the reader's digest 1985 1985.
Reference : 400036239
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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10 vol. in-12 reliure postérieure demi-veau à coins brun, dos richement orné et estampé à froid (motifs guillochés), couvertures et dos conservés (sauf mention contraire), reliures signées ou attribuables à Adrien Lavaux, Charpentier, Paris, : Comédies et proverbes [ Edition originale ] Andrea del Sarto - Lorenzaccio - Les Caprices de Marianne - Fantasio - On ne badine pas avec l'amour - La Nuit vénitienne - La Quenouille de Barberine - Le Chandelier - Il ne faut jurer de Rien - Un Caprice, 1840, 2 ff., 536 pp., 1 f. n. ch., 1 f. blanc - Contes [ Edition en partie originale ], 2 ff. 371 pp. et 1 f. (catalogue) - Nouvelles [ Première édition in-12 ], 1841, 2 ff., 335 pp. - Poésies Nouvelles [ Edition en partie originale ], 1850, 2 ff., 170 pp. et 1 f. avec dos non conservé - La Confession d'un Enfant du Siècle [ Première édition in-12 ], 1840, 2 ff., 305 pp. et 4 pp. (catalogue) - Oeuvres posthumes [ Edition originale ], 1860, 2 ff, 248-4 pp. - Poésies Complètes. Nouvelles éditions revues, corrigées et très-augmentées, Charpentier, Paris, 1847, 2 ff., 419 pp. - Comédies et Proverbes (2 Tomes), 1860, 2 ff., 427 pp. ; 2 ff., 424 pp. et 1 f.
Remarquable ensemble réunissant 9 titres en 10 volumes d'oeuvres d'Alfred de Musset, parues, aux éditions Charpentier, dont 4 éditions originales ou en partie originales, 2 premières éditions in-12 et une première édition séparée ! Dans cet ensemble très bien relié par Adrien Lavaux, la suite complète du portrait de l'auteur d'après Landelle et des 28 figures d'après Bida, que Charpentier avait fait graver pour son édition des "Amis du Poète" a été répartie. On trouvera ici l'édition originale des "Comédies et Proverbes", "recueil rare" selon Carteret, dans lequel paraissent pour la première fois : La Quenouille de Barberine, Le Chandelier, Il ne faut jurer de Rien et Un Caprice. Les "Contes" contiennent l'édition originale de "La Mouche" et de "Lettres sur la Littérature". Les "Nouvelles" sont en première édition au format in-12. Les "Poésies Nouvelles" sont en première édition in-12, presque entièrement originale, à la seule exception d'un fragment du "Saule". La "Confession d'un Enfant du Siècle" est en première édition au format in-12. Les "Mélanges de Littérature et de Critique" en première édition séparée. Les "Oeuvres posthumes" sont en édition originale. Bel exemplaire (dos très lég. passé, très rares et lég. rouss.) bien frais, en belle reliure signée, et complet des couvertures et presque toujours du dos. Carteret, II, 196 et suivants ; Vicaire, V, 1242 et suivants
Première édition italienne illustrée de 67 planches gravées sur cuivre à pleine page représentant des costumes de la Turquie, de l’Arabie et de la Grèce dont sept paraissent ici pour la première fois. Venise, Francesco Ziletti, 1580. In-folio de (8) ff., (4) ff., 192 pp. ornées de 67 planches gravées sur cuivre à pleine page. Petit cachet humide partiellement effacé sur le titre, infime déchirure en marge du titre, déchirure restaurée au coin des pp. 53, 137, 139, 185 et en marge de la p. 183, pte tache d’encre p. 110. Veau rouge, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs, titre doré, roulette intérieure dorée. Reliure moderne. 303 x 202 mm.
