JULLIARD 1961 1961.
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Paris, 31 janvier 1807 - 31 décembre 1811 26 feuillets ou bifeuillets in-4 ou in-folio, en feuilles.
Intéressant lot de mémoires adressés aux bibliothécaires de l'Empereur pour des acquisitions destinées à l'un ou l'autre de ses dépôts. Chaque acquisition des bibliothèques impériales donnait lieu à la confection d'un mémoire récapitulatif en trois exemplaires, revêtu des signatures du fournisseur, du bibliothécaire, du chambellan, de l'intendant général et du trésorier de la Couronne. En pratique, on n'a souvent que les trois premiers seings. Les dates retenues dans le classement qui suit sont celles de la vérification des mémoires (factures) par le bibliothécaire en charge (Louis Ripault pour les numéros 1-6 ; Antoine-Alexandre Barbier pour les autres, avec parfois le paraphe tout formel de l'abbé Carlo Denina, à partir de 1808), avant transmission au premier chambellan pour règlement.À noter, la récurrence de pièces concernant des publications en nombreuses livraisons (Musée français, 1803-1809 ; Galerie de Florence, 1802-1813, Traité des arbres et arbustes que l'on cultive en France en pleine terre, etc.). C'est que Barbier avait suggéré à Napoléon d'employer ces luxueuses publications à gravures pour l'ornement des Palais impériaux.1. Du 31 janvier 1807 : facture du libraire Denniée le jeune du 23 courant. - 2. Du 31 janvier 1807 : facture des éditeurs du Musée français du 15 courant. - 3. Du 1er mai 1807 : facture des éditeurs du Musée français du 15 avril précédent. - 4. Du 7 août 1807 : facture de Ballard du 29 juillet précédent. - 5. Du 7 août 1807 : facture des éditeurs du Musée français du 14 juillet précédent. - 6. Du 18 septembre 1807 : facture de Robillard et Péronville, éditeurs du Musée français du 17 août. - 7. Du 2 novembre 1807 : facture des éditeurs du Musée français du 15 septembre 1807. - 8. Du 2 décembre 1807 : facture des éditeurs du Musée français du 16 novembre 1807. - 9. Du 30 décembre 1807 : facture pour la Galerie de Florence. - 10. Du 31 janvier 1808 : facture pour les 35e et 36e livraisons du Traité des arbres et arbustes, de Duhamel du Monceau, en date du 19 janvier courant. - 11. Du 30 avril 1808 : facture pour la 37e livraison du même traité, en date du 21 avril courant. - 12. Du 20 juin 1808 : facture pour la 38e livraison du même traité. - 13. Du 30 juin 1808 : facture pour les 3e et 4e livraisons de la Description des nouveaux jardins de la France et de ses anciens châteaux, [de Laborde], en date du 9 courant. - 14. Du 2 octobre 1808 : facture pour la 39e livraison du Traité des arbres et arbustes, de Duhamel du Monceau, en date du 13 septembre 1808. - 15. Du 31 décembre 1808 : Mémoire de reliure pour les bibliothèques de Sa Majesté impériale, donné le 30 octobre 1808 (Bizouard, pour la somme de 934,95 francs) (3 ff.). - 16. Du 28 janvier 1811 : facture du graveur Frans Balthasar Solvyns pour les livraisons 26-30 des Hindous (1808-1812), en date du 15 courant. - 17. Du 28 janvier 1811 : facture du libraire Tessier, en date du 7 courant. - 18. Du 27 février 1811 : État de somme due à Mr. Hérissant pour travaux extraordinaires relatifs à la traduction d'un ouvrage italien pendant le mois de janvier 1811. - 19. Du 27 février 1811 : facture du liquidateur des éditeurs du Musée français, en date du 31 janvier 1811. - 20. Du 30 mai 1811 : facture du liquidateur des éditeurs du Musée français, en date du 21 avril 1811. - 21. Du 29 août 1811 : facture pour la Description topographique et statistique de la France, du 20 courant. - 22. Du 30 octobre 1811 : Mémoire de reliure pour les bibliothèques de Sa Majesté l'Empereur et Roi, en date du 6 juillet 1811 (Martin, pour la somme de 424,50 francs) (2 ff.). - 23. Du 29 novembre 1811 : facture du libraire Masquelier pour la 44e livraison de la Galerie de Florence, en date du 18 courant. - 24. Du 31 décembre 1811 : facture de cartes signée de Chanlaire, en date même jour. - 25. Du 31 décembre 1811 : facture du liquidateur des éditeurs du Musée français, en date du même jour. - 26. Du 31 décembre 1811 : facture pour les Liliacées de Redouté, en date du même jour.Cf. VIAL (Charles-Éloi) : Napoléon et les bibliothèques (Paris, 2021). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).
