Paris, Poulet-Malassis, 1860. In-12 en demi-toile au dos lisse orné d'un fleurons doré. Couvertures conservées. 2 ff, 272 pp, 2 ff ( table et 1 f. bl.). Edition originale. Une tache page 113, papier parfois bruni, et quelques très rare rousseurs.
Reference : DEZ-3987
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Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1860 ; in-12, broché, couverture jaune imprimée. 2 ff., frontispice, VI pp., 1 f. de faux-titre, 272 pp., 1 f. de table, 1 f. avec le caducée – Titre en rouge et noir. "EDITION ORIGINALE tirée à 100 exemplaires, plus quelques très rares exemplaires sur vergé de Hollande. Exemplaire sur papier de l’édition. Frontispice de Jules BUISSON, tiré en noir sur un papier vélin blanc très fort. Ce Jules Buisson, surtout connu comme écrivain d’art est né à Carcassonne en 1822. On connaît 4 pièces gravées par lui pour des livres d’amis comme Levavasseur, Prarond et Chennevières (Voir Fonds français III, 512). Il fit aussi un portrait du marquis de Chennevières qui parut dans «l’Artiste» de 1899 (mort de l’auteur). L’eau-forte de ce volume (elle existe en divers tirages), montre Chennevières étendu sous un pommier chargé de fruits. Quatre petits génies l’entourent: l’un d’eux tient une pancarte sur laquelle on lit: «La paresse a tué Jean de Falaise». Dans le catalogue Monselet (1871) on peut lire: «Ce Jean de Falaise, que ses amis regardaient – et qui se regardait lui aussi – comme le plus insouciant et le plus paresseux de la création, est aujourd’hui inspecteur des Musées. Jules Buisson a beau jeu à nous le présenter endormi tout de son long dans l’herbe; c’est monté sur une échelle, au palais des Champes-Elysées, qu’il fallait le faire voir». Quelques contes de ce recueil avaient paru dans le «Corsaire» de 1846-47. Launay précise: «En lui envoyant les textes réunis pour cet ouvrage, Chennevières avait averti Malassis: «Votre conscience (en) portera la responsabilité dans tous les siècles des siècles…». En fait, c’est peut-être le modèle des éditions alençonnaises; c’est d’une qualité classique si discrète, si achevée, qu’elle ne se remarque pas. C’est aussi un livre témoin. Témoin d’une amitié et d’une époque. Chennevières, Le Vavasseur, Prarond – et Baudelaire – s’étaient connu dans les années 40 à la pension Bailly et avaient participé à la fondation de cette «Ecole» dite «Normande» qu’évoque la dédicace, et à laquelle Buisson avait réservé son talent avant d’en faire profiter, beaucoup plus tard, ses collègues députés…». Les feuillets liminaires portent un poème de l’auteur à ses amis J. Buisson, G. Le Vavasseur et E. Prarond et des réponses en vers de ces deux derniers. Launay 113 – Vicaire 360. Bel exemplaire."
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1860 ; in-12, broché, couverture jaune imprimée. 2 ff., frontispice, VI pp., 1 f. de faux-titre, 272 pp., 1 f. de table, 1 f. avec le caducée – Titre en rouge et noir. "EDITION ORIGINALE tirée à 100 exemplaires, plus quelques très rares exemplaires sur vergé de Hollande. Exemplaire sur papier de l’édition. Frontispice de Jules BUISSON, tiré en bistre sur papier ordinaire mince. Ce Jules Buisson, surtout connu comme écrivain d’art est né à Carcassonne en 1822. On connaît 4 pièces gravées par lui pour des livres d’amis comme Levavasseur, Prarond et Chennevières (Voir Fonds français III, 512). Il fit aussi un portrait du marquis de Chennevières qui parut dans «l’Artiste» de 1899 (mort de l’auteur). L’eau-forte de ce volume (elle existe en divers tirages), montre Chennevières étendu sous un pommier chargé de fruits. Quatre petits génies l’entourent: l’un d’eux tient une pancarte sur laquelle on lit: «La paresse a tué Jean de Falaise». Dans le catalogue Monselet (1871) on peut lire: «Ce Jean de Falaise, que ses amis regardaient – et qui se regardait lui aussi – comme le plus insouciant et le plus paresseux de la création, est aujourd’hui inspecteur des Musées. Jules Buisson a beau jeu à nous le présenter endormi tout de son long dans l’herbe; c’est monté sur une échelle, au palais des Champes-Elysées, qu’il fallait le faire voir». Quelques contes de ce recueil avaient paru dans le «Corsaire» de 1846-47. Launay précise: «En lui envoyant les textes réunis pour cet ouvrage, Chennevières avait averti Malassis: «Votre conscience (en) portera la responsabilité dans tous les siècles des siècles…». En fait, c’est peut-être le modèle des éditions alençonnaises; c’est d’une qualité classique si discrète, si achevée, qu’elle ne se remarque pas. C’est aussi un livre témoin. Témoin d’une amitié et d’une époque. Chennevières, Le Vavasseur, Prarond – et Baudelaire – s’étaient connu dans les années 40 à la pension Bailly et avaient participé à la fondation de cette «Ecole» dite «Normande» qu’évoque la dédicace, et à laquelle Buisson avait réservé son talent avant d’en faire profiter, beaucoup plus tard, ses collègues députés…». Les feuillets liminaires portent un poème de l’auteur à ses amis J. Buisson, G. Le Vavasseur et E. Prarond et des réponses en vers de ces deux derniers. Launay 113 – Vicaire 360. Petites mouillures marginales."