Première édition italienne au format in-folio, en partie originale, contenant sept gravures de costumes orientaux à pleine page de plus que les éditions précédentes. Pour ce motif et pour son format, cette édition, devenue rare, est l’une des plus recherchées. Il s’agit en outre de la première édition à contenir des gravures sur cuivre pour illustrer le texte, beaucoup plus fines et détaillées que les gravures sur bois employées dans les éditions précédentes. Brunet, IV, 67; Adams n°253 ; Cicognara 1731 ; Colas 2204; Mortimer, II, 319. Rare édition vénitienne en partie originale «renfermant 7 planches de plus que l’édition française de 1568». La première édition parut à Lyon en 1567. Cette édition vénitienne présente 67 planches gravées sur cuivre tirées à pleine page, soit 7 planches de plus que l’édition française de 1568. Ces superbes gravures sont une source inestimable de renseignements sur les peuples de l’Empire ottoman du XVIe siècle. «Voici la liste de ces gravures supplémentaires: 1 planche paginée 154 sans légende représentant 3 personnages. 1 planche paginée 182: Capitano d’Arabie. 1 planche paginée 184: Donna turca standi in casa 1 planche paginée 186: Sposa di Constantinopoli 1 planche paginée 188: Patriarca di Costantinopoli 1 planche paginée 190: Calidesquer a piedi 1 planche paginée 192 sans légende portant 4 costumes de femmes.» (Colas, 2204) Nicolas de Nicolay est né à La Grave d’Oisans (Isère) en 1517 et mort à Paris en 1583. Après avoir pris part au siège de Perpignan (1542), il parcourut la plus grande partie de l’Europe, servant dans les armées de la plupart des pays qu’il visitait, étudiant les langues qu’il entendait parler et prenant des croquis, dont il forma une collection. De retour en France au bout de seize ans, il devint valet de chambre et géographe de Henri II. En 1551, il accompagna à Constantinople l’ambassadeur d’Aramon, puis visita l’archipel grec, les côtes septentrionales de l’Afrique et devint commissaire d’artillerie. A propos de l’édition de 1567, Colas écrit: «Ces gravures représentent des costumes masculins et féminins de la Turquie, de l’Arabie et de la Grèce; c’est la première série de documents sérieux sur les habillements du proche Orient, aussi a-t-elle été copiée par la plupart des dessinateurs d’habits du XVIe siècle; ces gravures sont attribuées à Louis Danet par la plupart des bibliographes, 42 portent le monogramme L. D. Cependant l’exemplaire du Cabinet des estampes porte en note manuscrite que ces planches sont gravées par Léonard Thiry dit Léonard Daven et le catalogue de la vente Destailleur (1893, n° 1325) confirme cette dernière attribution. Ni Bartsch, ni Passavant ne mentionnent cette suite dans l’œuvre de Thiry ». Après avoir décrit les mœurs d’Alger, de Tripoli, de Barbarie et de Scio, où il aborda en allant à Constantinople, Nicolay (1517-1583), voyageur dauphinois, s’arrête plus longtemps à ce qui concerne les Turcs, les Grecs et les autres habitants de l’empire ottoman. Ses remarques sont instructives pour le temps où elles ont paru et offrent même encore des détails curieux. Mais Nicolay interrompt tout à coup sa relation à la fin du troisième livre; il parle des habitants de la Perse et de l’Arabie, pays qu’il n’a pas visités, et a recours pour remplir son texte, ainsi que ce qui regarde les Grecs, les Arméniens et les Juifs, aux auteurs anciens et modernes qui ont écrit sur ces peuples et sur les pays qu’ils habitent. Exemplaire à bonnes marges portant l’ex-libris «Gonnelli Firenze 1875».
« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1761.6 volumes in-12 de (6) ff. et 407 pp. ; (2) ff. , 319 pp. ; (2) ff., 255 pp. ; (2) ff., 331 pp. ; (2) ff., 308 pp. ; (2) ff., 293 pp ; incluant : Recueil d’estampes pour la Nouvelle Héloïse, avec Les Sujets des mêmes Estampes, tels qu’ils ont été donnés par l’Editeur. Paris, chez Duchesne, Libraire, rue Saint Jacques, 1761. 47 pp. et 12 fig. h.-t. de Gravelot gravées par Le Mire, Ouvrier, Lempereur, A. de Saint-Aubin, Aliamet, Choffard et Flipart. Soit un ensemble de 6 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Chambolle-Duru.165 x 95 mm.
« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes.Deux éditions de La Nouvelle Héloïse furent publiées presque simultanément, l’une, l’édition originale, à Amsterdam par Marc Michel Rey, l’autre à Paris par le libraire Robin. Rousseau expose dans ses Confessions (livre X), que quand La Nouvelle Héloïse fut imprimée en Hollande (chez Marc-Michel Rey), M. de Malesherbes, censeur de la librairie en France, ne permit le débit de cette édition hollandaise dans le royaume qu’après l’épuisement d’une édition qu’il avait fait exécuter à Paris (par le libraire Robin), au profit de l’auteur, « malgré moi-même », dit Rousseau. Ce profit fut de cent pistoles que Jean-Jacques voulut partager avec Rey ; ce dernier s’y refusa. « Pour ces cent pistoles, dit Rousseau, j’eus le désagrément que M. de Malesherbes n’avoit pas prévu, de voir horriblement mutiler mon ouvrage, et empêcher le débit de la bonne édition jusqu’à ce que la mauvaise fût écoulée. »Alors que le Recueil des Planches a été mis en vente à Paris, au commencement de mars 1761, les six volumes de La Nouvelle Héloïse (Ed. Robin) l’on été en février. Mais l’édition originale de Marc-Michel Rey était déjà en vente en Allemagne, en Hollande, à Londres et en Suisse dès le 20 décembre 1760 (lettre de Rey à Rousseau du 30 décembre 1760). C’est ce qui explique que le Journal Helvétique, publié à Neuchatel, donne, en février 1761, une réponse à un article consacré à la Nouvelle Héloïse et paru le mois précédent. A Paris, le Mercure de France de mars 1761 (p. 101), insérait cette annonce : « Les deux éditions qui en ont été faites presque en même temps, l’une à Paris & l’autre en Hollande, ont à peine suffi pour satisfaire l’empressement du Public, qui le lit avec autant de plaisir que d’avidité ».« Le succès de la Nouvelle Héloïse fut immense, en particulier dans les milieux artistocratiques : selon l’auteur lui-même, il fallait toute la délicatesse et le tact qu’on ne peut acquérir que par l’éducation du grand monde pour saisir la finesse dont l’œuvre était imprégnée. ‘La Nouvelle Héloïse’ entreprend l’exaltation de l’amour et de l’amitié, ‘idoles’ chères au cœur de Rousseau, à travers deux personnages idéaux que l’auteur se complaît à parer des plus séduisantes images de la vertu. Ce roman renferme des pages descriptives empreintes d’une remarquable fraîcheur et contenant déjà, outre une vision subjective du ‘paysage’, tous les éléments qu’orchestreront plus tard les romantiques du monde entier, entre autres Chateaubriand et Lamartine, Mme de Staël et Georges Sand. On y retrouve certaines influences antérieures, de ‘La Princesse de Clèves’ à ‘Clarisse Harlowe’, en passant par la ‘Marianne’ de Marivaux et la ‘Manon Lescaut’ de l’abbé Prevost. Quant aux contemporains, ils goûtaient dans ‘La Nouvelle Héloïse’ non seulement le récit d’un amour malheureux, mais les dissertations sur les sujets les plus variés, politiques, religieux, philanthropiques, pédagogiques, développés avec l’emphase sentimentale chère au goût de l’époque. Avec ‘l’Emile’, ce roman contribua à créer autour de Rousseau cette réputation de révolutionnaire, qui le fit expulser successivement de France et de Suisse, le contraignant à se réfugier en Angleterre ; ce qui ne fut pas la moindre raison du grand et rapide succès dont bénéficia la Nouvelle Héloïse ».Très bel exemplaire de cette édition fort rare, bien complète des 47 pages et 12 jolies estampes du « Recueil d’estampes » ici en édition originale et premier tirage, revêtu d’élégantes reliures signées de Chambolle-Duru.
