Grasset 1941 1941. Colline - Jean Giono/ Grasset 1941
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1910 Sans date [1910]. 71 pp. Reliure de l’époque signée Marius Michel. Plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs, titre doré, contre-plats bordés et ornés de frises. Dos légèrement passé. MANUSCRIT EN GRANDE PARTIE AUTOGRAPHE D'UNE VERSION PRIMITIVE INÉDITE DU CHAPITRE la Colline fête son roi. Provient de prestigieuse collection de Louis Barthou qui fit luxueusement relier le manuscrit par Marius Michel. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ : "à Louis Barthou en souvenir de notre dîner d'hier et de ses paroles amicales de fragment de La Colline fête son roi, Ch. V. de La Colline vendredi matin, 30 mai 1919 Maurice Barres" Le manuscrit est rédigé en partie de la main de Barrès (25 feuillets) et en partie de la main de Beauvillard, l'instituteur qui tenait là permanence de député de l'écrivain, avec les corrections autographes de Barrès (49 feuillets). Il s'agit d'une version tardive, relativement proche (dans le temps et le contenu) du texte définitif. Claire-Bompaire Evesque, s'appuyant sur les documents de travail --correspondances, notes, brouillons-- de Barrès conservés à la BnF, documente en effet les nombreuses étapes de la genèse de La Colline, dont le projet est amorcé dès 1907 : après une période de recherche documentaire, Barrès procède à une "mise en idées" (enrichissement à travers des sources secondaires). Suit une étape de "mise en forme", au cours de laquelle les passages rédigés se mêlent à de simples indications de contenus narratif et style. Ce manuscrit, s'il diffère sensiblement de la version finale, est exempt de ces "morceaux à faire". Comparant le manuscrit aux texte de l'édition originale de 1913, on remarque une réorganisation globale du chapitre, avec des éléments de description et paragraphes déplacés, qui témoigne des doutes de Barrès. Claire Bompaire-Evesque note "Les hésitations au sujet de lagencement des séquences du texte sont sensibles sur les esquisses de chapitres particuliers." (p. 137) En outre, le manuscrit s'interrompt abruptement lorsque la communauté des frères Baillard se rend à la chapelle pour rendre grâce à la Vierge. Dans la version finale, l'événement est éludé, et le chapitre se conclut sur 2 pages de réflexion (pp. 119-121) dont seul le dernier paragraphe apparaît dans le manuscrit. Les transformations relèvent principalement de la forme : élimination des répétitions, agglomération de phrases, élucidations, simplifications. Ainsi un passage (pp. 55 & 58) est entièrement coupé : "Pour détourner et pour relever les esprits, [Léopold] tire de sa poche soigneusement enveloppés de papier de soie sept petits paquets. Ce sont autant de beaux chapelets de Saint Hubert qu'il remet à chacun des assistants. Et puis il se tourne vers sa voisine de droite." Il apparait ensuite à la p.57 du manuscrit, la version simplifiée, proche du texte de l'édition originale, "Cependant Léopold n'était pas homme à supporter longtemps le caractère profane que prenait la petite réunion. Pour détourner et pour relever les esprits :" De nombreux repentirs témoignent d'un important travail sur le style. On note ainsi la présence de quelques versions alternatives d'une même description : Tout d'abord, au dos de la p. 50, barré au crayon : "François réalisait l'idée d'un chevalier rustaud, ou plutôt d'un écuyer loyal et emporté, tout en mouvement, bon pour se dévouer, mais de petit jugement". Puis aux pp. 44 et 45 du manuscrit, une nouvelle version, sensiblement différente et proche du texte de l'édition originale : "C'était charmant d'écouter François et de voir apparaître le fond limpide de cette nature qui ne pense qu'à admirer et à servir. Il présentait le type idéal du clerc et de l'écuyer." puis "C'était charmant de voir comment au fond limpide de ces sortes de nature qui ne pensent qu'à admirer et à servir s'était formée une inébranlable conviction. Il présentait le type idéal du clerc et de l'écuyer. On l'aurait vu indifféremment sur la paille de la rue du Fouarre, écoutant les leçons d'Abélard, ou couché en travers de la tente du chevalier son suzerain. [barré] à l'écouter, le spectateur le plus défiant eut recueilli la conviction que ce grand enfant crédule était de la [...]" La plus importante transformation concerne un dialogue entre deux villageois qui s'entretiennent des finances de la communauté de Léopold (manuscrit pp. 17-19, EO p. 103-105). Ce passage, qui porte déjà dans la manuscrit la trace de nombreux repentirs, est dans l'édition originale entièrement retravaillé pour "colorer" la voix des personnages et donner corps à la colline de Sion. Qu'est-ce qu'il a encore avec lui. Une religieuse et deux frères. Ils ont bien soigné le jardin et les quelques parcelles de terre qui leur reste encore çà et là, on ne pas dire le contraire. Mais qu'est-ce que ce petitjournalà côté de toute cette population de frères et de soeurs qu'ils dirigeaient autrefois et ces pauvres champs épars seuls reliques de leur immense domaine ? Et encore, dit M. Haye, les pommes de terre qu'ils y mangent n'ont pas poussé dans leur champ. Par crainte des créanciers, ils ont tout mis au nom des soeurs. Et