Le Jas du Revest-Saint-Martin Robert Morel 1963 In-16° carré (155 x 146 mm), cartonnage à la Bradel, toile orange, composition découpée et contrecollée sur le plat supérieur (habillage éditeur)
Reference : 522
ÉDITION ORIGINALE À LA RELIURE ÉDITEUR ORNÉE D'UNE COMPOSITION EN NOIR. Édition originale posthume, parue à l'occasion du centenaire de la naissance d'Antonin-Dalmace Sertillanges. Une des 4000 exemplaires sur Helio, tirage courant après 22 exemplaires numérotés sur Arches. Il a en outre été tiré quelques exemplaires hors-commerce. Envoi autographe signé de Maurice Lelong : « Pour Mademoisellle Thïa de Bourmont de la part du Père Sertillanges ces pensées sur le mystère qui, en définitive, est Vie et Joie. Cordial hommage de l'introducteur M. Lelong. 13 février 1965 » Extraits des manuscrits du père Sertillanges, ces fragments, réunis sous les titre de « De la Douleur » et « De la Mort » constituent l'ébauche d'une suite prévue au Problème du mal. Avec une introduction par Maurice Lelong, prêtre dominicain et disciple de Sertillanges dont les sermons radiophoniques paraissent chez le même éditeur. Les contregardes et gardes de l'ouvrage sont ornées d'une reproduction d'un manuscrit du père Sertillanges. L'ouvrage est illustré de 10 hors-texte (dont 1 contrecollé sur la couverture) par Odette Ducarre, directrice artistique des éditions Robert Morel. Rousseurs sur les tranches en tête et en gouttière.
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P., Alcan, 1927, in-12, br., 348 pp. (GE22D)
La peur de la mort. La mort est-elle douloureuse ? La grâce de mort. L'euthanasie. Couv. frottée, petit manque au bas du dos.
Les plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Lyon, Melchior & Gaspar Trechsel, 1538. Petit in-4 de (52) feuillets, signés A-M4. Plein maroquin brun, fleuron central à froid, dos à nerfs orné, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet, vers 1865. 177 x 123 mm.
«Earliest known edition of this remarkable work with its most fascinating designs of exquisite finish» (Murray). Brunet, III, 254; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 222; Mortimer 284; Murray 247; Massmann S. 8; Minns 213; Holbein-Kat. Basel 1960, nr. 418; Woltmann92-149; Hollstein XIVa, 202, 99; 247 ; Brunschwig, 428; Baudrier, V, 175; Rothschild, I, 15. “Suite de 41 compositions merveilleusement gravées d’après les dessins d’Holbein. Le monogramme HL qui se voit au f. 36 sur le lit de la duchesse est celui de Hans Lützelbürger (planche XX)». Brun. First edition of Holbein's Dance of Death, whose iconographic influence continues to the present day. «Holbein’s contribution to the traditional Dance of Death was a sharpening of the humor and satire and a heightening of the drama, so that the customary procession of figures becomes instead under his hand a series of fully realized scenes» (Mortimer). Erste Druckausgabe von Holbeins Basler Totentanz. «Die Folge besteht aus 51 Bildern, von denen 41 beim Tode Lützelburgers, vor Johannistag 1526, vollendet waren und in der Ausgabe von 1538 erschienen. Melchior Trechsel hatte die Stöcke direkt bei Lützelburger bestellt und am Johannistag 1526 bezogen ; nach Aussage des Vorworts von 1538 getraute man sich nicht, die restlichen Stöcke schneiden zu lassen» (Holbein-Kat.). (Première édition imprimée de la danse macabre bâloise de Holbein. "La suite se compose de 51 images, dont 41 étaient achevées à la mort de Lützelburger, avant la Saint-Jean 1526, et qui ont été publiées dans l'édition de 1538…). Premier tirage, de grande rareté, de cette remarquable et célèbre suite de la danse des morts, imaginée par Holbein et « qui doit » selon les bibliographes « être rangée parmi les plus beaux livres qui aient été publiés ». Cette très précieuse danse des morts comprend 41 estampes gravées par Hanz Lützelburger, sur les dessins de Hans Holbein. Le monogramme H signe la gravure de la Duchesse. En 1536 le génial artiste est choisi comme l'un des peintres de Henri VIII. En 1538 Holbein part pour la Belgique puis visite Lyon. Ce voyage coïncida avec la première publication dans cette ville, par Gaspar et Melchior Trechsel des « Simulacres et Historiées faces de la mort ». Les 41 bois gravés qui ornent le volume avaient été tirés à Bâle dès 1530, mais n'avaient jamais été réunis en recueil. Le collaborateur bâlois de Holbein, Hans Lùtzelburger, exécute ici les gravures d'après les dessins de son maître (voir son monogramme "HL" au f. 36). La première réunion en série de ces images à la fois glaçantes et teintées d'humour confère toute son importance à ce qui allait devenir l'un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance. Le