Duc de Lévis Mirepoix a tenté de faire une approche objective de Robespierre. Il reprend un par un les grands événements de la Révolution, en montrant à chaque fois le rôle primordial que Robespierre y a joué. Il montre comment sa volonté d’aller au bout de sa logique, sans jamais la moindre concession, l’a entraîné à commettre les pires fautes : la constitution civile du clergé, l’instauration du tribunal Révolutionnaire, le rétablissement de la peine de mort et puis, la cérémonie de l’Être suprême l’ont conduit à sa perte. Mais il sait lui rendre justice, notamment quand il fait la part des choses entre les provinces révoltées, les émigrés et les Jacobins défenseurs du sol français. Dans ce chapitre il fait l’éloge du comité de Salut Public, dirigé par Robespierre, Carnot et Saint-Just, à qui la France doit d’avoir maintenu l’intégrité de son territoire en repoussant les attaques du dehors. Par ailleurs, il reconnaît à Robespierre de grandes qualités comme son intégrité, la pureté de ses intentions, son extraordinaire habileté à tirer profit des circonstances et ses exceptionnelles qualités d’orateur. Mais l’auteur explique aussi à quel point il a été victime de son utopisme. Il avait la mentalité d’un inquisiteur du temps de Philippe II. Il voulait instaurer la « cité parfaite » avec son « despotisme de la liberté ». Il voulait une société d’hommes vertueux ; ceux qui voyaient dans la liberté une occasion de libertinage étaient des traîtres à la République et méritaient la guillotine. Il voulait purifier la patrie par l’échafaud. volume relié skyvex rouge, 20x15, à l'état neuf, illustré, 374pages. Perrin, 1978 ref/81
Reference : CZC-11105
Livres & Autographes
M. Pascal Poidevin
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