L'Édune 2012 80 pages 29x20x1cm. 2012. Album. 80 pages.
Reference : 25116
ISBN : 9782353190706
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Turnhout, Brepols, 2008 Paperback, 520 p., 15 x 21 cm. ISBN 9782503524269.
Philon decrit le peuple juif (Juifs de naissance et proselytes) a l'aide du vocabulaire de la cite comme une "concitoyennete" ou une parente par les lois, et l'appelle "la cite de Moise". La cite de Moise, dont "l'autochtonie" des membres se trouve dans la loi mosaique, est dispersee dans la cite du monde, creee par le Dieu unique. Les "citoyens mosaiques" respectueux des lois forment une communaute unie par l'amitie, la bienveillance, la communaute d'idees et le sentiment communautaire. Le culte de la cite de Moise ou l'experience cultuelle commune des Juifs consiste en l'honneur rendu au Dieu unique; son temple unique se trouve au centre de la cite du monde, dans la ville sainte de Jerusalem. Les fractions de la cite de Moise sont les "colonies envoyees par la metropole Jerusalem". Le "citoyen mosaique" respectueux des lois et des vertus semble etre l'exemple concret du sage dont "la cite de l'ame" est bien gouvernee et qui obtient une citoyennete dans la terre spiritualisee qu'est la "cite de la vertu". L'evolution du sens de politeia dans les ecrits judeo-hellenistiques culmine dans la reflexion de Philon sur la cite de Moise et fonde la notion de religion, c'est-a-dire une communaute humaine regie par la loi divine, exemple concret de la loi de nature dans la cite du monde. Languages : French.
Paris, S.r Jaillot, 1772. En 10 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 494 x 747 mm et 477 x 607 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier de la Cité, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier de la Cité, 1er quartier de Paris, tire son nom de l'Île de la Cité, l'antique berceau de la ville de Paris, autrefois Lutèce. Avec les quartiers de Sainte-Opportune, de la Verrerie et de la Grève, c'est l'un des quatre plus anciens quartiers de Paris, créés par Lothaire, roi des Francs, vers 954. En 1772, il comprenait les îles du Palais, de Notre Dame ou Saint Louis, et Louviers. Le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On voit également des rues aujourd'hui disparues : sur l'Île de la Cité, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann ; sur l'Île Notre Dame ou Saint Louis, le quai d'Anjou porte également le nom de quai d'Alençon, l'actuel quai de Béthune est nommé quai Dauphin ou des Balcons, la rue Le Regrattier est nommée dans sa partie sud rue Regratière, et dans sa partie nord rue de la Femme sans Tête. Les hôtels particuliers de l'île sont nommés : Jassaud, Chenisot, Tessé, Lambert, Fénelon et Bretonvilliers. Dans la continuité de l'Île Saint-Louis figure l'Île Louviers, servant de chantiers de bois de chauffage. Elle sera rattachée à la berge en 1847. On remarque également trois ponts aujourd'hui disparus : le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis ; le pont Saint-Charles, qui reliait l'Île de la Cité et l'Hôtel-Dieu à la rive gauche ; et le pont de Gramont, qui reliait l'Île Louviers à la rive droite. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Le plan de Jaillot est cependant plus complet que le plan de Delagrive, qui ne montrait que l'Île de la Cité. Bel exemplaire. Boutier, 302-1 ; Vallée, 1577.
Paris, [1754]. 475 x 810 mm ; sur papier fort, doublé d'un papier Japon.
Rare édition originale de ce très beau plan détaillé de l'Île de la Cité au milieu du XVIIIe siècle, levé par l'abbé Delagrive, et dédié à Louis-Basile de Bernage, prévôt des marchands de Paris (équivalent du maire de Paris aujourd'hui). Ce plan a été levé dans le cadre d'un projet ambitieux de Delagrive de dresser un grand plan de Paris en plusieurs feuilles. Seules deux feuilles furent finalement publiées, le plan de la Cité et le plan du quartier Sainte-Geneviève. À propos du plan de la Cité, Delagrive déclara : ""Cette feuille en papier Grand Aigle comprend la Cité avec les Quais et les Ports qui règnent des deux côtés de la rivière. Chaque propriétaire y peut reconnoître sa maison ; les Seigneurs pourront y désigner par des couleurs celles qui relèvent de leurs fiefs ; et les Curés pourront y marquer de même celles qui dépendent de leurs paroisses"". En effet, le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On compte également le nombre des boutiques qui garnissent les ponts. Les ports au foin, au blé, au charbon de tourbe et à la chaux, sont nommés. On voit également des rues, aujourd'hui disparues, comme la rue Trop Va Qui Dure, située au bout du Pont au Change, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann. On y voit également deux ponts aujourd'hui disparus, le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis, et le pont Saint-Charles, qui reliait l'île de la Cité à la rive gauche. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Après le plan de la Cité publié en 1754, Delagrive ne publia aucun autre plan jusqu'à sa mort en 1757. Son élève Hugnin, qui lui succéda dans cette entreprise, publia rapidement le plan du quartier Sainte-Geneviève. Mais il n'achèvera jamais la gravure du plan de l'île Saint-Louis, dont la BnF possède les deux épreuves gravées inachevées et la maquette manuscrite. Le plan du quartier Maubert, annoncé en 1758, ne fut jamais publié. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Marques de pliures. Boutier, 246/1 ; Vallée, 851.
