Albin Michel 1983 336 pages 1983. 336 pages.
Reference : 300000318
ISBN : 2226017631
Démons et Merveilles
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Londres, G. Owen, et T. Cadell, 1772. 3 vol. in-12, vélin ivoire, dos lisses ornés de doubles filets dorés, titres écrits à la plume, tranches rouges. Reliure du temps. xij-276 pp.; 250 pp.; VIII pp., (5) ff., 173 pp., 10 pp., VIII-136 pp., 8 pp., (2) ff., 156 pp., 10 pp.
Edition originale de ces mémoires apocryphes dont l'auteur demeure inconnu mais qui était probablement un proche de la marquise, dont le portrait est assez flatteur. D'après Lelong, ils sont l'oeuvre "d'un de ces écrivains de Hollande, qui a cherché à gagner de l'argent. Il dit que parmi une multitude de papiers de Madame de Pompadour, il a fait un choix, & a élagué beaucoup". Le troisième volume, joint à cette collection, comprend la correspondance et plusieurs pièces annexes. Le premier texte comprend 86 lettres de la marquise attribuées au marquis François Barbé-Marbois. Elles sont suivies de : Portrait de madame la marquise de Pompadour fait par elle-même, Paris, s.n., 1756 - Supplément des lettres de madame la marquise de Pompadour, depuis MDCCXLVI jusqu'à MDCCLII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettres et Réponses écrites à madame la marquise de Pompadour depuis MDCCLIII jusqu'à MDCCLXII inclusivement, Londres, Owen et Cadell, 1772 - Lettre pastorale à madame la marquise de Pompadour, par l'abbé de Bernis, S.l.n.d. (même imprimeur que le précédent). Agréable exemplaire. Supercheries III, 204; Quérard VII, 258; Lelong, 24792.
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[Paris], Imprimerie de Ch. Est. Chenault, s.d. (1764) 2 vol. in-4, 7 - 16 pp. et 45 pp., maroquin bleu nuit, dos à nerfs, tranches dorées, double filet doré sur les coupes, large dentelle intérieure (Rivière et fils).
L'unique et vraie édition du Testament. De la plus grande rareté.Cette pièce apparemment très rare ne constitue nullement un pamphlet ou une satire, à la différence de nombreux autres opuscules intitulés "Testament" et se rapportant à des personnages en vue. Composée de plusieurs dispositions successives étagées entre le 15 novembre 1757 et le [15] avril 1764 (c'est-à-dire le jour même de la mort de la marquise), elle donne réellement les dernières volontés de la favorite, tant en faveur du Roi, que de son frère Abel-François Poisson de Marigny, et des différentes personnes de sa domesticité. Ce qui est étrange dans cette édition est que la date du 15 avril 1764 a été remplacée par celle du 19, pour le dernier codicille, alors que le premier service funèbre de la dame avait déjà eu lieu. Ce qui n'apparaît pas bien, ce sont les modalités et les raisons de la publication, qui remonte certainement à l'entourage proche (le prince de Soubise, son exécuteur testamentaire ; son frère ; ou encore le fidèle Collin ?), et a peut-être été décidé soit pour faire sourdine aux rumeurs qui ne pouvaient manquer de circuler à la mort de "Maman Catin", qui avait tant fourni à la médisance et à la satire ; soit comme pièce nécessaire dans les actions en justice que devait susciter un héritage si important(cf. pièce suivante).Aucun exemplaire au CCF. Relié à la suite : Mémoire pour Monsieur le Marquis de Marigny, commandeur des Ordres du Roi. Contre M. de Malvoisin, chef de brigade des carabiniers, & Me L'Ecuyer, procureur au Parlement, tuteur à la substitution prononcée par la Marquise de Pompadour. [Paris], Imprimerie de J.-Th. Hérissant, s.d [1766], 16 pp. Absent de Corda. Un des codicilles au testament de Madame de Pompadour portait : "En cas de mort de mon frère sans aucune postérite, je mets en son lieu et place et aux mêmes conditions M Poisson de Malvoisin, actuellement chef de brigade des carabiniers"( 30 mars 1761). Le litige portait sur la nature de cette substitution (fidéi-commissaire ou ordinaire), ce qui changeait complètement la destination des biens. Gabriel Poisson de Malvoisin (1723-1789) était un cousin germain de la marquise et de son frère. A la mort d'Abel-François Poisson Vandières de Marigny en 1781, un procès l'opposa encore à ses ayants-droits pour la succession de la marquise.Second volume : Mémoire pour Gabriel Poisson de Malvoisin, brigadier des armées du Roi, & chef de brigade des carabiniers, appellant. Contre Abel-François Poisson, marquis de Marigny, commandeur des Ordres du Roi, intimé. En présence de Me L'Ecuyer, procureur au Parlement, tuteur aux substitutions prononcées par la Marquise de Pompadour, aussi appellant. Paris, P.