volume in-8, 190x120, broché, petite usure au dos, 334 pages, bon état général exemplaire sur Alpha, numéroté 160 Grasset 1929 Émile Baumann (né à Lyon le 24 Novembre 1868 et mort à Vernègues le 24 Novembre 1941) est un écrivain Français d'inspiration catholique et nationaliste. Il faisait partie de la Renaissance catholique du xxe siècle, dans la lignée de Léon Bloy dont il fut l'ami. Baumann fut professeur au lycée de La Roche-sur-Yon de 1901 à 1909. Dès la parution de son premier roman il attira l'attention de Léon Bloy. Baumann était grand admirateur de Bloy, et le sera sa vie durant, écrivant plusieurs articles élogieux sur Bloy, et épousant la filleule de celui-ci à l'âge de 63 ans. Baumann écrira ensuite la biographie de son nouveau beau-père, le peintre Henry de Groux, livre dans lequel il sera souvent question de Bloy. En dehors de Bloy, il convient de mentionner Huysmans, Paul Bourget, Maurice Barrès, Jacques Maritain, et Hilaire Belloc comme écrivains catholiques ayant rapport avec Baumann. Il est souvent question de liturgie dans ses romans, comme la Messe de Communion (L'Immolé), le Mariage (La Fosse aux lions), la Confession (Le Fer sur l'Enclume), le Baptême (Le Baptême de Pauline Ardel), l'Extrême Onction (ibid.), la prise d'habit (ibid.), le De Profundis (L'Immolé), la Messe des Trépassés (Le Fer sur l'Enclume). En 1922, Baumann reçoit le prix Balzac pour Job le prédestiné, récompense qu'il partage avec Jean Giraudoux pour Siegfried et le Limousin. En 1931 Baumann épouse Élisabeth de Groux, fille du peintre belge Henry de Groux et filleule de Léon Bloy. Une rue de La Roche-sur-Yon porte son nom.
Reference : CZC-931
Livres & Autographes
M. Pascal Poidevin
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Paris, Damascène Morgand, 1888. 470 g In-8 broché, iii-384 pp.. Ex-libris Jacques Laget. Déchirures et plis sur les couvertures. . (Catégories : Paris, Bibliographie, )
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Revue des Jeunes. 1927. In-12. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos fané, Intérieur acceptable. Paginé de 243 à 458. Papier muet encollé sur le dos, le consolidant. Etiquette de code sur le dos. Tampons et annotations de bibliothèque en page de titre. Page de titre abîmée.. . . . Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations
Organe de pensée catholique & française, d'information & d'action. Sommaire: Le genie de Bossuet. Bossuet prètre. Bossuet et l’apostolat missionnaire. L’enseignement philosophique de Bossuet. Bossuet Mystique. Sur les Oraisons funèbres. Bossuet et la nature visible. La bibliothèque de Bossuet. Bossuet et le Théâtre. Bossuet défenseur des pauvres. Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations
1916 P., Nouvelle Librarie Nationale, 1916, 1 vol. in-12 (200 x 125) reliure de l'époque plein chagrin prune, dos à 5 nerfs, auteur, titre et datte en queue dorés, roulette dorée sur les tranches et en encadrement des doublures, couvertures conservées, de (3) ff. (faux-titre, titre et dédicace à Monseigneur Lobbedey) - V pp. (introduction et lettre de l'évêque d'Arras) - 304 pp. - (2) ff. (table et achevé d'imprimer).Dos ayant viré au marron, marges dépassantes légèrement brunies, très bel exemplaire luxueusement relié par ailleurs.
Edition originale de cette biographie de Bossuet.Exemplaire N°1 des 6 exemplaires sur vergé d'Arches (seul grand papier).Au sommaire : Idée générale de la carrière de Bossuet - Bossuet orateur - Bossuet historien - Bossuet humaniste - Bossuet philosophe - Bossuet et la cours de Louis XIV - Bossuet théologien - Bossuet directeur de conscience et évêque - Bossuet et Fénelon. Controverse du quiétisme - Bossuet politique.
Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, avec roulettes fleurdelysées en pied, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 168 x 94 mm.
Édition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. Magnifique exemplaire, particulièrement frais et grand de marges (hauteur : 168 mm), conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque d’une qualité rare. Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.