Bel exemplaire à grandes marges provenant des bibliothèques «Charlotte Hoive 1737» et André Cade avec ex-libris. Paris, Augustin Courbé, 1647. 5 volumes in-8 de I/ (16) pp. dont 1 frontispice gravé et 2 portraits, 855 pp. comprenant 12 gravures, (5); II/ (16) pp. dont 1 frontispice gravé, 2 portraits, 984 pp. y compris 12 gravures; III/ (23) pp. y compris 1 frontispice et 2 portraits, 1221 pp. y compris 12 gravures, (3) pp.; IV/ (16) pp. y compris 1 frontispice, 2 portraits, 1386 pp. y compris 12 gravures, (4) pp.; V/ (32) pp. y compris 1 frontispice gravé et 3 portraits, 953 pp. y compris 12 gravures, (3) pp. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs très ornés, roulette dorée intérieure, double filet or sur les coupes, tranches dorées sur marbrure. Chambolle-Duru. 180 x 113 mm.
Première édition définitive et dernière édition complète de l’Astrée, fameux roman à succès qui modela les pensées et les mœurs des salons précieux du XVIIe siècle, illustrée par un grand peintre de l’école de Fontainebleau, Daniel Rabel. Tchemerzine, V, 945. L’Astrée, dont le succès fut immense et l’influence durable, (le berger Céladon amoureux de la bergère Astrée est évoqué par Racine pour son Andromaque), est difficile à rencontrer en exemplaires homogènes; celui-ci est tout entier du même libraire. (Tchemerzine V, 945). Un feuillet restauré au tome 2. C'est en fait la première édition que l’on puisse, de plus en plus rarement, rencontrer en reliure uniforme avec tous les volumes à la bonne date. La première édition collective de l’Astrée est publiée en 1631. Elle sera remaniée jusqu’en 1647, date de la parution de cette dernière édition collective et définitive, considérée comme mieux imprimée et plus complète. «Elle est plus correcte que celle de 1631. » (Brunet, V, 1015) Cette édition, complète, corrigée, et définitive, contient la dédicace à Henri IV, lecteur de l'Astrée dès avant sa parution, insérée dans les éditions postérieures à la première de 1610 (tome II), la préface à Louis XIII qui suivit (tome III), et les deux dédicaces par Balthazar Baro, le continuateur du roman en 1625 à la mort d'Urfé : la première à la reine-mère Marie de Médicis (tome IV) et la seconde à Ambroise Spinola, commandant des armées espagnoles en Hollande (tome V). Grand roman pastoral et psychologique, en 5 livres et plus de 5000 pages, L’Astrée a profondément marqué la sensibilité du XVIIe siècle. « Honore d'Urfé y a transposé et idéalisé son amour pour Diane: … en y ajoutant la transposition d'anecdotes réelles (tels les amours d'Henri IV et de la belle Gabrielle »). Le succès de l’ouvrage fut immense : on se l’arrachait dans les cours d’Europe et à la ville ; Boileau, La Fontaine et Molière le lurent dans leur jeune âge, et Jean-Jacques Rousseau n’a jamais caché l’influence que le grand roman pastoral et précieux d’Honoré d’Urfé avait exercée sur lui. L’Astrée, terre natale des poètes. Code de l'Amour parfait dont elle résume les lois en 12 articles, L'Astrée est la première œuvre importante que nous ait donné le roman sentimental. «Dans L’Astrée, dédiée à Henri IV et dont le Vert Galant s’était délecté, l’éveil de la connaissance amoureuse, dans des paysages de hautes herbes, de futaies et de cours d’eau, s’accompagnait pour les jeunes lecteurs et lectrices du XVIIe siècle les plus précoces et doués, d’une découverte de leur propre langue, de ses ressources de trahison et de loyauté. L’Arcadie forézienne de d’Urfé pouvait se transposer en Champagne, comme en Bretagne et même en