A Paris, de l'Imprimerie de Didot Jeune, 1798. 3 volumes in-8°, demi-maroquin rouge, dos lisses ornés, super-libris en pied du dos (reliure de l'époque). 313 pp. - [1] f. ; 292 pp. ; 352 pp.
Reference : 3646
Léonard (1744-1793), originaire de la Guadeloupe, se fit rapidement un nom dans les lettres par son recueil d'"Idylles morales". Un voyage à la Guadeloupe (1784-1787) lui permit de se rendre un compte exact de la situation de cette colonie et il y fut nommé lieutenant de la Sénéchaussée. C'est son neveu Vincent Campenon qui donnera cette édition complète de ses oeuvres, dont Lettre sur un voyage aux Antilles. Super-libris en pied du dos d'un dénommé Blanc avec son ex-libris manuscrit, accompagné de vers de sa plume mettant en garde : Si quelqu'un de ce livre ose approcher sa griffeJe l'envoie aux enfers pous soulager Sisyphe.Mouillures au début des tomes 2 et 3.Agréable reliure.
Librairie Blomet
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Paris, Didot, l'An VII - 1798. Trois volumes in-8 avec une notice sur la vie et les ouvrages de Léonard. Excellent état. On trouve entre autres pièces la "Lettre sur un voyage aux Antilles" (TI, page 171 à 240). Agréable demi-veau olive légèrement postérieur, dos à nerfs orné de filets dorés et de fleurons à froid, tranches marbrées.
Nicolas-Germain Léonard, poète élégiaque français est né à la Guadeloupe en 1744 et mort à Nantes en 1793. Amené tout jeune à Paris, il débuta dans les lettres par un recueil d'"Idylles morales". Puis il composa alors qu'il était secrétaire de légation à Liège les" Lettres de deux amants à Lyon". Un voyage à la Guadeloupe (1784-1787) lui permit de se rendre un compte exact de la situation de cette colonie et obtint d'y retourner avec le titre de lieutenant général de l'Amirauté. Léonard eut à lutter dès son arrivée en 1787, comme magistrat, contre les préjugés surannés des vieux planteurs et s'attira leur haine en exprimant publiquement l'horreur que lui inspirait l'esclavage. Après l'échec à la Martinique, en 1790, des négociations menées quant à la réconciliation entre les planteurs nobles qui résistaient aux idées nouvelles et la population plébéienne, Léonard rentra en France en 1792. C'est son neveu Vincent Campenon qui donnera une édition complète de ses oeuvres en 1798.