Ce conte est celui de l'amour fou, amour qui reste platonique et ne peut se résoudre que par la mort des deux amoureux. Schamsennahar, la favorite du calife Hâroun Al-Rachid, et le jeune prince Ali Ben-Bekar tombent éperdument amoureux, d'un amour qui ne peut que rester clandestin puisque la jeune femme appartient au calife. Mais leur amour est si pur que ceux qui le connaissent se doivent de le servir : un marchand, puis un joailler se font complices des rencontres des amoureux, de même que la confidente de la jeune femme. Mais faute de pouvoir s'unir, les deux amoureux meurent de désespoir, tandis que joailler et la confidente se marient et célèbrent la mémoire des deux héros en visitant leurs tombeaux. Comme le souligne Shéhérazade à l'issue de ce conte qui a attristé son auditeur : « Aussi t'ai-je raconté cette histoire, qui n'est pas de la même espèce que les autres, à cause surtout des vers admirables qu'elle contient ». Chaque passage du conte est en effet ponctué de vers et de chants qui, loin d'endosser une fonction purement décorative, font au contraire progresser l'intrigue. C'est au son de ces vers que les héros tombent amoureux et s'unissent platoniquement, c'est en les entendant que l'héroïne comprend que son amant est mort, et rend à son tour le dernier soupir... Antoine Galland avait choisi d'écarter les poèmes de sa traduction des Mille et Une Nuits. Joseph-Charles Mardrus les réintroduit avec succès dans sa propre version. frontispice de P. Zenker Vol in-8, 160x120, relié pleine peau, tranches de tête dorée à l'or fin, couvertures d'origines conservées, 126 pages, très bel exemplaire ! Edition d' Art Piazza 1926 " un conte des mille et une nuit ". ref/153
Reference : CZC-11952
Livres & Autographes
M. Pascal Poidevin
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