, Brepols - Institut d'Etudes Augustiniennes, 2023 Paperback, 464 pages, Size:165 x 245 mm, Language: French. ISBN 9782851213280.
Summary Using the tools of contemporary linguistics, the present book studies the Classical quotes found in Augustine's City of God - mainly from Cicero, Sallust, Varro, and Virgil - and tries to show how they fully contribute to the development of his thought. This study is divided in three stages, so many as there are connections to Augustine and his work. It first tries to show how exactly the quotes appear in the text - a notion defined as 'the copresence of two statements'. The second part examines the polyphony created in the work by these secondary voices, which are analysed in close relation with the book's context of reception. It finally seems that, far from encouraging digression, this 'poetics of otherness' contributes to the development of a discourse whose order acts as a guarantee of truth, and is therefore at the heart of the book's apolegetic intention. Thus, being nurtured by an internalised and theatralised dialogue, Augustine's text makes fruitful use of these sources as a means to draw - at least in part - the conclusion that pagan philosophy is an aporia. This study includes an appendix and a transcription of the Classical quotes found in the City of God, along with their contexts and philological annotations. L'ouvrage étudie grâce aux outils de la linguistique contemporaine les citations classiques présentes dans la Cité de Dieu, principalement celles de Cicéron, Salluste, Varron et Virgile, et entend montrer qu'elles participent activement à l'élaboration de la pensée. Divisée en trois temps, comme autant de rapports d'Augustin à ces textes, l'étude s'attache d'abord aux modalités d'apparition des citations, notion définie comme « coprésence de deux énoncés ». La seconde partie examine la polyphonie créée dans l'?uvre par ces voix secondes, analysées en relation étroite avec leur contexte d'accueil et de réception. Il apparaît enfin que cette « poétique de l'altérité », loin de favoriser la digression, contribue à l'élaboration d'un discours dont l'ordre garantit la vérité, et se trouve donc au c?ur du dessein apologétique de l'?uvre. Ainsi nourri d'un dialogue intériorisé et théâtralisé, le texte augustinien tire profit des ambigüités de ces textes pour conclure, partiellement du moins, à l'aporie de la philosophie païenne. L'étude comporte en annexe un relevé des citations classiques dans la Cité de Dieu, insérées dans leur contexte et pourvues d'annotations philologiques. TABLE OF CONTENTS Introduction Première partie : Les textes classiques dans la Cité de Dieu Chapitre I. Formes et fonctions des emprunts classiques dans la Cité de Dieu Chapitre II. Augustin lecteur Deuxième partie : La Cité de Dieu, un discours polyphonique Chapitre III. Augustin en dialogue avec ses contemporains Chapitre IV. La citation dans la Cité de Dieu : une poétique de l'altérité Troisième partie : Les textes classiques et l'ordre du discours Chapitre V. L'ordre mis à l'épreuve de la polyphonie Chapitre VI. Disputatio de re publica, la République en question aux livres II et XIX de la Cité de Dieu Conclusion Annexes Indices Bibliographie Index augustinien Index des citations classiques Index des notions
<p>Assimilant fermement la polis à une communauté d’individus, l’ouvrage vise à repenser l’histoire de la cité grecque préclassique en s’intéressant aux mécanismes sociaux et politiques à l’œuvre dans la constitution et le maintien des solidarités civiques. Depuis la Cité antique de Fustel de Coulanges (1864), la cité grecque a donné lieu à de multiples traditions de recherches. « Ce sont les hommes qui font la cité , notaient Alcée et Thucydide. Assimilant fermement la polis à une communauté d’individus, l’ouvrage vise à repenser l’histoire de la cité grecque préclassique en s’intéressant aux mécanismes sociaux et politiques à l’oeuvre dans la constitution et le maintien des solidarités civiques. Construire la cité porte donc sur la société et sa structure. Comment ces communautés se sont-elles formées ? Comment ses membres se reconnaissaient-ils entre eux ? Et comment ces communautés se sont-elles perpétuées ou reconfigurées au fil des siècles ? À travers ces trois questions aux ressorts sociologiques évidents, la cité grecque apparaît comme le produit de mécanismes complexes d’inclusion des uns et d’exclusion des autres, où les règles du vivre ensemble et du maintien des formes sociales étaient constamment reformulées. </p> Paris, 2019 Belles Lettres 340 p., broché à rabats. 15 x 21,5
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