Paris, imprimerie de Crapelet, 1848. Grand in-8, cartonnage époque, dos lisse muet, titre, 124 pp, 1 pp non chiffrée (errata). Ouvrage illustré de blasons in texte et d'une carte dépliante en couleurs en fin de volume. Cahiers déréglés, cartonnage fragile, mouillure sur l'ensemble du volume, quelques rousseurs, taches, trace de feutre page 55. Vendu en l'état.
Reference : DEZ-3026
Librairie Lang
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P., Crapelet, 1848, gr. in-8°, (4)-124 pp, un grand plan dépliant en couleurs hors texte, reliure demi-maroquin carmin, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres et fleurons dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), cuir lég. taché, bon état. Ouvrage tiré à 400 ex. seulement, celui-ci pour la bibliothèque du comte de Laborde. Ex-libris Etienne Deville. Rare
"Sous ce titre, M. Auguste le Prévost vient de nous donner un livre instructif et facile à lire, écrit avec ce goût qui assaisonne si bien les œuvres d'érudition. Il s'occupe d'abord du nom même du Tilleul, du nombre des localités qui l'ont porté, de ses différentes formes, et de l'emploi du tilleul au moyen âge. – Le territoire du Tilleul était habité dès le temps des Romains ; deux très anciens chemins s'y croisent. – Le nom de Saint-Martin-le-Vieux est une forte présomption que ce fut là que s'éleva un des premiers oratoires chrétiens du Lieuvin. – Le Tilleul apparaît pour la première fois dans l'histoire au commencement du onzième siècle : il fut alors assigné en douaire à la duchesse Judith. Rentré dans le domaine ducal , il fut aumôné à l'église de Bocherville par Guillaume le Conquérant. – Des seigneurs de la cour de ce roi s'appelaient Fol-Enfant : l'un d'eux donna son nom au Tilleul-Fol-Enfant. – Le douzième siècle est signalé par une lutte entre les seigneurs laïques et les religieux de Bocherville. Au suivant, les seigneurs du Tilleul se distinguent parmi les bienfaiteurs de Saint-Taurin, du Bec et de la Noë. – Suit l'historique des propriétés possédées sur le territoire de Saint-Martin du Tilleul par les abbayes de Saint-Georges et de Lire. – M. le Prévost termine par une revue des familles qui ont occupé le fief du Tilleul. Dans cette revue brillent les Thibouville : l'un d'eux accompagne le Conquérant en Angleterre ; plusieurs autres s'associent aux révoltes de Geoffroi de Harcourt et du roi de Navarre. La touchante histoire de Marguerite de Thibouville s'encadre au milieu des scènes guerrières du règne de Charles V. A l'histoire des seigneurs, M. le Prévost a su mêler l'histoire des paysans. Avec un censier du treizième siècle, il nous met sous les yeux le nom des laboureurs, l'étendue de leurs tènements, et le détail de leurs redevances. Il rapporte les conditions auxquelles les hommes d'une vavassorerie tenaient leur terre, après s'être affranchis, par un rachat, d'un service pénible. Tels sont, en résumé, les points développés par M. le Prévost." (Léopold Delisle, Bibliothèque de l'École des chartes, 1849) — "Propriétaire de la terre du Tilleul, près de Bemay, Le Prévost recueillit tous les titres, tous les actes, tous les documents qui la concernaient. Il a écrit l'histoire de Saint-Martin-du-Tilleul, et cette monographie d'une simple commune rurale est un chef-d'œuvre. Un intérêt sérieux et charmant en accompagne la lecture. On a voulu l'imiter et personne n'a pu l'égaler." (A. Passy, préface à “Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l'histoire du département de l'Eure”, tome 1, 1862) — "Ouvrage assez rare." (Saffroy II, 29885)
Paris, Imprimerie de Crapelet, 1848 grand in-8, [4]-124 pp., un f. n. ch. d'errata, avec quelques blasons dans le texte et une carte dépliante en couleurs, demi-veau blond, dos à nerfs orné de filets et de caissons dorés, pièce de titre cerise, tête dorée (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Tirage limité à 400 exemplaires non mis dans le commerce. La commune de Saint-Martin-le-Tilleul (réunie en 1823 à partir de deux communes antérieures) formait la résidence d'été d'Auguste Le Prévost.Frère II, 217-218. Saffroy, II, 29885.Relié avec une L.A. de l'auteur au marquis Costa de Beauregard, en date du 27 septembre 1850 (sur une question de numismatique). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT