‎Pisanello Laura Salmaso Valentina Lalucq Annick‎
‎Je suis là‎

‎Mediaspaul 2009 24 pages 18x19x1cm. 2009. Broché. 24 pages.‎

Reference : 100075746
ISBN : 2712211065


‎‎

€4.99 (€4.99 )
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Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot

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5 book(s) with the same title

‎VANYDA‎

Reference : 110456

‎Celle que... coffret (tome 1 - Celle que je ne suis pas ; tome 2 - Celle que je voulais être ; tome 3 - Celle que je suis ; dédicacé).‎

‎ Dargaud, DL 2008, 2009 & 2011, les trois volumes en première édition. Trois albums brochés sous coffret d'environ 24 x 17 cm, 192 pages par album, très bon état. Tous les albums sont dédicacés par l'autrice, contient un ex-libris numéroté et signé tiré à 1500 exemplaires.‎


‎ Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR80.00 (€80.00 )

‎CHRYSOSTOME, Jean - BENOIT, Jean (en latin Joannes Benedictus).‎

Reference : 103954

‎Tomus Primus Omnium Operum Divi Ioannis Chrysostomi, Archiepiscopi Constantinopolitani, quatenus in hunc diem latio donata noscuntur, cum ad collationem Latinorum codicum, tum ad Graecoru exemplarium sidem innumeris pene locis natiuae integritati restitutorum, vix ulli aestimandis laboribus virorum linguae utriusque insigniter callentiu : in quibus quid had postrema editione sit praesitum, ex epistola ad lectorem deprehendere licebit. Ea in quinque digessimus tomos, quorum catalogum sequens pagina completctitur. Index Amplissimus Insignium Sententiarum, quae in Divo Ioanne Chrysostomo, in suis Lucubrationibus praeclare dictae sunt, ad omnium studio sorum utilitatem, quant a maxima sieri potuit diligentia, per Ioannem Benedictum Parisiensis Theologiae doctorum selectus, ac in literarium ordinem redactus longe quam antea auctior ac locupletior redditus, ex his quae supra praecedentes editiones adiecta sunt. Sub cuius initium indicem authoritatu sacrae scripturae, id est, veteris ac noui testamenti, ac eodem Chrysostomo suis locis explicatarum longe quam antea locupletiorem praeposuimus (tome premier sur 6).‎

‎ Parisiis, Apud Carolam Guillard, viduam Claudij Chevallonij, & Guilelmum Desboys, sub Sole aureo, in via diui Jacobi, 1556, , 1 volume grand in-folio de 395x255 mm environ, 72 ff. (index), 10 ff. (Epistola), 1276 colonnes, plein veau brun de l'époque, dos à 6 nerfs portant titres manuscrits sur une pièce de titre en partie manquante, orné de petits fers dorés, plats ornés d'un médaillon doré au centre encadré de filet à froid avec petit fleuron à chaque angle. Tome premier sur 6 des Oeuvres de St Jean Chrysostome avec un commentaire de Jean Benoit en début de volume. Manque de cuir sur le dos et les coins, mouillures sur les premiers feuillets, rousseurs et pages brunies, petits défauts de marge et taches par endroits, quelques notes manuscrites et passages soulignés, trace d'un ex-libris arraché sur le premier contreplat.‎


‎Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 3491, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des Pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de « Chrysostome ». Sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort. Jean Benoît (en latin Joannes Benedictus), né à Verneuil1 en 1483 et mort à Paris le 19 février 1573, est un théologien français, curé de l'église des Saints-Innocents à Paris, auteur d'une édition annotée et d'un commentaire de la Bible. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR400.00 (€400.00 )

‎PIEYRE DE MANDIARGUES André‎

Reference : 102194

(1964)

‎Le point où j'en suis. Suivi de Dalila exaltée et de La nuit l'amour.‎

‎ Gallimard 1964 Gallimard, 1964, 110 p., broché, exemplaire numéroté 3171 (l'un des 3500 sur vélin bouffant de Condat), des traces d'adhésif sur les plat, une tache sur le premier plat, bon état pour le reste.‎


‎Edition originale des textes Le point où j'en suis et Dalila exaltée. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR13.00 (€13.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎DE LUCA (Jo Baptistæ) [DE LUCA (Giovanni Battista, Cardinal de) / DE LUCA (Jean-Baptiste de)]‎

