cité par Tchemerzine.