CHASTRUSSE & Cie. 4ème édition 1972 1972.
Reference : 300029322
Démons et Merveilles
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La première critique gastronomique adressée aux anglais par un français. « Des plaisirs de la table chez les anglais… ». L’exemplaire finement relié pour Madame de Pompadour, la protectrice de l’auteur. Amsterdam (Paris) 1751. 3 tomes en 3 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., lvi pp. de préface, 346 pp., (1) f. de fautes à corriger, (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 380 pp. (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 412 pp. (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette richement dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulettes intérieures dorées, tranches dorées. Reliures de l’époque. 165 x 96 mm.
Troisième édition française, augmentée d’une longue préface de l’auteur, de l’un des principaux traites compares de politique économique entre la France et l’Angleterre au milieu du XVIIIe siècle et du premier essai de gastronomie comparée. Cioranescu, II, 37992 ; Quérard, La France littéraire, V, 15. Les Lettres de Le Blanc écrites d’Angleterre à Helvetius, Buffon, Crébillon, Montesquieu, maupertuis … sont une très intéressante peinture des mœurs anglaises du XVIIIe siècle. Cet « ouvrage fort estime parmi les gens de lettres » qui avait été publié pour la première fois à Paris en 1745 fut rapidement traduit puis critiqué par les anglais (édition de Londres, 1747). La présente édition est recherchée en raison de la longue préface de 56 pages ajoutée par l’auteur au début du volume dans laquelle il analyse les diverses critiques de son livre données par les anglais. Ces lettres adressées aux grands esprits français de l’époque offrent une intéressante comparaison des gouvernements, des politiques et des mœurs anglais et français. L’auteur y aborde des thèmes aussi divers que la littérature, le théâtre, les jardins, la gastronomie ou encore les goûts des deux peuples décrits. L’une des lettres les plus célèbres est la Lettre XLII « A Monsieur le Marquis du Tenail » intitulée « Des plaisirs de la Table chez les Anglais, de leurs Tostes »… Cette lettre est en effet la première critique gastronomique adressée par un auteur français aux coutumes culinaires anglaises. Dans le tome 2, Le Blanc édite une partie de la traduction de la tragédie d’Oroonoko qui met en scène les rapports entre les colons anglais et les noirs esclaves de la Guyane anglaise. « Jean-Bernard Le blanc (1707-1781) embrassa l’état ecclésiastique et débuta dans la carrière des lettres par un ‘Poème sur les gens de lettres de Bourgogne’. Il vint ensuite à Paris, s’y fit des protecteurs, et publia des ‘Elégies, avec un discours sur ce genre de poésie’ (Paris, 1751). L’abbé Le blanc voyagea en Angleterre et publia à son retour : ‘Lettres d’un Français sur les Anglais’ (Paris, 1745, 3 vol. in-12). Cet ouvrage, réimprimé en 1749, 1751 et 1758 contribua principalement à la réputation de l’auteur […]. Quoiqu’il fût membre des académies della Crusca et des Arcades de Rome, de l’institut de Bologne et honoraire de la Société des sciences et des arts de Dijon, l’abbé Le blanc sollicita trente ans, sans pouvoir l’obtenir et sans se rebuter, une place à l’académie française. Pour l’en dédommager, Mme de Pompadour fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi, supprimée par le contrôleur-général Orry. Il en jouit jusqu’a sa mort, en 1781. » (Biographie Universelle, pp. 483-484). « L’ouvrage qui a le plus contribué à sa réputation, est celui de ses ‘Lettres sur les anglais’, 1758, 3 vol. in-12. On y trouve des choses bien vues, des jugemens sains, des pensées judicieuses » (Les siècles littéraires de la France, p. 265). Précieux exemplaire finement relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame de Pompadour (1721-1764). Cette provenance confère un intérêt particulier à cet exemplaire puisque l’on sait que Madame de Pompadour était la protectrice de l’Abbé Le Blanc et que c’est elle qui fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi qu’il occupa jusqu’à sa mort. Provenance : la Marquise de Pompadour (relié à ses armes) et Institutionis DD. Bernard et Auger avec ex libris.
