A Stockholm; et se vend à Strasbourg, chez J. Treuttel, 1788. In-8 en demi veau au dos lisse orné de motifs géométriques et de filets dorés. lxxi, 396 pp. Edition Originale. Frottements sur le cuir et sur les plats. Intérieur frais.
Reference : DEZ-6531
"Emanuel Swedenborg (1688-1772) fut l'un des plus grands ingénieurs et naturalistes suédois de son temps. Pris de visions et de rêves mystiques d'anges et d'esprits il abandonna sa carrière scientifique pour se consacré à la théologie. Emprunt d'un profond altruisme sa théorie repose sur le principe de correspondance entre l'univers spirituel et matériel, les deux mondes s'interpénétrant."
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A Stockholm et se vend à Strasbourg, chez J. G. Treuttel, 1788. In-8 de LXXI-(1)-396 pp., basane havane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale établie par Dailland de la Touche. Emanuel Swedenborg (1688-1772) se fit d’abord un nom comme un des plus grands ingénieurs et naturalistes suédois de son temps. Pris de vertiges et de visions à partir de 1736, afrmant être en communication avec les esprits et les anges, il nit par abandonner sa carrière scientique en 1747 pour se consacrer exclusivement à la mission qu’il s’assigna de révéler le sens spirituel de la Création où seul compte l’Amour divin, de faire connaître le monde céleste, et de proposer une évolution rationnelle de l’humanité vers l’état de pur esprit. Habile à diffuser ses idées à travers ses publications, il acquit bientôt une célébrité européenne. Sa condamnation comme hérétique en 1769 n’empêcha pas la création d’une véritable « église » autour de ses idées, ni même, plus largement, une inuence sur les premiers mouvements romantiques. Caillet, 10490 : « Sinon le plus complet, du moins le plus facile des exposés de la doctrine de Swedenborg. Cet ouvrage, publié à Stockholm d'après le titre qu'il porte, me semble réellement paru à Strasbourg, si j'en juge par tout l'aspect typographique (Matter, p. 173) ».Bel exemplaire.Provenance : Stanislas-Xavier comte de Girardin ; né à Lunéville en 1762 et mort à Paris en 1827, il eut comme parrain le roi Stanislas et comme précepteur Jean-Jacques Rousseau. Élu député à l’Assemblée législative de l’Oise le 1er septembre 1791, il dut se cacher après le 10 août 1792. Découvert, il fut emprisonné jusqu’au 9 Thermidor. Après sa libération, il se lia avec Joseph Bonaparte qui venait d’acheter le château de Mortefontaine et il entra dans le cercle des Bonaparte. Nommé membre du Tribunat, il fut réintégré dans l’armée et partit, avec le grade de colonel, avec Joseph Bonaparte pour Naples et ensuite pour l’Espagne. Il fut premier écuyer du roi Joseph, et son épouse, dame d’honneur de la reine Julie. Rentré en France, il devint membre du Corps législatif en 1809, comte de l’Empire en 1810, préfet de la Seine-Inférieure en 1812, préfet de la Seine-et-Oise en 1815. Représentant aux Cent-Jours, inspecteur des haras, préfet de la Côte-d’Or, député en 1819 et 1824, il siégea jusqu'à sa mort dans l’opposition libérale. Louis-Stanislas avait épousé Jeanne-Victoire-Henriette de Navailles (morte en 1818). Il en eut une fille, Télésie, en premières noces Madame de Belle-Isle, en secondes noces comtesse de Ludre.
A Stockholm et se vend à Strasbourg, chez J. G. Treuttel, libraire, 1788, in-8vo, LXXI (+ 1 blanche) + 396 p., nos. ms. sur garde & nom ms. tracé en haut du titre, reliure en pleine basane d’époque, dos lisse avec pièce de titre en maroquin rouge, qqs filets dorés, bon exemplaire.
Edition originale établie par Dailland de la Touche. Emanuel Swedenborg (1688-1772) se fit d’abord un nom comme un des plus grands ingénieurs et naturalistes suédois de son temps. Pris de vertiges et de visions à partir de 1736, affirmant être en communication avec les esprits et les anges, il finit par abandonner sa carrière scientifique en 1747 pour se consacrer exclusivement à la mission qu’il s’assigna de révéler le sens spirituel de la Création où seul compte l’Amour divin, de faire connaître le monde céleste, et de proposer une évolution rationnelle de l’humanité vers l’état de pur esprit. Habile à diffuser ses idées à travers ses publications, il acquit bientôt une célébrité européenne. Sa condamnation comme hérétique en 1769 n’empêcha pas la création d’une véritable « église » autour de ses idées, ni même, plus largement, une influence sur les premiers mouvements romantiques. Caillet, III: 10490 : ‘Sinon le plus complet, du moins le plus facile des exposés de la doctrine de Swedenborg’.
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