‎[BRAUN (Fernand)] ‎
‎LIle dOleron. Guide illustré des touristes et des baigneurs. ‎

‎Saint-Pierre-DOleron H. & A. Dupuy [1907] In-12° (177 x 120 mm), 102 pp. - [3] ff., broché (agrafes), couverture imprimée. ‎

Reference : 541

‎ AUX PARISIENS EN MAL D'HUÎTRES ET DE PAYSAGES SUBLIMES Guide touristique de lîle dOléron à destination du voyageur parisien, illustré dune carte et de 11 reproductions photographiques (femme en costume traditionnel, vues des ports, plages, phares et du Fort Boyard...) daprès Fernand Braun. Avec un itinéraire de Paris à Oléron, une brève histoire de lîle, le recensement de sa population à la date de 1906, une description topographique, quelques chapitres consacrés aux attraits de chacune ses communes, et une notice sur les récoltes de vin et sur lostréiculture. De nombreuses publicités vantant hôtels, logements, commerces, distilleries et excursions en mer avec pêche à la crevette parsèment le guide. Le tourisme bourgeois ne touche lîle dOléron quà la toute fin du XIXe siècle ; dès 1904, louverture dun réseau ferroviaire y facilite lacheminement dun nombre toujours croissant de voyageurs. Pour attirer cette première vague de touristes, laccent est mis sur la beauté des paysages naturels de le région, en particulier de ses plages. Fernand Braun, photographe et éditeur de cartes postales, joue un rôle dimportance dans le développement de lidentité balnéaire de lîle : auteur dun catalogue de clichés des paysages et habitants de la Charente connu sous le nom de Grande Série, il trouve à Oléron « son « eldorado éditorial » avec près de 700 titres, produits essentiellement avant 1914. » (Caillaud) Le guide est publié par André Dupuy, lui aussi éditeur de cartes postales (et propriétaire du Café National de Saint-Pierre) qui collabora fréquemment avec Braun. « Le peu de pente de ces plages permet aux parents de laisser leurs enfants sébattre sans aucune crainte, et le sable ferme et uni de quelques-unes en fait des emplacements très convenables pour les jeux de tennis et de croquet. Les bois de pins qui entourent ces plages y rendent le séjour plus agréable en protégeant contre le vent et les rayons trop ardents du soleil, on y trouve la solitude qui convient si bien à ceux qui, fatigués des plaisirs de la ville, recherchent à la campagne une détente de lesprit et la satisfaction que procure la contemplation de la nature dans ce quelle a de plus réel. Quoi de plus beau, de plus impressionnant que ces vagues qui se suivent régulièrement, puis viennent successivement se briser et sétaler sur le sable avec un sourd grondement, contrastant avec le silence de la forêt voisine. » (p. 14) Caillaud, Benjamin. Ile dOléron et cartes postales photographiques, Terra Brasilis, 16. 2021; 1 exemplaire en bibliothèque : La Rochelle. Manque angulaire au feuillet de titre. ‎