MONSIEUR JULES Thierry Sandre vol relié, 190x120, dos cuir, frottements, bon état int., couvertures conservées, 317pp Paris Plon 1932 ref/c21
Reference : CZC-4128
Livres & Autographes
M. Pascal Poidevin
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Sans lieu, , 1880. In-folio manuscrit en belle page de (3)-178 ff., frontispice et 39 vignettes aquarellées dans le texte, culs de lampe en noir, demi-maroquin noir à coins, dos à nerfs, titre doré sur le dos, tranches rouges (reliure de l’époque).
« De nombreux objets, aussi précieux que délicats, attendent encore l’heure fatale qui doit décider de leur sort. Arriveront-ils à bon port ou seront-ils fracassés pendant le trajet ? »Récit pittoresque du déménagement d’un grand collectionneur dans Paris en 1880 consigné en guise de souvenir par l’organisateur de l’opération. « Le petit hôtel de la rue de Hambourg ne suffisait plus pour loger tous les bibelots de Monsieur Jules Audéoud ; et lui-même était très mal logé. La maison était malsaine, en plein Nord ; il n’y avait de soleil que dans le chalet de nécessité et encore ! En août 1879, Monsieur Audéoud acheta un terrain rue Ampère ; en octobre suivant, on commença la construction et la maison qui devait être prête en juillet 1880, n’était pas terminée en septembre. Mais il fallait quitter l’hôtel de la rue de Hambourg. On fut donc obligé d’emménager au milieu des maçons, des serruriers et des peintres, c’est-à-dire dans de très mauvaises conditions. Monsieur Audéoud était malade et Monsieur Baladier voulut bien se charger de diriger l’opération. Il donne plus loin l’historique de ce déménagement mémorable. Monsieur Audéoud lui a fourni quelques notes et Monsieur Négrier y a semé quelques croquis ».Improbable traversée de Paris du 6 au 16 septembre 1880 où se mêlent sur les charrettes à bras et les brancards des déménageurs la prodigieuse collection de Jules Audéoud composée d’horloges, pendules et instruments de musique anciens, paniers de porcelaine et de vaisselle, bibelots précieux, mais aussi sa bibliothèque (« voici trois livres imprimés en caractères de civilité »), le tout prétexte à des digressions et anecdotes sur l’origine et la découverte des objets. « À cet effet il loue un petit omnibus de chemin de fer dans lequel on transporte : la pendule surmontée du biscuit de Sèvres allégorie au mariage de Louis XVI et Marie-Antoinette ; la pendule à planétaire de Janvier pièce très délicate dont il est question p. 25 et dont le déménagement avait été réservé ; le petit orgue de Davrainville ; l’orgue serinette dudit ; la pendule de Bertrand ; la pendule de voyage avec l’inscription Vera Intuere Media Sequere (…) la Pendule unique de Van Hoof à Anvers qu’on dépose bien doucettement sur le brancard est une pièce mécanique des plus curieuses. » C’est aussi un rare témoignage sur l’activité des déménageurs de l’époque par l’un des leurs, Baladier, un proche du collectionneur, également apprécié pour ses talents de calligraphe : « parmi ces ouvrages, Baladier retrouve plusieurs de ses anciennes oeuvres calligraphiques, dont une surtout attire son attention, c’est : « La Maison de mon oncle ». Pendant la Commune, Monsieur Baladier pour échapper à un mandat d’amener lancé contre lui, a trouvé chez Monsieur Audéoud, une hospitalité généreuse dont il gardera éternellement le souvenir. C’est pendant cette période néfaste que Monsieur Baladier calligraphia cette production de Monsieur Audéoud. L’ouvrage fut orné d’une grande quantité de gravures et dessins dans le texte et hors texte dont la plupart furent coloriés par Mr Audéoud ».L'illustration aquarellée comprend en frontispice un superbe portrait en pied d'Audéoud en géant porteur, enjambant la ville de Paris avec son bâton de marche et 39 vignettes (environ 13 x 6 cm) illustrant différents épisodes de l'opération.« Il n’y a aucune étude sur la collection Audéoud. Les éléments rassemblés sur Paul-Jules Audéoud (1836-1885) et sa collection viennent principalement de la presse de l’époque dont sa nécrologie par Gustave Chouquet dans Le Ménestrel (28 juin 1885, p. 238) ainsi que Chronique des arts (16 mai 1885, p. 156). En mourant de façon prématurée, à l’âge de quarante-huit ans, cet ancien banquier confia à sa nièce la charge de donner la collection assez hétéroclite qu’il avait amassée dans son hôtel parisien de la rue Ampère aux Musées nationaux. Celle-ci s’adressa à Alfred Darcel, le directeur du Musée de Cluny, qui procéda aussitôt à la répartition : il déposa au Musée de Cluny les sculptures, peintures et meubles espagnols, une crèche napolitaine (en dépôt au Musée de la Crèche, Chaumont), au Musée des Arts décoratifs (vingt-deux objets) et au Conservatoire des Arts et métiers sa collection d’horloges, au Conservatoire – d’où la nécrologie dans le Ménestrel – ses nombreux instruments de musique anciens, notamment les guitares espagnoles dont il aimait jouer. C’est en 1885 aussi que furent déposées au Musée de Rouen, ville natale de Darcel, des copies d’oeuvres de Velázquez par le peintre sévillan Díaz Carreño (1836-1903) qu’avait acquises Audéoud. La création en 1886 par l’Académie des Sciences morales et politiques d’un prix Jules Audéoud « pour encourager les études, les travaux et les services relatifs à l’amélioration du sort des classes ouvrières et au soulagement des pauvres » témoigne des préoccupations humanitaires de l’homme » (Véronique Gérard Powell, Julien Lugand, Les échanges artistiques entre la France et l’Espagne, xve-fin xixe siècles, Presses universitaires de Perpignan, 2012).Très beau manuscrit, source précieuse et atypique sur la collection d’un grand donateur des musées nationaux à la fin du XIXe siècle.
Valence, Bourg-Argental le 14 novembre 1891. 1 cahier. 2 feuillets imprimés.
Faire-part de mariage de l'imprimeur de Valence Jules Céas. Il avait succédé à son père Abel Céas.
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au bureau du journal. Mars 1952. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Intérieur frais. paginé de 68 à 94 pages augmentées de quelques photos en noir et blanc dans texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Monsieur Jules Guiraud; Brousse Nord-Cameroun; Les arbres de Noël; Les caravanes de neige ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Tallandier. 10 octobre 1925. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 161 à 240. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : Le parfum des Iles Borromées (XIII) par René Boylesve, Monsieur Jules par Lucien Descaves, Deux écoles par Michel Provins, La Geôle (V) par Paul Bourget, Le matin par Emile Solari, Réveil par Guy de Maupassant, Les Mères ennemies par Catulle Mendès, Manette par André Theuriet, La belle aventure, acte troisième Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Bureau de de la revue. 22 mars 1985. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 88 pages. Quelques illustrations en couleurs et noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Sommaire : Michel Rocard interviewé par Pèlerin Magazine, URSS le nouveau numéro un, Bien vu, Monsieur Jules Verne, romancier, visionnaire, il avait prévu presque toutes les inventions qui, aujourd'hui, nous facilitent la vie, Les orphelins de Mgr Romero Classification Dewey : 200-RELIGION