Folio 1996 1996.
Reference : 400046410
Bon état
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Paris, Imprimé par les aveugles, 1817, in-8, frontipisce, 224 pp. et 21 pl, Demi-basane havane, dos lisse, fleuronné et orné de roulettes, pièce de titre tabac, Première édition. L'ouvrage est orné d'un frontispice en lithographie représentant deux non voyants, une jeune femme et un jeune homme, assis sous le portrait en buste du mathématicien aveugle Nicholas Saunderson (1682-1739), inventeur d'une planchette d'arithmétique palpable. Les 21 planches, également lithographiées, représentent les diverses occupations et les outils mis à la disposition des aveugles. Sébastien Guilié (1780-1865) propose une instruction par le toucher, "langue naturelle des aveugles" (p. 14), basée sur le travail manuel, la lecture au moyen de caractères en relief, méthode de son invention, ainsi que la pratique de la musique et de l'imprimerie - la présente édition est d'ailleurs imprimée par les aveugles. Par sa méthode il espère rétablir la légitimité des aveugles dans un monde de "clair-voyants". L'auteur fut médecin en chef de l'Institut des aveugles-nés à l'Hôpital des Quinze-Vingts. Un an après cette publication, il fonda une clinique pour les maladies des yeux à Paris. Il se présentait comme un digne successeur de Haüy, qui fut l'un des premiers à s'intéresser au devenir socio-culturel des aveugles et qui fonda à Paris la première école pour aveugles, devenue depuis l'Institut national des jeunes aveugles. Son système de lettres en relief précède celui mis au point par Braille. Ex-libris de Jean Rouché. Rousseurs, dos usagé. Couverture rigide
Bon frontipisce, 224 pp. et 21 pl.
Paris [Imprimé par les aveugles], 1817, in-8, frontipisce, (224) pp. et 21 pl, Cartonnage moderne à la bradel, pièce de titre rouge, Première édition, comprenant un frontispice et 21 planches lithographiées en noir, représentant les aveugles dans leurs occupations. Exemplaire portant un envoi de l'auteur raturé à "Monsieur G[?], hommage de l'auteur". Sébastien Guillié (1780-1865) était médecin en chef de l'Institut des aveugles-nés, à l'Hôpital des Quinze-Vingts. Il fonda une clinique pour les maladies des yeux à Paris en 1818. Se présentant comme un digne successeur de Haüy, un des premiers à s'intéresser au devenir socio-culturel des aveugles et qui fonda à Paris la première école pour aveugles, devenue depuis l'Institut national des jeunes aveugles ; Guillié propose dans cet ouvrage une méthode d'apprentissage par le toucher, "la langue naturelle des aveugles" (p14) afin de rétablir leur légitimité dans un monde de voyants. "Guillié established the first ophthalmological clinic in France and became director of the Institution Royale des Jeunes Aveugles in Paris. The Institution, founded by Haüy in 1785, was the first such school for the blind in the world. The author chronicles the philanthropic deeds directed toward the blind up to that time and describes the first attempts at special graphic methods for the use of the blind. Of particular interest is the account of his methods of instructing the blind in various crafts. The plates show blind craftsmen engaged in a variety of skilled occupations. Guillié endeavored to understand and encourage the communication which he observed between blind and deaf-mute children at the time when the two institutions were united." (Becker, pp. 170-177) Correction du texte p.97, probablement par l'auteur lui-même. Restauration de papier, sans manque, au faux titre et la planche n°15 ainsi que quelques rousseurs. Couverture rigide
Bon frontipisce, (224) pp. et 21
Paris, Félix Alcan, 1930 ; in-12, broché ; (4) pp. , IV pp. , 303 pp. , (1) p. ; couverture verte imprimée.
Interessant, l'auteur aborde aussi le problème de l'organisation de l'enseignement en France. Exemplaire en bon état, tout petit manque en coin, non coupé.
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(Paris, 1846) ; in folio, toile vert foncé, double encadrement de filets dorés maigre et gras, tranches dorées, titre doré en long ; papier de garde multicolore peigné (reliure de l’époque); [4], 6 planches gravées de plans des bâtiments et des jardins situés au N°56 du boulevard des Invalides à Paris.
Edition originale donnée par F. Philippon, architecte. Fondée en 1784 par Valentin Haüy, l’Institution des Enfants-aveugles ouvrait une école rue Coquillère où Valentin Haüy expérimenta sa méthode d’enseignement avec une douzaine d’enfants. Très rapidement connue, l’Institution dut déménager rue Notre-Dame des Victoires pour accueillir un maximum de jeunes aveugles à qui il enseignait la lecture grâce à des livres en relief, préfigurant la méthode Braille, l’écriture, le calcul, la musique et des petits métiers. En 1791, la Constituante nationalise l’Institution des jeunes aveugles et lui affecte le couvent des Célestins, puis en 1795 celui des Catherinettes, puis en 1801 une partie des bâtiments de l’Hospice des Quinze-Vingts et en 1815 l’ancien collège de St Firmin, rue Saint Victor, jusqu’à l’inauguration de ces nouveaux bâtiments du boulevard des Invalides, dont la première pierre fut posée le 22 juin 1839 par M. Dufaure, ministre des Travaux Publics, assisté de M. Vatout, directeur des monuments publics et de M. le comte de Rambuteau, pair de France et préfet de la Seine. Entre-temps, s’étant heurté à Chaptal, Valentin Haüy qui avait été mis à la retraite anticipée, partit en 1806 en Russie à Saint Petersbourg pour y fonder une école d’aveugles. La nouvelle institution, inaugurée le 22 février 1844, était destinée à accueillir des garçons et des filles, avec des professeurs aveugles eux-mêmes, au nombre d’environ 200. L’Institution va former, au fil du temps, de très nombreux musiciens, organistes et facteurs d’orgues, certains fort célèbres. Bel exemplaire de cet ouvrage fort rare qui présente tous les plans du nouveau bâtiment.
Phone number : 06 60 22 21 35
Imprimé par les aveugles, Paris 1817, In-8 (13,5x22,2cm), 224pp., relié.
Edition originale, illustrée d'un frontispice allégorique par Dubois et de 21 planchesgravées par Azélie Hubert d'après Julie Ribault,représentant les aveugles dans diverses activités et les outils employés pour les instruire. Au dos du premier contreplat, une note manuscrite d'après la vie de Saint Jérôme par Colombey sur la vie d'un philosophe aveugle. Reliure en cartonnage pastiche à la Bradel recouvert d'un papier beige moucheté et ciré, typique de l'époque. Pièce de titre en basane brune d'époque. Exemplaire non rogné, à toutes marges. A partier de la p. 190,trace pâle de mouillure angulaire, qui se poursuit jusque la p. 204 ; sinon exemplaire bien frais et blanc. Guillié qui fut directeur de l'Institution des Jeunes Aveugles de Paris est l'inventeur d'un système de lettres en relief qui précéda celui mis au point par Braille.Il débute ses recherches sur les aveugles et leurs enseignements à l'hôpital Montolivet. En 1818, il fonde la première clinique pour les aveugles. Exposition ducaractère des aveugles, de leurs activités, de l'imprimerie, de la lecture et des lettres. - Photos sur www.Edition-originale.com -