J. e gigord 1931 1931.
Reference : 300013486
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Paris, Librairie des Bibliophiles, 1878. 19 x 13 cm, III-308 pp. et 288 pp. Deux volumes richement reliés en plein chagrin maroquiné rouge, dos à nerfs, caissons ornés, titres dorés, plats décorés de deux encadrements de filets dorés et de fers dorés d'angles, encadrements de roulettes dorées sur les contreplats, filets sur les coupes et les coiffes, têtes dorées, couvertures conservées. Reliures signées Lacornée. Reliures légèrement usées, coins émoussés et traces de frottements, surtout bas du plat du tome II taché. Un des 500 exemplaires numérotés sur papier de Hollande. Provenance : Lannes de Montebello.
Nancy, Vve Hissette, sans date [1831]. 22 x 14 cm, 8 et 8 pp. En feuilles sous couverture papier. Bon état. Rare. Alexandre Hippolyte Gérard dit Grandville (1796-1867), secrétaire de la mairie de Nancy. Alexandre Hippolyte Gérard-Grandville, était le frère aîné du dessinateur J.J. Grandville (1803-1847), membre de l'Académie Stanislas ; il a publié, dans ce cadre, quelques poésies (L'Ophtalmie ; La Critique au temps présent...) et traductions (deux épîtres d'Horace, la première élégie de Gallus....), outre le discours de réception, en vers.
Hippolyte Gérard-Grandville (1796-1865) est né dans une famille dartistes : son père était musicien amateur et peintre miniaturiste, une de ses grand-mères avait été comédienne à lépoque de Stanislas et ses grands-parents tenaient le Café de la Comédie à Nancy. Son frère cadet Adolphe est devenu le célèbre dessinateur Grandville, et lui-même a pris le pseudonyme de Gérard- Grandville lorsquil est devenu écrivain. Le procès-verbal du 26 mai 1826 porte que « la société a reçu une lettre de M. Grandville, chef de bureau de ladministration municipale, offrant un recueil de poésies de sa composition ». Baillard a été alors désigné comme rapporteur. Il attend le 20 août 1827 pour lire son rapport, qui est très favorable, notamment pour les traductions qui sont données dHorace et de Virgile. On loue en particulier « un dialogue plein desprit, de sagesse et de raison ». Mais comme Gérard-Grandville na pas formulé une candidature expresse, lacadémie se contente « de remercier lauteur et de lui témoigner le plaisir que lui ont fait ses ouvrages ». Encouragé par cet accueil, il demande à être admis et est élu membre titulaire le 3 janvier 1828. Sa position de secrétaire à la mairie de Nancy ne lui a pas permis de prendre une part très active auxtravaux de lacadémie. Mais son discours de réception, en 1831, a révélé en lui, sous le régime plus libéral de la Monarchie de Juillet, un esprit dune grande indépendance et même temps quun versificateur spirituel.
Horace ; Guillaume Grivel, Odes d'Horace - Les Satyres, Les Epitres, & L'Art Poëtique d'Horace. Manuscrit, ca.1770. Deux volumes in-4, 326p & 403p. Exceptionnel manuscrit inédit de la traduction, en prose, des oeuvres d'Horace par l'avocat et écrivain Guillaume Grivel (1735-1810). Plusieurs notes autographes de Grivel, en début du premier volume, indique que les odes sont « traduites par Mr Grivel ». Selon nous, il s'agit de recopies au propre, par un secrétaire, en vue d'une publication qui n'eut jamais lieu. Le premier manuscrit, contenant les Odes, est très raturé et très corrigé et il nous semble que ces corrections sont très majoritairement de la main du secrétaire. Le second manuscrit, peu raturé, porte peu de corrections. Nous pensons que ce manuscrit pourrait être autographe, d'une écriture très soignée, et que les rares corrections sont autographes. La difficulté à trouver des exemples d'écritures de Grivel ne nous permet pas d'être certain de notre avis. Les deux manuscrits n'ont clairement pas été préparés en même temps comme le montrent les différences de décors mais se suivent. Les pièces de titre sont identiques, les caissons sont extrêmement proches, un volume a un double filet d'encadrement sur les plats, la roulette en bordure des contreplats est identique. Le deuxième volume a une pièce de tomaison. Plein veau glacé, dos orné, tranches dorées, rousseurs éparses. Le premier manuscrit se termine p.325, la p.326 est entièrement griffonnée et les p.327 à 332 sont disparues. Mors partiellement fendus, coins usés. Très beau document.
