Poète, critique et traducteur, Auguste Barbier (1805-1882) débuta son œuvre littéraire après les journées de juillet 1830 et rencontra un grand succès avec ses "Iambes" inspirées par les "Trois Glorieuses" et rédigées dans un style satirique. Écrivain reconnu, ami d'Auguste Brizeux, il fut élu à l'Académie Française. ouvrage in-8, 185x120, relié demi cuir, frottements, petit manque en page de titre (photo) 201 pages Paris Dentu 1867 ref/126
Reference : CZC-8749
Livres & Autographes
M. Pascal Poidevin
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Paris, Masgana, 1841 1 vol. (125 x 185 mm) de 287 pp. Demi-maroquin rouge, dos à nerfs, titre doré, tête dorée (reliure de l'époque). Quatrième édition, augmentée des Poèmes. Envoi autographe signé de l'auteur à Camille Doucet, " à mon cher confrère et ami " au faux-titre. Ex-libris gravé de Camille Doucet apposé au premier plat.
Camille Doucet (1812-1895) est un écrivain français, à la fois dramaturge et poète. Il est notamment l'auteur des pièces de théâtre la Chasse aux fripons (1846) et les Ennemis de la maison (1850). Plusieurs fois candidat à l'Académie française, il y fut enfin élu en 1865, contre Joseph Autran. A partir de 1876, il fut secrétaire perpétuel de l'Académie. Iambes, oeuvre majeure de cet auteur que Barbey d'Aurevilly comparait à Corneille et que Baudelaire désignait comme « naturellement poète et grand poète » ; il fit l'effet d'un « véritable coup de tonnerre : pour la première fois, un poète authentique avait le courage de s'inscrire en faux contre les tenants de l'opinion bonapartiste et de rejeter sur leur idole tous les malheurs dont la France venait de souffrir. (...) Richesse du verbe, rigueur du rythme, sens du détail : cet alliage confère aux Iambes un relief tout à fait épique... Ce recueil le range parmi les plus grands poètes de combat entre Aggripa d'Aubigné et Victor Hugo » (in Dict. de Oeuvres). Les poèmes inspirés par la révolution de Juillet 1830 furent publiés partir d'août 1830 dans La Revue de Paris, puis réunis dans Iambes, - titre emprunté à André Chénier. Barbier se positionne comme protestataire républicain et s'inscrit en faux contre les tenants de l'opinion bonapartiste. La préface ainsi que les poèmes La Tentation et l'Iambe IX n'ont pas été réimprimés dans les éditions suivantes. Bel exemplaire ; rare avec envoi et intéressante provenance.
Auguste Barbier, Iambes et Poëmes. Paris, Dentu, 1858. In-8, 288p. Neuvième édition de cet important ouvrage de Barbier, sans cesse réédité au XIXe siècle. Il s'agit de poèmes satiriques inspirés des Trois Glorieuses. Exemplaire sur papier bleu avec une couverture jaune, non signalé. Provenance : André Bizouillier dit Jacques Isolle, (1902-1978), érudit et bibliophile angevin avec son cachet ex-libris sur le faux-titre. Demi-basane aubergine, dos lisse, faux-nerfs, couvertures conservées, exemplaire non rogné. Dos légèrement passé. Très bel exemplaire.
P,DENTU 1869, in-12, rel. demi-bas., dos lisse orné lég. frotté, mors frottés, plats frottés. sans rousseurs -260gr
Premier recueil de poèmes de Barbier.Il s’agit de l’œuvre majeure de cet auteur que Barbey d’Aurevilly comparait à Corneille et que Baudelaire désignait comme naturellement poète et grand poète. Ce recueil se compose de poèmes inspirés par la révolution de Juillet 1830 et publiés à partir d’août de cette même année dans « La Revue de Paris » et d’autres journaux comme « La Revue Britannique ». Barbier les réunit dans ce recueil sous le titre Iambes, emprunté à André Chénier.Indigné de voir les Trois Glorieuses escamotées par Louis-Philippe, Barbier se positionne comme protestataire républicain et s’inscrit en faux contre les tenants de l’opinion bonapartiste. A 25 ans il se veut le porte parole de la jeunesse et se révèle direct, véhément, avec un langage sobre mais percutant.
.P.MASGANA, 1841, in-12, rel. demi-bas., dos orné lég. frotté, mors frottés, coif. et plats frottés. 260gr
Premier recueil de poèmes de Barbier.Il s’agit de l’œuvre majeure de cet auteur que Barbey d’Aurevilly comparait à Corneille et que Baudelaire désignait comme naturellement poète et grand poète. Ce recueil se compose de poèmes inspirés par la révolution de Juillet 1830 et publiés à partir d’août de cette même année dans « La Revue de Paris » et d’autres journaux comme « La Revue Britannique ». Barbier les réunit dans ce recueil sous le titre Iambes, emprunté à André Chénier.Indigné de voir les Trois Glorieuses escamotées par Louis-Philippe, Barbier se positionne comme protestataire républicain et s’inscrit en faux contre les tenants de l’opinion bonapartiste. A 25 ans il se veut le porte parole de la jeunesse et se révèle direct, véhément, avec un langage sobre mais percutant.Leg.rousseurs a qques feuillets,manques de papier en marge de 3 feuillets,dans l’etat
Paris : Eugène Dentu, 1868 In-12, 291-(1) pages. Demi-basane de l'époque, dos à nerfs plats orné.
Bel exemplaire malgré un minime accroc au dos et de rares petites rousseurs. La première édition parut en 1832.Henri-Auguste Barbier (Paris, 1805-Nice, 1882), académicien, fut reconnu comme l'un des plus grands poètes par ses contemporains pour ces Iambes, "des vers étonnants comme personne d'autre n'en refera jamais" (Hugo). Baudelaire en souligna "la recherche exclusive et primordiale du beau" (Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains).