Le Livre de Poche 1958 1958. Henry de Montherlant : La Reine Mort / Le livre de poche 1958 LBN7
Reference : 400056576
Bon état
Démons et Merveilles
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Au bureau du journal. 26 janvier 1901. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 50 à 64 - avec couverture et pages publicitaires.. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
SOMMAIRE : Gravures: la mort de la reine d'Angleterre, la reine Victoria et son secrétaire Hindou par H.Thiriat - la reine en famille au château de Balomoral en Ecosse (photo de R.Milne) - les portraits de la reine Victoria / Articles: l'arrivée de Guillaume II par Stéphane Lauzanne - Obsorne-House - les portraits de la reine Victoria, la reine en 1899 Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
SEQUANA. NON DATE. In-12. Relié demi-cuir. Très bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 332 pages. Frontispice en couleurs (gravure). 2 PHOTOS DISPONIBLES. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
TABLE DES MATIRES : LA JEUNESSE D'HORTENSE / LA REINE D'HORTENSE A LAC DU BOURGET : la mort tragique de la baronne de Broc/ HORTENSE A NOTRE-DAME-DES-ERMITES / LA REINE AU LAC DE CONSTANCE : Les visiteurs : Jean-Jacques Coulmann et Jean Buchon, Casimir Delavigne, Alaxendre Dumas, Chateaubriand et Mme Récamier / LA MORT ET LA SURVIE Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
1842-1843. 1 vol. in-folio, demi-maroquin noir, dos à nerfs muet orné de listels à froid. Reliure de l'époque, coins fortement émoussés et accidents aux plats. 55 pièces manuscrites et 42 pièces imprimées contrecollées soigneusement sur 79 feuillets.
Cet album rassemble les témoignages de sympathie, surtout sous forme de poèmes de circonstance à l'égard de la reine Marie-Aélie à la suite du décès du prince Ferdinand Philippe le 13 Juillet 1842 à l'âge de Parmi les pièces manuscrites on remarque un joli poème autographe de Mélanie Walder (1796-1871), femme de lettres et ancienne maîtresse d'Alexandre Dumas. Les pièces imprimées sont les suivantes : Mandement de l'évêque d'Evreux (Evreux, Amelle, 1842) - Séance royale du 26 Juillet 1842, Discours du roi (Imprimerie royale, 1842) - Lettre de Monseigneur l'archevêque de Reims qui prescrit un service funèbre (18 Juillet 1842) - LIONNET (G.), La Mort du duc d'Orléans (Saint-Amand, 1842) - MORLOT (A.), Ode sur la mort du duc d'Orléans (Belfort, J. Clerc, 1842) - LAKE (J. W.), A monody to the memory of H.R.H. Ferdinand Philippe duke of Orleans (Paris, 1842) - Antoine DUPUCH (...) évêque d'Alger (adresse à son diocèse) - MERCIER (Th.), Le 13 Juillet (Paris, 14 Juillet 1842) - Mandement de Monseigneur l'archevêque de Paris qui prescrit des prières pour le repos de l'âme de S.A.R. Monseigneur le duc d'Orléans (Paris, A. Le Clere, 1842) - HUARD (F.), Le 30 Juillet 1842, élégie (S.l.n.d.) - GUTTINGER (U.), Le 13 Juillet 1842 (St Germain en Laye, Nov. 1842) - NANCEY (F.), Ode sur la mort... (Melun, Desrues, 1842) - JUBINAL (A.), Lettre au directeur du Courrier du Midi sur Monseigneur le duc d'Orléans (Paris, 1842) - SAINT-SAËNS (A.), Les Regrets, élégie (Paris, Rouzé, 1842) - FORSTER (Ch.), Le duc d'Orléans (Paris, 1842) - CHAS (Pauline), Le calvaire royal (1842) - PILARD (Héloïse), Elégie sur la mort de Mgr le duc d'Orléans (Paris, J.B. Gros, 1842) - DU MESNIL (Marie), Aux manes de son altesse royale (...) chant funèbre (Maubeuge, Levecque, 1842) - Théodore, Calamité (Versailles, Kiefer, 1842) - Is it not sweet to think hereafter (S.l.n.d.) - ROUSSY (V.), La France en deuil (Paris, Baudouin, 1842) - [STAMPINATU (Rosalie)], Mon dernier hommage au prince royal (Paris, Amyot, 1842) - Ode à la mémoire de (...) Monseigneur le duc d'Orléans (Paris, A. Hugot, 1842) - G (Eug.), Les Douleurs de Marie (Paris, 1842) - DUPERRET (P.), Mgr le duc d'Orléans (Paris, Brière, s.d.) - BERNARD (P.), Eloge sur la mort de (...) duc d'Orléans (Marseille, Achard, août 1842) - LOIZEROLLES, Daphnis (Paris, Dondey-Dupré, 1842) - LE FLAGUAIS (A.), La Mort du duc d'Orléans (Caen, Hardel, 1842) - MAILLARD (H.), Apothéose du prince royal de France (Paris, 1842) - Michel, Le Cri du Coeur (Paris, Simonet-Delaguette, juillet 1842) - REY (A. de), Ode (Paris, Appert, 1842) - PAILLET, Elégie (Paris, L. Bocquet, 1842) - LAISNE (P.), Le chant de deuil de la France (Paris, Adde, 18412) - BREANT (A.), Evénement du 13 Juillet 1842 - Le Duc d'Orléans (Paris, Rousset, 1842) - CUREZ (L.), A la mémoire de S.A.R. (...) le duc d'Orléans (Paris, Daguin, 15 Juillet 1842) - MARTIN-PASCHOUD (J.), La Mort du duc d'Orléans (Paris, Baudouin, s.d.) - ROLLAND (A.), La Mort du duc d'Orléans (Paris, Tresse, 1842) - SANSON (J.), Le prince royal est mort !!! (Paris, Ledoyer, Juillet 1842) - GRISIER, A la mémoire du duc d'Orléans ! (Paris, 1842) - MULLER (A.), Adieux à son royal élève (Paris, s.d.) - MAUBERT G.), Apologue (Paris, s.d.).
Phone number : 02 47 97 01 40
<p>Il n’existe pas beaucoup de légendes à son sujet, mais n’est-ce pas parce que Déméter et Perséphone sont le même personnage ? La mère et la fille représentent un enseignement qui a donné naissance aux Mystères d’Éleusis et qui symbolisent la nécessaire mort de la matière pour accéder au ciel. Perséphone manifeste la possibilité, pour l’homme, de dominer la mort de la matière pour accéder à l’intelligence divine, au royaume des Olympiens. Mère de Zagreus et du coeur de Dionysos, elle donne un sens particulier à la mort qu’il faudrait néanmoins dépasser si l’on veut comprendre l’existence de l’éternel retour. L’auteur en voulant approfondir l’idée de la mort ne pouvait ignorer les mythes de Déméter et de Perséphone. Arrivé à un moment de sa vie où il voudrait bien faire le même voyage qu’Ulysse, il comprend que les mots ne suffisent pas, Orphée le montre en perdant Eurydice une seconde fois, et cherche, dans une approche particulière de la mort, le moyen d’interroger la reine des Enfers.</p> Condé-sur-Noireau, 2015 Harmattan 164 p., broché 13.5 x 21.5
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