Illustré d'un titre-frontispice, d'un tableau dépliant et de 14 planches représentant notamment des Amérindiens. A Orléans & se vend à Paris, chez Pierre Ribou, 1707. In-12 de 1 frontispice, (4) ff., 416 pp., (9) ff., 14 planches à pleine page, 1 table dépliante. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, armoiries aux centres, dos lisse cloisonné, fleuronné doré, tranches rouges. Reliure de l'époque. 155 x 88 mm.
Première édition française de ce rare ouvrage, une des meilleures relations sur la Virginie. Illustré d'un titre-frontispice, d'un tableau dépliant et de 14 planches représentant notamment des Amérindiens. Le volume conte l’Histoire de la colonie et du commerce, l’étude des indiens, leurs mœurs et coutumes. On considère qu'il s'agit de la meilleure relation contemporaine sur les indiens, elle se caractérise par son ton libre et original, et ses commentaires humoristiques, notamment sur les planteurs de la Virginie du sud. « Ouvrage curieux pour les renseignements qu’il donne sur les Indiens de la Virginie. Il est orné d’un frontispice, de 14 planches gravées d’après De Bry et d’un tableau ». Chadenat 1248. Robert Beverley Jr. (c. 1667-21 avril 1722) était un historien de la Virginie coloniale primitive, ainsi qu'un planteur et une personnalité politique. Il est né à Jamestown et est décédé dans le comté de King and Queen, en Virginie. Beverley a participé à l’expédition des chevaliers du Golden Horseshoe du lieutenant-gouverneur Alexander Spotswood en 1716 dans la vallée de Shenandoah. Le journaliste John Fontaine rapporte que lors du voyage de retour, Beverley et son cheval sont tombés et ont roulé au bas d'une colline, mais sans se blesser gravement Cependant, lorsque Beverley publia une édition révisée de son Histoire en 1722, il ne la poursuivit que jusqu'en 1710, de sorte qu'il n'y a aucun récit connu par Beverley de cet événement. Concernant l'esclavage, dans la réédition de 1722, Beverley dit que si les hommes et les femmes noirs étaient susceptibles de travailler dans les champs, les femmes blanches ne l'étaient pas. Précieux exemplaire relié aux armes de Madame de Pompadour. Jeanne-Antoinette Poisson, duchesse-marquise de Pompadour et de Ménars près de Blois, dame de Saint-Ouen, fille d'Antoine, premier commis dans les bureaux des frères Paris, et d’une mère libertine, née à Paris le 29 décembre 1721, avec toutes les qualités séduisantes de l'esprit et du corps, reçut une éducation soignée grâce à la protection de l’ami de sa mère, le financier Le Normand de Tournehem, qui lui fit épouser le 9 mars 1741 son neveu, Charles-Guillaume le Normand d'Etioles, chevalier d'honneur au présidial de Blois, puis fermier général, dont elle fut la première femme et à qui elle donna une fille ; froide et calculatrice, elle mit son ambition à devenir la maîtresse de Louis XV; elle eut d'abord un salon des plus brillants fréquenté par ses adorateurs, par les artistes et par les écrivains, puis elle réussit à attirer sur elle l'attention du roi et le 23 avril 1745, elle fut installée à la cour dans l'ancien appartement de Madame de Mailly ; créée aussitôt marquise de Pompadour, puis nommée dame du palais de la reine le 8 février 1756, elle régna sans partage sur le roi et gouverna la France sous son nom, pendant dix-neuf ans, jusqu'à sa mort, malgré les intrigues sans cesse renouvelées et les libelles de toute sorte qui pleuvaient sur elle ; si l'on doit convenir qu'elle protégea les arts et les lettres et qu'elle fonda la manufacture de Sèvres, il faut reconnaître que sa politique et sa prodigalité furent néfastes pour la France. Madame de Pompadour, épuisée par la vie de plaisirs qu'elle avait menée, mourut à Versailles le 15 avril 1764, âgée seulement de 42 ans, laissant tous ses biens à son frère le marquis de Marigny.