-G. Simon, 1766, in-4.Très rare pièce sur la succession de la marquise de Pompadour. Un des codicilles au testament de la favorite portait : "En cas de mort de mon frère sans aucune postérite, je mets en son lieu et place et aux mêmes conditions M. Poisson de Malvoisin, actuellement chef de brigade des carabiniers"( 30 mars 1761). Le litige portait sur la nature de cette substitution (fidéi-commissaire ou ordinaire), ce qui changeait complètement la destination des biens. Gabriel Poisson de Malvoisin (1723-1789) était un cousin germain de la marquise et de son frère ; il soutenait naturellement que la substitution était fidéi-commissaire. A la mort d'Abel-François Poisson Vandières de Marigny en 1781, un procès l'opposa encore à ses ayants-droits pour la succession de la marquise.Absent de Corda.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Flammarion Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1933 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleue et rose In-8 1 vol. - 284 pages
4 planches hors-texte, dessins de Nicolas Sternberg (complet) édition de 1933 Contents, Chapitres : Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, duchesse de Menars, naît le 29 décembre 1721 à Paris et meurt le 15 avril 1764 à Versailles. Introduite à la cour par relations, elle est remarquée par le roi Louis XV et devient sa maîtresse-en-titre, de 1745 à 1751. Elle est également la conseillère du monarque et reste influente comme favorite jusqu'à son décès. Louis XV lui fait construire le Petit Trianon comme résidence et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines, bourgeoises, lui attirent aisément des critiques de la part de l'aristocratie. À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV actuelle place de la Concorde ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 le palais dÉvreux, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi aux écrits et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Ayant une santé fragile, elle meurt d'une congestion pulmonaire à l'âge de 42 ans. (source : Wikipedia) légères traces de pliures aux coins des plats de la couverture, bords des plats un peu frottés, notamment le bas du mors du plat supérieur, intérieur sinon propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire de lecture, complet des 4 planches hors-texte
La première critique gastronomique adressée aux anglais par un français. « Des plaisirs de la table chez les anglais… ». L’exemplaire finement relié pour Madame de Pompadour, la protectrice de l’auteur. Amsterdam (Paris) 1751. 3 tomes en 3 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., lvi pp. de préface, 346 pp., (1) f. de fautes à corriger, (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 380 pp. (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 412 pp. (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette richement dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulettes intérieures dorées, tranches dorées. Reliures de l’époque. 165 x 96 mm.
Troisième édition française, augmentée d’une longue préface de l’auteur, de l’un des principaux traites compares de politique économique entre la France et l’Angleterre au milieu du XVIIIe siècle et du premier essai de gastronomie comparée. Cioranescu, II, 37992 ; Quérard, La France littéraire, V, 15. Les Lettres de Le Blanc écrites d’Angleterre à Helvetius, Buffon, Crébillon, Montesquieu, maupertuis … sont une très intéressante peinture des mœurs anglaises du XVIIIe siècle. Cet « ouvrage fort estime parmi les gens de lettres » qui avait été publié pour la première fois à Paris en 1745 fut rapidement traduit puis critiqué par les anglais (édition de Londres, 1747). La présente édition est recherchée en raison de la longue préface de 56 pages ajoutée par l’auteur au début du volume dans laquelle il analyse les diverses critiques de son livre données par les anglais. Ces lettres adressées aux grands esprits français de l’époque offrent une intéressante comparaison des gouvernements, des politiques et des mœurs anglais et français. L’auteur y aborde des thèmes aussi divers que la littérature, le théâtre, les jardins, la gastronomie ou encore les goûts des deux peuples décrits. L’une des lettres les plus célèbres est la Lettre XLII « A Monsieur le Marquis du Tenail » intitulée « Des plaisirs de la Table chez les Anglais, de leurs Tostes »… Cette lettre est en effet la première critique gastronomique adressée par un auteur français aux coutumes culinaires anglaises. Dans le tome 2, Le Blanc édite une