celles-ci n'ont pu acheter qu'avec de l'argent emprunté." (manuscrit, pp. 17-19) Devient ainsi : Peuh ! Répondit M. Haye, les cinq religieuses leur sont dévouées ; ils ont les deux frères, bien vigoureux. A eux sept, voyez, ils ont pas mal travaillé le jardin. Sans doute, voilà des pommes de terre pour leur hiver, mais entre nous, ce n'est pas dans leur champ qu'elles ont poussé.... Que voulez-vous dire, Morizot ? interrompit M. Haye en arrêtant ses yeux francs sur le visage un peu chafouin du maître d'école. Ce que vous savez comme moi. Pour échapper aux créanciers, Léopold a tout mis au nom des soeurs, et de plus rien n'est payé. Tout ici appartient à la prêteuse, une prêteuse pas commode, mademoiselle L'Huiller, vous savez bien. La Noire Marie, de Gugney. (É. O, pp. 103-104) Autre point de détail qui contribue à ancrer le récit dans son "terroir", le chien "Tambour" devient, dans l'édition originale, "la chienne aimée de Léopold, la Mouya, comme elle se nomme, ce qui veut dire, en patois, la meilleure" (p. 97-98). Mais au-delà de ces transformations d'ordre formel, on assiste également à un effacement du narrateur, avec la coupe d'une intervention à la première personne ("ils eussent donné, j'imagine, à de pâles citadins une impression un peu animale" p. 39 du manuscrit, devient "ils eussent fourni à des citadins une impression un peu animale") et de plusieurs appels au "nous" : "la médiocrité de ces strophes ne doit pas nous désenchanter, non plus que l'accent lorrain de la chanteuse" apparaît ainsi dans l'édition originale comme "la médiocrité de ces strophes composées pour les pèlerins, qui les égrènent encore en parcourant les sentiers de a colline, ne pouvait pas, non plus que l'accent lorrain de la chanteuse, désenchanter ce petit monde." Ce nouveau narrateur brosse un portrait moins cynique de Léopold. Comparons : "Un sourire d'extrême bienveillance ne quitte pas ses lèvres, le sourire des images de piété, la face bonhomie prêtée à Pierre Fourier dans les petits livres d'hagiographie. Evidemment il s'applique à rappeler les saints personnages de jadis. Et c'est aussi avec une solennité convenue qu'il prononce ce petit discours" (manuscrit pp. 35-36) Au texte de l'édition originale : "Un sourire d'extrême bienveillance ne quitte pas ses lèvres, le sourire des images de piété, celui que les livres d'hagiographie prêtent aux saints personnages de jadis. Tout à coup, il frappe avec son couteau sur son verre. Chacun se tait et lui, d'une voix solennelle: " (p. 109) Des allusions à la désapprobation de l'évêché sont également éliminées, resserrant le point-de-vue autour des "convertis" de Sion. Voir ce passage inédit : "Cet exode fut très mal vu de l'évêché ; il n'étonna pas les villages. On y était habitué au sans gêne des Messieurs Baillard, à leurs longues absences, depuis des années que tous les trois et soeur Thérèse battaient les routes de l'univers pour leurs quêtes. Et si l'autorité ecclésiastique laissa paraître son mécontentement, les paysans n'en eurent souci. Que leur faisait à eux ce lointain évêque [...]" (pp. 12-13 du manuscrit) 15 feuillets du manuscrit sont rédigés au dos de feuillets réemployés sur lesquels figurent des passages d'une version antérieure du chapitre, ainsi que des passages manuscrits issus d'autres chapitres du roman. "La Colline inspirée a été saluée par la critique comme le chef-d'oeuvre de la maturité. Narrant une histoire réelle qui met en jeu les aspirations religieuses les plus profondes, l'écrivain semble avoir trouvé le point d'équilibre entre l'art dé donner vie à des personnages, qui est selon la tradition le propre du roman, et la rêverie autour des grandes questions, qui est l'idéologie au sens barrésien ou peut-être tout simplement la poésie." (Claire BOMPAIRE-EVESQUE - Les choix de Barrés dans La Colline inspirée) Mais cet équilibre a été atteint au prix d'un long et dure travail, commencé dès 1907, Barres ne donna la version définitive qu'en 1913 : "Voici un gros manuscrit que jache?ve de mettre au net (...) Il repre?sente bien des anne?es de ma vie et jy pourrais en engloutir plus dune. Il y a ainsi de ces sujets qui sont des gouffres " (Mes Cahiers, tome XVII). La quasi totalité des archives relatives à l'écriture de la Colline Inspirée - documentations, manuscrits, épreuve - ont été légué à la BnF par MmeBazin, héritière de la famille Barrès. Offert en 1919 par Maurice Barres au magistrat, homme politique et fin bibliophile Louis Barthou, le chapitre que nous présentons fait parti des rares manuscrits importants qui ont échappé à ce don. Couverture rigide
Signé par l'auteur
Voyage pittoresque et historique à Lyon, aux environs et sur les rives de la Saone et du Rhône( Description de Lyon, des rives du Rhône, colline Sainte Foy et productions de ce coteau, vallon de Saint Genis, fontaine de la Mauche, chaussée Perrache-destruction de Lyon par les barbares-place Bellecour, monuments et état en 1790-joûtes et combats sur l'eau-navigation sur le Rhône et la Saône, forme des bateaux, mines de Rive de Gier-halle aux grains, port des Cordeliers, colline de Fourvières-fêtes de la Bazoche-soies de France et manufactures-entrée de Henri IV à Lyon, les Brotteaux, édifices du moyen âge-etc.)