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depuis Comte d'Orford, écrites dans les années 1766 à 1780, auxquelles sont jointes des lettres à Voltaire, écrites dans les années 1759 à 1775, publiés d'après les originaux déposés à Strawberry-Bill. Nouvelle édition augmentée des extraits des lettres d'Horace Walpole. complet en 4 vols gd in8, 225x145, jolies reliures cuir, frottements, ( sans le portrait annoncé ), bon état intérieur, 405, 437, 432 & 445pp A Paris, Chez Ponthieu, Libraire 1824 Les "Lettres de la Marquise du Deffand à Horace Walpole" sont une correspondance échangée entre Marie de Vichy-Chamrond, Marquise du Deffand, et Horace Walpole, un écrivain, homme politique et collectionneur britannique. Ces lettres ont été écrites entre les années 1766 et 1780. La Marquise du Deffand était une femme de lettres et une figure influente dans les cercles intellectuels et politiques de son époque en France. Horace Walpole, quant à lui, était un écrivain renommé et un important collectionneur d'art. Ces lettres reflètent une amitié épistolaire entre la Marquise du Deffand et Horace Walpole, ainsi qu'une correspondance intellectuelle et littéraire. Les sujets abordés dans les lettres sont variés et incluent des discussions sur la littérature, la politique, la société et les événements contemporains. Les "Lettres de la Marquise du Deffand à Horace Walpole" offrent un aperçu intéressant de la vie intellectuelle et sociale de l'époque, ainsi que des personnalités et des idées qui ont marqué cette période. Elles témoignent également de la relation particulière entre la Marquise du Deffand et Horace Walpole, deux figures importantes du monde littéraire et culturel du XVIIIe siècle.
P., Michel Lévy, 1864, in-12, 409 pp, nouvelle édition, reliure demi-toile verte, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), bon état (Oeuvres de George Sand)
Théophile, étudiant en médecine et narrateur de cette histoire, vit maritalement avec Eugénie, une ouvrière. Pas question de la considérer comme une grisette ! Les jeunes gens suivent les idées saint-simoniennes qui rendent leur union aussi sacrée et respectable que s'ils étaient officiellement mariés. Théophile rencontre un jour un autre étudiant, Horace, originaire comme lui d'un milieu bourgeois de province. Les parents d'Horace ont sacrifié la dot de leur fille pour que leur fils puisse venir étudier à Paris. Théophile est tout de suite séduit par Horace. Pourtant, il se rend également immédiatement compte de ses défauts. Horace a des ambitions démesurées dans divers domaines, droit, littérature... Il pense que la gloire lui sera offerte sans qu'il ait besoin de faire le moindre effort. Il n'a pas vraiment de goût pour le travail... — "Il faut croire qu'Horace représente un type moderne très fidèle et très répandu, car ce livre m'a fait une douzaine d'ennemis bien conditionnés. Des gens que je ne connaissais pas prétendaient s'y reconnaître, et m'en voulaient à la mort de les avoir si cruellement dévoilés. Pour moi, je répète ici ce que j'ai dit dans la première préface ; je n'ai fait poser personne pour esquisser ce portrait ; je l'ai pris partout et nulle part, comme le type de dévouement aveugle que j'ai opposé à ce type de personnalité sans frein. Ces deux types sont éternels, et j'ai ouï dire plaisamment à un homme de beaucoup d'esprit, que le monde se divisait en deux séries d'êtres plus ou moins pensants : les farceurs et les jobards. C'est peut-être ce mot-là qui m'a frappée et qui m'a portée à écrire Horace vers le même temps. Je tenais peut-être à montrer que les exploiteurs sont quelquefois dupes de leur égoïsme, que les dévoués ne sont pas toujours privés de bonheur." (G. S.)