partie de la traduction de la tragédie d’Oroonoko qui met en scène les rapports entre les colons anglais et les noirs esclaves de la Guyane anglaise. « Jean-Bernard Le blanc (1707-1781) embrassa l’état ecclésiastique et débuta dans la carrière des lettres par un ‘Poème sur les gens de lettres de Bourgogne’. Il vint ensuite à Paris, s’y fit des protecteurs, et publia des ‘Elégies, avec un discours sur ce genre de poésie’ (Paris, 1751). L’abbé Le blanc voyagea en Angleterre et publia à son retour : ‘Lettres d’un Français sur les Anglais’ (Paris, 1745, 3 vol. in-12). Cet ouvrage, réimprimé en 1749, 1751 et 1758 contribua principalement à la réputation de l’auteur […]. Quoiqu’il fût membre des académies della Crusca et des Arcades de Rome, de l’institut de Bologne et honoraire de la Société des sciences et des arts de Dijon, l’abbé Le blanc sollicita trente ans, sans pouvoir l’obtenir et sans se rebuter, une place à l’académie française. Pour l’en dédommager, Mme de Pompadour fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi, supprimée par le contrôleur-général Orry. Il en jouit jusqu’a sa mort, en 1781. » (Biographie Universelle, pp. 483-484). « L’ouvrage qui a le plus contribué à sa réputation, est celui de ses ‘Lettres sur les anglais’, 1758, 3 vol. in-12. On y trouve des choses bien vues, des jugemens sains, des pensées judicieuses » (Les siècles littéraires de la France, p. 265). Précieux exemplaire finement relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame de Pompadour (1721-1764). Cette provenance confère un intérêt particulier à cet exemplaire puisque l’on sait que Madame de Pompadour était la protectrice de l’Abbé Le Blanc et que c’est elle qui fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi qu’il occupa jusqu’à sa mort. Provenance : la Marquise de Pompadour (relié à ses armes) et Institutionis DD. Bernard et Auger avec ex libris.
(Un très rare traité sur l'Art du Chant au temps de Louis XV, dédié à Madame de Pompadour qui excellait dans cet art et avec lequel elle entretenait le Roi. Un magnifique exemplaire imprimé sur papier fort et tel que paru) BERARD Jean-Antoine. (Lunel, 1710 - Paris, 1772) "L'ART DU CHANT DEDIE A MADAME DE POMPADOUR". 1755, Paris, Dessaint et Saillant, Proult et Lambert. 1 volume grand in-8° (235x154 mm) (dimensions pages 235x160 mm) (2) ff. (titre et approbation), (1) f. b., (7) ff. (dédicace et préface), 158 pp., (3) ff. (table), 1 planche gravée sur cuivre h.t., pp. 1-34 (partitions gravées). ((4) ff., A-L8, (17) ff.) Cartonnage rose décoré de l'époque. Edition Originale, très rare. Superbe exemplaire imprimé sur papier fort, tel que paru, à toutes marges, non rogné ; conservé dans son cartonnage rose décoré d'origine. Discrètes rousseurs sur la page du titre et petite mouillure claire en marge des pp. 149-156. Edition originale, très rare (un seul exemplaire dans les collections publiques françaises, à la BNF : exemplaire en veau marbré avec reliure usagée), de ce traité de chant baroque et classique par J.A. Bérard (1710-1772), ancien chanteur (ténor) de l'Opéra et de la Comédie Italienne, puis, à partir de 1745, professeur de chant. Parfois attribué à l'abbé Blanchet (1724-1778), cet ouvrage est dédié à la Marquise de Pompadour et est illustré d'une étonnante gravure à pleine page représentant le système respiratoire (p. 9). C'est un traité complet sur l'articulation, le placement de la voix, l'interprétation, suivi de partitions d'airs pédagogiques à interpréter en fonction des difficultés techniques. Les extraits sont tirés de grandes oeuvres de la première partie du siècle, notamment des opéras de Jean-Philippe Rameau ou du monologue des Fêtes de Thalie de Jean-Joseph Mouret. Ce texte, outre les règles du chant, a aussi un certain intérêt scientifique. Une planche gravée h.t. montre l'anatomie des poumons. "Les organes de la voix peuvent se réduire aux poumons, à la tranchée artère, & au larinx. Ces différens Organes concourent à former un Ton qui est l'instrument de la Voix (...) (...) le Poumon est le centre contre lequel agissent tous ces différens mouvemens, il doit être comprimé, & l'air doit être chassé des cellules pneumonique où il était contenu : c'est cet air qui doit servir à la formation de la Voix & par conséquant du Chant (...)". (LCPCSCI-0006) (1.200,00 €)
(Un très rare traité sur l'Art du Chant au temps de Louis XV, dédié à Madame de Pompadour qui excellait dans cet art et avec lequel elle entretenait le Roi. Un magnifique exemplaire imprimé sur papier fort et tel que paru) (www.cepays-ci.com)