Île-de-France, elle favorisait la traduction en expérience intime française des Bucoliques de Virgile, des Métamorphoses d’Ovide, des élégies latines, bref, de l’imaginaire antique étudié en même temps au collège» (Marc Fumaroli). « Le succès du roman fut immense et son influence profonde sur les mœurs et la littérature. Boileau l'appréciait, et La Fontaine en faisait une de ses lectures favorites. » La remarquable illustration de Daniel Rabel, gravée par Michel Lasne comprend 5 frontispices, 11 portraits et 60 belles gravures à pleine page. « Il y a de la grâce et du charme dans les petits tableaux de genre... Il paraît tout naturel que les meilleures gravures du livre, soient celles où, autour d'alcôves de style Louis XIII, parade le monde des ruelles... Rabel était le dessinateur officiel des Ballets du Roi... Il a dû reproduire de préférence ce qu'il avait sous les yeux. Aussi est-on autorisé à se demander si tout est fiction dans ce décor architectural... » (Jeanne Duportal). Bel exemplaire a grandes marges provenant des bibliothèques «Charlotte Hoive1737» et André Cade avec ex-libris.
Merveilleux recueil du XVIIe siècle orné de 159 estampesdes meilleurs artistes d’Occident : Perelle, Poilly, Collaert, de Bruyn, Wenzel Hollar, Ducerceau. [Amsterdam], Nic. Jos. Visscher, 1634. Titre et 19 planches numerotées de 2 à 20. Première édition donnée à Amsterdam en 1634, complète de ses 20 planches de poissons, et seconde édition générale différente de la première imprimée à Anvers vers 1610. Nissen, Zoologische, p. 98. II-Bruyn, Nicolaes de. Libellus varia genera piscium complectens Pictoribus, sculptoribus, caelatoribus, aurifabris etc. mire utilis et necessarius. Nicolaes de Bruyn inventor, Claes J. Visscher, vers 1630. Antwerpen um 1550 – 1656 Rotterdam (Th.-B.) In-4 de 1 titre frontispice et 12 estampes de poissons et batraciens numérotées de 2 à 13. Première planche piquée, ptes. déchirures restaurées en marge des pl. 3, 4, 11 et 12. Première édition décrite par Nissen, Zoologische, p. 69. III- Collaert, Adriaen. Avium Vivae et artificiosissimae Delineationes. Amstelodami, impressae apud Nicolaum Visscher, Anno 1659. In-4 oblong, 1 titre frontispice et 23 estampes d’oiseaux numérotées 2 à 24. Pte. rest. En marge des pl. 4, 10, 15 et 24 ; pl. 6, 11 et 18 piquées. IV- Wenzel Hollar, Henri Le Roy / Weyen, Herman. 6 estampes de multiples oiseaux. V- Wenzel Hollar, Henri Le Roy / Weyen, Herman. Muscarum Scarabeorum Vermiung Varie Figure & Formae omnes primo ad vivum coloribus depictae & ex Collectionne Arundeliam. A Paris, rue St Jacques, 1651. Oblong in-4 de 6 estampes de multiples papillons, insectes, scarabées, chenilles, sauterelles etc. y compris le titre (Nissen, Zoologische, 206). VI- Wenceslas Hollar. Animalium, ferarum & Bestiarum, Florum, Fructuum, Muscarum, Vermiumq: Icones variae, omnes ad vivum delineatae, per Wenceflaum Hollar, & In lucem editae a Petro Stent, Londini, A° 1663. A New and perfect Book, of Beasts, Flowers Fruits, butterflies, & other Vermines Exactly drawne after v° life & naturall by W. Hollar. Printed and are to be sould, by Iohn Onertonat the White Horse : without New-Gate, London, A° 1674. Titre et 11 superbes estampes de fleurs et d’animaux gravées en 1662 et 1663 suivies de 4 estampes de paysages de Hollar et Chauveau gravées par L. Galle. Pl. 1 piquée, pliure dans la pl. 2, pte. déchirure restaurée pl. 3 et dernière. VII- Le Pautre. 3 estampes présentant 6 gravures de décoration baroque chez Mariette. VIII- Perelle. 