SOCIETE ROYALE POUR L'AMELIORATION DES PRISONS, DECAZES (Comte), LA ROCHEFOUCAULT (Duc de), BROGLIE (Duc de), ALBUFERA (Maréchal Duc d'), BARBE MARBOIS (Marquis de), DARU (Baron Charles), etc.
Reference : 11216
1819. Recueil in-4, pagination multiple, broché tel que paru, couverture muette d'attente. Agréable exemplaire.
Contient : DECAZES, Circulaire ; DECAZES, Rapport au roi relatif à la Société royale pour l'amélioration des prisons (9 avril 1819) ; DECAZES, Ordonnance au roi (9 avril 1819) ; DECAZES, Status de la Société royale pour l'amélioration des prisons (Fondateurs, Conseil général des prisons du royaume, Rapports [...] pour préparer les instraictions, [...] pour régler le régime de santé des prisons, [...] pour les instructions religieuses et morales des prisons, [...] pour s'occuper de l'instruction primaire, [...] pour s'occuper des enfans détenus par l'effet de la puissance paternelle, [...] pour s'occuper des mesures de police judiciaire et administrative des prisons, Procès verbal de l'installation de la Société royale pour l'amélioration des prisons) ; DECAZES, Conseil général des prisons du royaume, arrêté ; Conseil sépcial des prisons du royaume, Règlement ; BARBE MARBOIS, Visite des prisons des départements de l'Eure et de la Seine-inférieure en octobre 1819 par un membre de la Société royale pour l'amélioration des prisons ; Rapport fait au Conseil général de la Société royale pour l'amélioration des prisons ; Extraits des lois et réglemens concernant l'administration et la police des prisons. * Voir DARU & BOURNAT, La Société royale des prisons 1819-1830 (Paris, Douniol, 1879). * Prépublication : Revue pénitentiaire et de droit pénal, Bulletin de la Société générale des priosn, tome 2, 1878, pp. 54-72, 288-301, 443-464. * L'exemplaire de l'ENAP est identique et contient 2 pièces supplémentaires de 1822 et 1830. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Imprimerie de Knapen, 1773 in-4, titre, 28 pp., basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, encadrement de triple filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Frottis épars en coiffe supérieure et sur les plats.