Reference : 27687
PARIS, Bossange frères libraires, 1821/1822 - Reliure 1/2 basane romantique, frottée - Dos lisse orné - Tranches mouchetées - Signet - 2 tomes complets (sans l'atlas) -rousseurs éparses - In-8, 13 x 20,5 cm - LXXIII-443 et 511 pages-(3) - envoi rapide et soigné
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Bureau de la revue. 2 mars 1913. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 585 à 612. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : La colline inspirée par Maurice Barrès, Courbet par Pierre Loti, Innocent III par Henry Cochin, La colline inspirée par C. Lecigne, Peintres et sculpteurs animaliers par Achille Segard, L'esprit français par Maxime du Camp et Nestor Roqueplan, Les wagons chapelles par J. de la Cerisaie Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Rombaldi coll. Club de la femme 1970 252 pages in12. 1970. cartonné. 252 pages. un parc de fleurs d'arbres et de statues baignant dans une atmosphere de fumees de suie dans le bruit infernal des hauts fourneaux. plante au milieu des glycines des pivoines et de la lavande le chateau de shane une grande maison carree migeorgienne mi-gothique avec sa facade de pierres blanches et ses pignons. voila quelque part entre cleveland chicago et detroit la colline aux cypres au debut du xixe siecle. il n'y a pas de cypres seulement des cedres. mais john shane les avait appeles cypres et il en fut ainsi car john shane etait le chef de famille. il etait mort vers 1890 ; il resta alors sa femme julia ses filles irene et lily leur tante hattie tolliver une famille disseminee entre paris londres et l'amerique. l'histoire de la colline aux cypres celle du chateau de shane se confond avec les secrets les reves les drames de lily et d'irene apres la mort de john shane puis celle de julia leur mere. la toile de fond c'est la violence : la guerre hispano-americaine la grande greve des acieries la guerre des balkans la guerre de 1914. la colline aux cypres est un peu le roman d'une liberte perdue en amerique et retrouvee a paris comme un grand reve comme une vieille nostalgie. document psychologique et social sur la vie americaine a l'aube du xxe siecle la fin du monde des pionniers le mythe de l'« americaine a paris ». louis bromfield (1896-1956) a reussi la ce que l'on appelle un vrai roman
Bon Etat jaunissant
Rombaldi coll. Club de la femme 1970 255 pages in12. 1970. cartonné jaquette. 255 pages. un parc de fleurs d'arbres et de statues baignant dans une atmosphere de fumees de suie dans le bruit infernal des hauts fourneaux. plante au milieu des glycines des pivoines et de la lavande le chateau de shane une grande maison carree migeorgienne mi-gothique avec sa facade de pierres blanches et ses pignons. voila quelque part entre cleveland chicago et detroit la colline aux cypres au debut du xixe siecle. il n'y a pas de cypres seulement des cedres. mais john shane les avait appeles cypres et il en fut ainsi car john shane etait le chef de famille. il etait mort vers 1890 ; il resta alors sa femme julia ses filles irene et lily leur tante hattie tolliver une famille disseminee entre paris londres et l'amerique. l'histoire de la colline aux cypres celle du chateau de shane se confond avec les secrets les reves les drames de lily et d'irene apres la mort de john shane puis celle de julia leur mere. la toile de fond c'est la violence : la guerre hispano-americaine la grande greve des acieries la guerre des balkans la guerre de 1914. la colline aux cypres est un peu le roman d'une liberte perdue en amerique et retrouvee a paris comme un grand reve comme une vieille nostalgie. document psychologique et social sur la vie americaine a l'aube du xxe siecle la fin du monde des pionniers le mythe de l' americaine a paris . louis bromfield (1896-1956) a reussi la ce que l'on appelle un vrai roman
Très Bon Etat