56 planches. Saisons, vues des châteaux de Versailles, Vincennes, Tuileries… et paysages divers. Paris, Langlois et Leblond. S.d. IX- Poilly. Éléments de décoration baroque. 9 planches. X- Ducerceau, A. Divers Ornements de feuillages en forme de panneau... Paris, de Poilly, s.d. Titre et 4 planches. [A la fin]. 2 gravures allemandes. [N.-D. de Paris, Pont Saint-Michel] + 3 paysages non signés. 2 pl. piquées. Soit un total de 10 suites gravées du XVIIe siècle d’une extrême rareté présentant 159 estampes d’oiseaux, insectes, papillons, fleurs, scarabées, animaux, paysages, saisons, maisons, parcs et châteaux, éléments de décorations baroques, poissons, vues de Paris, reliées en 1 volume in-8 à l’italienne, veau marbré, roulette dorée d’encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, hachures intérieures et sur les coupes, tranches rouges. Reliure du XIXe siècle. 284 x 183 mm.
Premier tirage de la rarissime suite de Nicolas de Bruyn né à Anvers vers 1550 accompagné de 8 rarissimes suites du XVIIe siècle des meilleurs artistes d’Occident : Adrian Collaert, Wenzel Hollar, G. Perelle, Poilly et Ducerceau. « Pour des bourses modestes, on édita aux Pays-Bas au XVIIe de petits albums de planches sur les fleurs et sur les animaux. Un des plus remarquables est le petit livre d’oiseaux du graveur sur cuivre flamand Adriaan Collaert (Anvers, ca. 1560-1618). De lui personnellement, on connaît peu de chose : on sait qu'il fut reçu dans la Guilde St-Luc et qu'il épousa en 1586 la fille de Philippe Galle, graveur sur cuivre et éditeur d'estampes, dans l'atelier duquel il débuta. Sous les titres « Avium vivae icones » et « Avium iconum edition secundo » paraissent, exécutées de la main de Collaert respectivement en 1580 et aux environs de 1600, deux séries de 16 gravures d'oiseaux. Dans la première, chaque oiseau est pourvu d'un nom latin. La plupart des figures représentent des espèces indigènes, comme la pie, le geai, l'étourneau, le moineau, la mésange charbonnière, le jaseur d'Europe, etc. On y voit aussi quelques espèces sélectionnées d'animaux domestiques : le coq, le pigeon, etc., ainsi que des oiseaux exotiques : l'autruche, la grue couronnée, la pintade et le perroquet. La deuxième série numérotée de 1 à 16 (page de titre comprise), n'est pas une réédition de la première, comme le titre le laisserait supposer, mais une suite. Après quelques oiseaux indigènes, qui figuraient déjà dans le premier recueil, le choix s'étend aux oiseaux plus rares, aussi bien indigènes qu'exotiques. Le plus souvent, on trouve deux sujets présentés sur une seule planche, mais le rapport de grandeur d'une espèce à l'autre n'est pas respecté. Par contre, les oiseaux semblent en majeure partie dessinés sur le vif. Leur attitude, par exemple celle du perroquet qui mange des cerises, est très naturelle. En opposition avec ses devanciers, Collaert présente ses oiseaux dans un paysage et place au premier plan, sur la plupart des planches, une plante ou un arbre facilement reconnaissable. Sans vouloir trouver en lui un précurseur de ceux qui ont représenté l'habitat, on peut, en tout cas, soutenir que sa nouvelle façon de présenter les oiseaux est à l’origine des plus belles illustrations ornithologiques postérieures. Les planches d’oiseaux d’Adriaan Collaert ont de surcroît une grande valeur scientifique. A.C. Oudemans voit dans l'Avis indica d'A. Collaert (ici à la planche 16), la seule représentation connue de la Laguatia gigantea Schlegel, que les marins néerlandais avaient ramenés vers 1599 