Une des pièces juridiques de l'Affaire Goëzmann, qui prit la suite dans l'opinion de la contestation de l'héritage de Joseph Pâris-Duverney, échue à Beaumarchais, quand ce dernier chercha à obtenir les bonnes grâces du rapporteur Louis-Valentin Goëzmann de Thurn par un pot-de-vin transitant par son épouse. Le cas, alimenté par les mémoires satiriques de Beaumarchais, suscita un immense intérêt à la Cour et à la ville, jusqu'à provoquer l'intervention de Louis XV.Corda I, p. 135.Relié avec 12 autres pièces sur la même affaire Goëzmann :I. [MALBESTE :] Mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (...). [Paris], Imprimerie de C. Simon, 1773, 42 pp. Corda I, p. 135. - II. [SEGUIN :] Mémoire pour Madame de Goezmann. [Paris], Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 54 pp. Corda I, p. 135. - III. Supplément au Mémoire du Sr. Bertrand d'Airolles. [Paris], Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 14 pp. Corda I, p. 136. - IV. Supplément au Mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (...). [Paris], Imprimerie de Quillau, 1773, 64 pp. Corda I, 135. - V. [EYNARD :] Note remise par Monsieur de Goezmann, conseiller de Grand'Chambre, à MM. ses confrères. [Paris], Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 7 pp. Corda I, p. 135. - VI. [EYNARD :] Observations pour monsieur de Goezmann, conseiller de Grand'Chambre. [Paris], Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 38 pp. Corda I, p. 135. - VII. Addition au Supplément du Mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (...) : servant de réponse à Madame Goëzman accusée ; au sieur Bertrand d'Airolles, accusé ; aux sieurs Marin, gazetier de France, & Darnaud Baculard, conseiller d'Ambassade, assignés comme témoins. [Paris], Imprimerie de J.-G. Clousier, s.d. [1774], 78 pp. Corda I, 135. - VIII. [DELABOUREY :] Mémoire à consulter et consultation, pour le sieur Marin. Contre le sieur Caron de Beaumarchais. [Paris], Imprimerie de D.-C. Couturier, s.d. [1773], 7 pp. Corda I, 135. - IX. Quatrième mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (...). Contre M. Goëzman, juge accusé de subornation & de faux ; Madame Goezman, & le sieur Bertrand, accusés ; les sieurs Marin, gazetier ; Darnaud-Baculard, conseiller d'ambassade ; & consorts. Et réponse ingénue à leurs mémoires, gazettes, lettres courantes, cartels, injures, & mille & une diffamations. [Paris], Imprimerie de J.-G. Clousier, 10 février 1774, 108 pp., un f. n. ch. (Note de Beaumarchais). Corda I, p. 136. - X. Mémoire pour le sieur Marin, en réponse à ce qui le concerne dans un troisième libelle du sieur Caron de Beaumarchais, intitulé : Addition, &c. [Paris], Imprimerie de D.-C. Couturier, s.d. [1774], 24 pp. Corda I, p. 135. - XI. [DESROCHES :] Réponse pour le sieur J.-J. Gardane, docteur-régent de la Faculté de médecine de Paris (...). Aux libelles imprimés & publiés par les sieurs Marin & Bertrand d'Airolles. [Paris], Imprimerie de la veuve Ballard, 1774, 8 pp. Corda I, p. 136. - XII. Arrest de la Cour du Parlement, extrait des registres du Parlement. Su 26 février mil sept cent soixante-quatorze. Paris, P.-G. Simon, 1774, 24 pp. Corda I, p. 136. S'ensuivent deux dispositions royales de caractère général, concernant les contentieux :XIII. Déclaration du Roi, interprétative de l'édit du mois de février 1771, portant règlement pour la procédure. Donnée à Fontainebleau le 29 octobre 1773. Registrée au Parlement le vingt-huit mars 1774. Paris, P.-G. Simon, 1774, 8 pp. - XIV. Déclaration du Roi, portant règlement concernant les mémoires à consulter. Donnée à Versailles le 18 mars 1774. Registrée en Parlement le vingt-six mars 1774. Paris, P.-G. Simon, 1774, 4 pp. Enfin, la dernière pièce concerne une tout autre affaire :XV. Mémoire à consulter, et consultation pour Madame de Margeret (abbesse de Saint-Paul-lès-Soissons). [Paris], Knapen & Delaguette, 1773, 124 pp. Absent de Corda. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Fort joli volume conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque, condition fort rare. Venette, Nicolas. Traité du rossignol, qui enseigne la manière de les connaître & de les élever; leurs inclinations, leurs maladies, & les remèdes qu’il faut observer pour les guérir. A Paris, chez Charles de Sercy, au Palais, au sixième pillier de la Grand’Sale, vis-à-vis la Montée de la cour des Aides, à la Bonne-Foi couronnée, [1697]. Avec privilège du roy. [Précédé de]: Mancini. Instruction pour élever, nourrir, dresser, instruire & panser toutes sortes de petits Oiseaux de Volière que l’on tient en Cage pour entendre chanter. Avec un petit Traité pour les Maladies des Chiens […] Paris, Charles de Sercy, 1697. 2 parties en 1 volume in-12 de (12)-84, (8)-82-(2) pp. et une planche dépliante. Plein vélin ivoire, dos lisse. Reliure de l’époque. 151 x 87 mm.
