Julliard 1994 222 pages 20x13x11cm. 1994. Broché. 222 pages. Traduit de Sénès Florence - Illustrations de Jankovics györgy
Reference : 35624
ISBN : 9782260001713
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S.l.n.d. [Saint-Benoît-sur-Loire, vers 1936-1937]. Manuscrit autographe à l'encre noire de 70 feuillets in-4, numérotés 23-92 [avec un f. 74 bis, f. 70 manquant], montés sur onglets. Maroquin bordeaux, dos lisse, double encadrement de filets à froid sur les plats, encadrement intérieur de même maroquin orné de filets à froid, tranches dorées (Semet et Plumelle). Important manuscrit autographe de travail, avec corrections, ratures, ainsi que variantes et passages inédits, et ayant appartenu à Louis Broder, premier éditeur du texte. Monté en tête : portrait photographique de Max Jacob, le montrant dans sa chambre de la rue Gabrielle en 1917, selon la légende manuscrite au dos (tirage argentique, 239 x 180 mm). Il a servi à l’établissement du texte pour la version publiée en 1956.
Ce témoignage capital et de première main sur le cubisme devait initialement introduire les mémoires du marchand d’art Paul Guillaume, disparu en 1934. Max Jacob y travailla plusieurs années, mais n’en publia qu’un fragment en janvier 1937 dans la revue Les Feux de Paris sous le titre « Le Tiers transporté ». Pour le quatre-vingtième anniversaire de la naissance de l’auteur en 1956, Louis Broder en publia la version intégrale, avec des illustrations de Picasso, l’ami historique de Max Jacob. Les pages 36-38 offrent plusieurs passages raturés, restés inédits. Par ailleurs, le manuscrit diffère légèrement de l’édition dans l’emplacement des titres et sous-titres. C’est à partir de ce jeu que Broder publia ces Chronique des temps héroïques, en y ajoutant la partie publiée dans Les Feux de Paris, en 1937, dont le manuscrit lui manquait à l’époque (p. 1-33, feuillets 1-22). Propriété du libraire Bernard Loliée, il fut vendu lors de la vente de la bibliothèque (22 mai 2019, n° 27.) À l’issue de la publication du volume, Broder fit relier l’ensemble de ses manuscrits à l’identique de l’exemplaire unique sur papier japon qu’il s’était dessiné : un décor de filets à froid, composé par Plumelle sur une reliure de maroquin bordeaux établie par Semet. Dans l’idée d’y adjoindre un jour les 22 feuillets du début du texte, Broder demanda à son relieur de réserver la place nécessaire en tête de volume, ou figurent autant de feuillets vierges, prêts à les recevoir. Le manuscrit Broder commence donc à la page 33 du texte publié et offre toute la suite des Temps héroïques – à l’exception du chapitre VI, qui est ici remplacé par trois pages inédites intitulées « Voyage en Suisse » (p. 71-73), acquises chez un libraire parisien en 1966 : « Ils sont inédits et doivent prendre place avant la page 99 de la Chronique des temps héroïques, en début de chapitre » et du folio 70 « page de titre de la seconde partie ? ». Le catalogue de la vente Loliée mentionne deux chapitres des Temps héroïques conservés dans des collections publiques : « Mouvement moderne » à la bibliothèque d’Orléans, et « Art nègre » au fonds Gompel-Netter de la BnF. Après consultation, ils ne constituent pas à proprement parler des parties originales du manuscrit, mais des notes et des articles préparatoires.
1 volume in-4° relié pleine toile chagrinée marron, plat ilustré d'un fer doré spécial Prix Municipal de la ville de Paris, titre doré, quelques rares rousseurs. 601 p. + illustrations. Bel exemplaire.
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1 volume in-12° relié demi-parchemin à coins, dos lisse avec titre et dessin aquarellé sur le dos, couverture conservée, 303 p. Très bon état mais petites salissures en reliure.
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1 volume in-8°relié toile sous jaquette illustrée, 573 p. + hors texte en couleurs, envoi de Marianne Monestier, très bon état.
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Paris, chez l'auteur, 1644. Petit in-8 de 1 feuillet manuscrit, (8)-281 pp., vélin ivoire, dos lisse et plats entièrement recouverts d'un décor géométrique dessiné et peint à l'encre brune, tranches rouges (reliure de l'époque).
Belle impression avec les caractères de civilité de Pierre Moreau, imitant l'écriture cursive. Moreau, maître-écrivain et ancien clerc aux Finances, avait fait graver le premier caractère d'écriture. Il obtint un brevet d'Imprimeur ordinaire du Roi, mais il semble qu'il eut à subir des persécutions de la Communauté des libraires et imprimeurs, et un arrêt de 1648 lui fit défense d'exercer.Rare édition originale de la seconde partie seule des Lettres héroïques aux grands de l'Estat. Le sieur Rangouze s'était fait une spécialité de l'écriture de panégyriques destinés aux grands de ce monde et qu'il vendait fort cher aux intéressés.Exemplaire de la seconde partie seule des Lettres héroïques aux grands de l'Estat, dont le volume débute par un titre manuscrit factice, 4 feuillets Clef des Missives contenues en ce Livre, le titre de départ ; le volume s'arrête à la p. 281 avec le mot Fin imprimé ; signalons, au bas de la page 274, le mot Finqui a été ajouté à la plume à l'époque. Il faut signaler que la plupart des ouvrages de Rangouze ont une collation irrégulière et souvent fantaisiste.Le décor peint à l'encre sur le vélin est attribué à François-Nicolas Bédigis (1738-1814) qui rassembla une collection de livres sur l'écriture et sur la calligraphie, et auquel on attribue généralement les décors de ses exemplaires. Maître calligraphe parisien, François-Nicolas Bédigis (1738-1814) est l'auteur de six ouvrages sur la pratique d'un art qu'il enseignait à l'Académie royale d'écriture.On ne connaît qu'un petit nombre de ses curieuses reliures ornées de motifs géométriques à l'encre. Sa collection jointe à celle de son fils Philippe, fut vendue aux enchères à Paris en 1850, et fut en partie rachetée par le calligraphe et collectionneur Auguste-Guillaume Taupier (1798-1870?).I. de Conihout et F. Gabriel, Poésie et calligraphie imprimée à Paris au XVIIe siècle, n°8 ; Berès, cat. 93, 2004, Livres rares. Six siècles de reliures, n° 88 et 89 ; Claude Mediavilla, Histoire de la calligraphie française, pp. 281-285.