Londres, G. Owen, et T. Cadell, 1772. 3 vol. in-12, vélin ivoire, dos lisses ornés de doubles filets dorés, titres écrits à la plume, tranches rouges. Reliure du temps. xij-276 pp.; 250 pp.; VIII pp., (5) ff., 173 pp., 10 pp., VIII-136 pp., 8 pp., (2) ff., 156 pp., 10 pp.
Edition originale de ces mémoires apocryphes dont l'auteur demeure inconnu mais qui était probablement un proche de la marquise, dont le portrait est assez flatteur. D'après Lelong, ils sont l'oeuvre "d'un de ces écrivains de Hollande, qui a cherché à gagner de l'argent. Il dit que parmi une multitude de papiers de Madame de Pompadour, il a fait un choix, & a élagué beaucoup". Le troisième volume, joint à cette collection, comprend la correspondance et plusieurs pièces annexes. Le premier texte comprend 86 lettres de la marquise attribuées au marquis François Barbé-Marbois. Elles sont suivies de : Portrait de madame la marquise de Pompadour fait par elle-même, Paris, s.n., 1756 - Supplément des lettres de madame la marquise de Pompadour, depuis MDCCXLVI jusqu'à MDCCLII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettres et Réponses écrites à madame la marquise de Pompadour depuis MDCCLIII jusqu'à MDCCLXII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettre pastorale à madame la marquise de Pompadour, par l'abbé de Bernis, S.l.n.d. (même imprimeur que le précédent). Agréable exemplaire. Supercheries III, 204; Quérard VII, 258; Lelong, 24792.
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3 tomes reliés en un volume in-12 (163 x 94 mm), maroquin rouge de l'époque, dos lisse richement orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bronze, triples filets d'encadrement sur les plats avec fleurons d'angle, roulette sur les coiffes et les coupes, dentelle intérieure, doré sur tranche, gardes de papier d'Augsbourg doré et étoilé, (4), 128 pages; 100, (10) pages, (1) f. blanc, faux titre et titre inclus et (16), 236 pages, bandeaux, culs-de-lampe et ornements typographiques gravés sur bois.
Bel exemplaire de ce recueil de lettres. Louvrage obtint un très grand succès et des traductions dans les principales langues européennes.Longtemps attribuées à Crébillon fils, cet ouvrage apocryphe serait, selon Quérard ('Supercheries littéraires', III, 204-205), "de la jeunesse dun de nos magistrats les plus distingués, M. le marquis de Barbé-Marbois".Le tome III est introduit dans son avertissement comme un complément aux deux premiers volumes. Il rassemble 77 lettres qui auraient été remises à léditeur après la publication des deux premiers tomes: "On y trouvera les six premières années de Madame de Pompadour, aussi brillantes que le reste de son règne."Profitant de lextraordinaire succès de cette publication, une quatrième partie, composée de lettres et de réponses, devait suivre pour prolonger cet engouement littéraire.(France littéraire, I, 173. Gay-Lemonnyer, II, 823).Ex-libris de la bibliothèque du comte Chevreau dAntraigues.Très belle reliure de maroquin du temps.
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Flammarion Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1933 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleue et rose In-8 1 vol. - 284 pages
4 planches hors-texte, dessins de Nicolas Sternberg (complet) édition de 1933 Contents, Chapitres : Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, duchesse de Menars, naît le 29 décembre 1721 à Paris et meurt le 15 avril 1764 à Versailles. Introduite à la cour par relations, elle est remarquée par le roi Louis XV et devient sa maîtresse-en-titre, de 1745 à 1751. Elle est également la conseillère du monarque et reste influente comme favorite jusqu'à son décès. Louis XV lui fait construire le Petit Trianon comme résidence et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines, bourgeoises, lui attirent aisément des critiques de la part de l'aristocratie. À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV actuelle place de la Concorde ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 le palais dÉvreux, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi aux écrits et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Ayant une santé fragile, elle meurt d'une congestion pulmonaire à l'âge de 42 ans. (source : Wikipedia) légères traces de pliures aux coins des plats de la couverture, bords des plats un peu frottés, notamment le bas du mors du plat supérieur, intérieur sinon propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire de lecture, complet des 4 planches hors-texte