Edition originale du Traité du Rossignol de Venette qui découvre ainsi, à un âge avancé, les charmes du Rossignol: «C’est une merveille de la nature, que le Rossignol étant un oiseau si petit, il ait une voix si forte, & qu’il la pousse si longtemps sans perdre haleine. Il n’y a point de musique si parfaite, ni d’instruments si doux & si harmonieux, que les hommes aient inventez, que cet oiseaux n’imite par sa petite gorge.» Thiébaud 630; Schwerdt I-262; pas dans Barbier, Nissen, ZBI et Die illustrierten vogelbücher, Anker. Nicolas Venette était un docteur en médecine et professeur d’anatomie et de chirurgie à la Rochelle, né en cette ville vers 1632 et mort en 1698. «Les personnes âgées qui ont de la peine à sortir de la chambre, ne demandent que des divertissements innocents pour calmer les incommoditez de leur âge: & souvent ils n’en trouvent point de plus agréables que ceux qui satisfont le sens de l’ouïe par le chant harmonieux des oiseaux; au moins c’est ce qui a esté mon faible, & qui l’est encore aujourd’hui, s’il faut appeler de la sorte l’inclination que j’ai pour le Rossignol sur la fin de ma vie. Mon état sédentaire m’a fait considérer cet oiseau avec une telle exactitude, que je ne crois pas qu’aucune personne en ait parlé de la sorte, & qui l’ait connu comme moi dans toutes ses manières d’agir; parce que je l’ai examiné à fonds, & que mes incommoditez m’ont donné le loisir d’en découvrir toutes les inclinations, & tout ce que j’ai remarqué de plus particulier touchant cet oiseau dans le Traité que j’en fais.» Le premier traité porte sur les linottes chardonnerets, pinsons, canaris, alouettes, etc. et plus particulièrement sur les rossignols. Le «Traité sur les chiens» traite de diverses questions dont: «Pour rendre l’odorat aux chiens», «pour connaître si les chiens deviendront mouchetez», «Pour guérir les chiens mordus par le renard, ou par un chien enragé.» «L’auteur s’attache à apprendre à ceux qui aiment cet innocent divertissement, comment il les faut mettre dans la Cage, & les y tenir proprement, de quoi il les faut nourrir. Le Traité des maladies des Chiens est fort curieux; & montre à les guérir. Quand ils ont perdu l’odorat ou pour être devenus trop gras, ou pour quelque autre accident, de sorte qu’ils ne sentent plus les voyes, come ils avaient acoutumé, il faut les purger avec deux gros d’Agaric, & d’un sel mineral broyez, & pulvérisez ensemble. L’experience a fait voir, que cela leur rend l’odorat, come ils l’avaient auparavant». (Le Journal des Savants, 1698, p. 108). Very rare early work on raising and training birds, as well as treating illnesses in dogs. First published in 1671 with the title La méthode d'élever, nourrir et guérir toute sorte d'oseaux de ramage, composée en italien par Cesar ManciniRomain, et traduite nouvellement en français par A.S.D.L.P.M.D.C.E.S. 1671, but this first edition was without the tract on dogs. Fort joli volume conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque, condition fort rare.