dernier ouvrage connu d'Holbein fut un dessin daté de 1543, année où le grand artiste fut terrassé par une épidémie de peste. L’iconographie absolument remarquable témoigne du génie d’Holbein, dans l’originalité, l’expression et le réalisme des scènes évoquant les différentes classes de la société, ainsi que dans la finesse extrême du dessin. « The wonderful pictures of its most facinating designs of exquisite finish » furent la source où plusieurs artistes postérieurs puiseront leur inspiration. Chacune des gravures est mise en page sous un extrait de 3 lignes latines de la Bible et est accompagnée d'un quatrain en français. Toutes les classes de la société sont réunies dans cette mise en scène magistrale, au réalisme fascinant. L’ouvrage connut d’ailleurs un tel succès que 12 éditions se succédèrent de 1538 à 1562. La danse macabre d'Holbein 1- La création 22- Le prêtre 2- La tentation 23- Le moine 3- L'expulsion du Paradis 24- La nonne 4- Adam travaillant le sol 25- La vieille dame 5- Os de tous les morts 26- Le médecin 6- Le pape 27- L'astrologue 7- L'empereur 28- L'homme riche 8- Le roi 29- Le marchand 9- Le cardinal 30- Le navigateur 10- L'impératrice 31- Le chevalier 11- La reine 32- Le comte 12- L'évêque 33- Le vieil homme 1 3- Le duc 34- La comtesse 14- L'abbé 35- La noble 15- L'abbesse 36- La duchesse 1 6- Le noble 37- Le vendeur ambulant 17- Le chanoine 38- L'agriculteur 18- Le juge 39- L'enfant 19- L'avocat 40- Le jugement dernier 20- Le sénateur 41- Les armoiries de la Mort 21- Le prédicateur Les quatrains et épître en français sont attribués à Jean de Vauzelles ou Gilles Corrozet. Le plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Provenance: l'exemplaire provient de la célèbre bibliothèque de l'entrepreneur, philanthrope et bibliophile Charles William Dyson Perrins (1864-1958); Sam Josefowitz, Pully – puis par descendance aux propriétaires actuels.
Reliure demi-chagrin rouge. Dos à nerfs ornés de petits fleurons dorés. Tranches mouchetées. Reliure signée FERRAND-GINHOUX. Exemplaire lavé avec une restauration à l'angle d'un feuillet, sans manque de texte.
Paris Desessart 1838 375 pp. In-8 Relié. En bon état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALEornée d'un frontispice gravé sur bois de Lacoste jeune.Recueil de poèmes sur la mort physique, la mort intérieure, l'absence, la fuite du temps, la solitude et le malheur, La Comédie de la mort rassemble les plus sombres pensées de Gautier, longtemps fasciné comme Goethe, Baudelaire, et plus tard Rimbaud et Rilke, par La Danse Macabre redécouverte grâce aux gravures de Holbein. Elle fut également la dernière ?uvre « romantique » de Gautier.
P., H. Champion, 1995, gr. et fort in-8, cart. toilé ill. éd., 522 pp., bibliographie, index. (DK2)
Écrire la mort dans la littérature française en prose de la seconde moitiè du XVIIe siècle. Innombrables textes sur la mort dont les plus éclatants sont signés Blaise Pascal, Angélique Arnauld d'Andilly, Tallemant des Réaux, Brienne le jeune, Bossuet ou Marie de Sévigné. Collection Lumière classique, n° 5.
P., Grande Librairie universelle, s.d. [v.1926], in-12, percaline blanche décorée éd., VIII-237 pp. (GC7C)
L'auteur (1887-1962) "se fait très tôt le chantre des gamins de Paris et des faubourgs dans une série de romans populistes passablement fabriqués mais fraternels, regroupés sous le titre général L'Épopée au faubourg. Les personnages d'enfants (y compris des enfants sournois et cruels) reviennent du reste très souvent dans ses autres ouvrages... C'est en 1926 qu'Alfred Machard a fait paraître à La Renaissance du Livre L'Homme qui porte la mort... et qu'il l'a présenté à ses lecteurs comme le premier "roman cinéoptique" de langue française. Rien que pour cette raison il y va d'une curiosité littéraire - et elle est d'autant plus intéressante qu'elle épouse réellement le canevas d'un film à suspense et qu'on la lit comme on voit sur un écran des ombres, des lumières, des images virevoltantes qui prennent à la gorge et provoquent l'angoisse. L'histoire se déroule dans le milieu des anarchistes où, comme il se doit, le meneur a un nom slave, Kounine... On songe un peu aussi à Paul Morand, le Paul Morand des premières nouvelles regroupées au sein d'Ouvert la nuit et de Fermé la nuit où le style, au vrai, a quelque chose de "cinéoptique". Et on finit par se dire que si Alfred Machard avait persévéré et écrit d'autres romans "cinéoptiques" que L'Homme qui porte la mort..., il serait sans doute une petite référence marginale dans l'histoire des rapports entre littérature et cinéma" (Baronian, "Une bibliothèque excentrique", Le Temps qu'il fait, 2004).Collection Iris.