Reference : 42252

‎JO BAPTISTÆ DE LUCA VENUSI S.R.E. Presbyteri Cardinalis, THEATRUM VERITATIS, ET JUSTITIÆ, SIVE DECISIVI DISCURUS PER MATERIAS, SEU TITULOS distincti, & ad veritatem editi in forensibus controversiis Canonicis & Civilibus, in quibus in Urbe Advocatus, pro una partiumscripsit, vel consultus respondit. - LIBER PRIMUS, De Feudis, & Bonis Juridictionalibus, ac Bulla Baronum; cum Decisione seudali M.C. Siciliæ, & Disceptatione D. Lælii Boscoli J. C. Parmensis. Cum Annotationibus, Ac Discursibus, Qui antea in Supplementis extabant; necnon aliquibus Sacræ Rotæ Romanæ recentissimis Decisionibus, & Summorum Pontificum Constitutionibus ad materas facientibus, suis locis optime adjectis. ([8 ff.]-456p.) - LIBER SECONDUS, De Regalibus, hoc est Officiis venalibus, locis Montium, aliique Juribus cum Principe seu Republica, Vectigalibus & gabellis, salinis & mineralibus, monetis, viis publicis, sisco, & alliis, de quibus in cap. Unic. Que sint Regalia. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis.([7 ff.]-368 p.) - LIBER TERTIUS, Cujus I. Pars de Jurisdictione, & Foro competenti; II. de Præeminentiis, & Præcedentii, sub quibus de Jure Cathedratico, Metropolitico, Nobilitate, Civilitate, & aliis juribus Honorificis. Cum nonnullis Recentissimis Sacræe rotæ, Romanæ Decisinibus, ad materiam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discursibus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([7 ff.-384 p.) - LIBER QUARTUS, Cujus I. Pars de Servitutibus prædialibus, Usufructu, & itroque Retractu; II. de Emphyteusi; III. de Locatione, & Conductione. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([7 ff.]-360 p.) - LIBER NONUS, Cujus I. Pars de Testamentis, Codicillis, & ultimis voluntatibus; II. de Hærede, & Hæreditate; III. de Legitima, Trebellianica, & aliis detractionibus. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([7 ff.]-326 p.) - LIBER DECIMUS, De Fideicommissis, Primogenituris, & Majoratibus. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. [9 ff.]-536 p.] - LIBER UNDECIMUS, Cujus I. Pars de Legatis; II. de Successionibus ab intestato; III. de Renuntiationibus. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([5 ff.]-238 p.) - LIBER DUODECIMUS, Cujus I. Pars de Beneficiis Ecclesiasticis in genere; II. de Canonicis, & Dignitatibus, Capitulo, Electione, & actibus Capitularibus; III. de Parocho, & Parochiis. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([7 ff.]-367 p.) - LIBER DECIMUSTERTIUS, Cujus I. Pars de Jurepatronatus; II. De Pensionibus Ecclesiasticis. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([5 ff.]-296 p.) - LIBER DECIMUSQUARTUS, Cujus I. Pars de Regularibbu, & Monialibus; II. de Matrimonio, Sponsalibus, & Divortio; III. de Decimis Oblationibus, & Eleemosynis; IV. Miscellaneum Ecclesiasticum, de Immunitate Ecclesiastica. locali, reali, & personali; Et de Episcopis, Prælatis, & Clericis, ac etiam de Censuris, missis, Processionibus, & aliis materiis Ecclesiasticis; V. Annotationes practicæ ad. S. C. Trident. in rebus concernentibus reformationem, & forensia. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([7 ff.]-427 p.) - LIBER DECIMUSQUINTUS, Cujus I. Pars de Judiciis, & de praxi Curiæ Romanæ; II. Relatio Romanæ Curiæ forensis, ejusque Tribalium, & Congregationum; III. Conflictus Legis, & Rationis, cum Opusculo, ello Stile Legale. Cum Nonnullis Recentissimis sacræ rotæ. Romane Decisionibus, ad meteriam spectantibus; nec non Annotationibus, ac Discuribus, qui antea in Supplementis extabant, suis locis optime adjectis. ([3 ff.]-552 p.), manque les Liber 5 à 8‎

‎, Venetiis [Venise], Typographia Balleoniana 1734, 11 tomes en 7 vol. in-folio, plein veau brun, tit. & tom. dorés sur pc. bordeaux et brunes, dos à 6 nerfs ornés de fleurons et filets encadrants dorés, roulettes sur les coupes, (cuir très fragile, nb. épidermures aux dos et plats, coiffes accidentées, coins affaissés, ors passés).‎


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