ou 1600 de l'île Maurice et qui avait été exposée dans le jardin du comte Van Solms sur le Boitenhof à La Haye. Dans les Voyages et aventures de François Leguat et de ses compagnons en deux îles désertes des Indes orientales (Londres, 1708, p. 171), on rencontre la description de cette bécasse que Schlegel baptisa Leguatia, parce qu'il croyait que la gravure de Leguat était la seule image de cette espèce éteinte : « On voit de grandes volées de Butors et beaucoup de certains oiseaux qu'on appelle Géans, parce que leur tête s'élève à la hauteur d'environ six pieds. Ils sont extrêmement haut montez et ont le cou fort long. Le corps n'est pas plus gros que celui d'une Oye. Ils sont tout blancs, excepté un endroit sous l'aile qui est un peu rouge. Ils ont un bec d'oye, mais un peu plus pointu ; & ses doits des pieds séparez, & fort longs. Ils paissent dans les lieux marécageux, & les Chiens les surprennent souvent, à cause qu'il leur faut beaucoup de temps pour s'élever de terre. Nous en vimes un jour un à Rodrigue, & nous le primes à la main tant il étoit gras ; c'est le seul que nous y ayons remarqué : ce qui me fait croire qu'il y avait été poussé par quelque vent à la force duquel il n'avoit pu résister. Ce gibier est assez bon ». L'illustration que Leguat donne de son Géans, apparaît nettement comme une très maladroite copie de l'Avis indica, dont on a lu l'histoire plus haut. Après une traversée très mouvementée, qui lui valut le surnom de « Robinson français », Leguat débarqua à Flessingue. Probablement élabora-t-il alors son manuscrit en vue d'une édition dans les Pays-Bas, où il s’était déjà refugié en 1689 après la révocation de l'édit de Nantes. On peut donc dire que la planche de Collaert est l'unique bonne représentation de cet oiseau disparu. Si Schlegel l'avait connue, il aurait peut-être donné au Géans le nom de Collaersia » (Catalogue d'exposition de la Bibliothèque Royale de Belgique « En toute sorte de plume », 1968). Les éditions données par la bibliothèque royale de Belgique sont les suivantes : I. Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo, 16 pl. 8° obl. Antverpiae, s.d. [ca. 1580 selon Engelmpan], et non 17 feuillets indiqués par Nissen (199). 2. Avium iconum editio secunda. Adrianus Collaert fecit et excudit. 16 pl. Antverpiae, s.d. 4° obl. 3. Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo et Theodaro Galineo. 8° obl. 32 pl. s. loc. [Antverpiae], s.d. [1637]. 4. Avium vivae icones, Adriano Collardo inventore, excisae apus C. J. Visscher. Anno 1625. [Antverpiae]. Suivant Nissen 18 pl. 5. Casey Wood signale aussi un Avium vivae icones, Anumtissima imitatio earum atiae incisea et edige sunt... édité par G. B. Rossi, Piazza Navona, [Roma]. 16 pl. (frontispice inclus). Puisque Hollstein, qui, jusqu’à présent a dressé l’inventaire le plus complet de l’oeuvre de Collaert, ne la signale pas, il n’est donc pas sans intérêt de joindre ici une description de cette édition italienne, d’après l’exemplaire de la McGill University Library : « one of the artist's earliest and best album of bird life. Evidently first states of the plate and before all letters (except the systematic natures of the birds). A very clean, clear copy. Very rare in this condition ». 6. Clauss Nissen signale encore une édition contenant 30 illustrations chez F. de Witt, à Anvers, aux environs de 1640. 7. La présente édition donnée à Amsterdam en 1659 semble inconnue des bibliographes. Superbe ensemble de 159 estampes du XVIIe siècle de la plus insigne rareté.