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1860 ; in-12, broché, couverture jaune imprimée. 2 ff., frontispice, VI pp., 1 f. de faux-titre, 272 pp., 1 f. de table, 1 f. avec le caducée – Titre en rouge et noir. "EDITION ORIGINALE tirée à 100 exemplaires, plus quelques très rares exemplaires sur vergé de Hollande. Exemplaire sur papier de l’édition. Frontispice de Jules BUISSON, tiré en bistre sur papier ordinaire mince. Ce Jules Buisson, surtout connu comme écrivain d’art est né à Carcassonne en 1822. On connaît 4 pièces gravées par lui pour des livres d’amis comme Levavasseur, Prarond et Chennevières (Voir Fonds français III, 512). Il fit aussi un portrait du marquis de Chennevières qui parut dans «l’Artiste» de 1899 (mort de l’auteur). L’eau-forte de ce volume (elle existe en divers tirages), montre Chennevières étendu sous un pommier chargé de fruits. Quatre petits génies l’entourent: l’un d’eux tient une pancarte sur laquelle on lit: «La paresse a tué Jean de Falaise». Dans le catalogue Monselet (1871) on peut lire: «Ce Jean de Falaise, que ses amis regardaient – et qui se regardait lui aussi – comme le plus insouciant et le plus paresseux de la création, est aujourd’hui inspecteur des Musées. Jules Buisson a beau jeu à nous le présenter endormi tout de son long dans l’herbe; c’est monté sur une échelle, au palais des Champes-Elysées, qu’il fallait le faire voir». Quelques contes de ce recueil avaient paru dans le «Corsaire» de 1846-47. Launay précise: «En lui envoyant les textes réunis pour cet ouvrage, Chennevières avait averti Malassis: «Votre conscience (en) portera la responsabilité dans tous les siècles des siècles…». En fait, c’est peut-être le modèle des éditions alençonnaises; c’est d’une qualité classique si discrète, si achevée, qu’elle ne se remarque pas. C’est aussi un livre témoin. Témoin d’une amitié et d’une époque. Chennevières, Le Vavasseur, Prarond – et Baudelaire – s’étaient connu dans les années 40 à la pension Bailly et avaient participé à la fondation de cette «Ecole» dite «Normande» qu’évoque la dédicace, et à laquelle Buisson avait réservé son talent avant d’en faire profiter, beaucoup plus tard, ses collègues députés…». Les feuillets liminaires portent un poème de l’auteur à ses amis J. Buisson, G. Le Vavasseur et E. Prarond et des réponses en vers de ces deux derniers. Launay 113 – Vicaire 360. Le volume contient, broché à la fin, le catalogue Poulet-Malassis du 1er juin 1860, 12 pages. La couverture défraîchie, dos abîmé, cachet bleu de colportage sur le faux-titre. – Cachet de la Direction des chemins de fer de Lyon à la Méditerranée sur le couverture. "
Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1860. 189 x 122 mm, VI-(2)-272-(4) pp., eau-forte de Jules Buisson en frontispice. Reliure demi-maroquin à coins, reliure à la bradel, titre et fleuron doré au dos, filet doré sur plats, tranche sup. dorée, coins très légèrement frottés, couvertures conservées, les couvertures sont empoussiérées, claire décharge sur 1 f., rares rousseurs, rousseurs au dos de la gravure, la reliure est signée Gayler-Hirou, bon exemplaire. Édition originale.